Il m'en aura fallu des saisons pour enfin y jouer...

À l'époque de la sortie de Ages et Seasons, je n'avais pu avoir qu'une des deux, mon choix s'est porté sur Age, car de ce que j'avais vu dans les magazines, je préférais l'antagoniste, mais aussi Nayru à Din, mais j'étais également séduit par l'idée d'énigmes à travers le temps (avoir joué à Ocarina of time pas si longtemps avant a dû m'influencer aussi).

Puis, ayant mal compris les intentions du dytique de Capcom, surement parce que en pleine pokénmania mais aussi à cause d'un test de magazine que j'ai mal compris, j'ai longtemps cru qu'il s'agissait du même jeu, mais avec des énigmes différentes en fonction du jeu choisi, le temps ou les saisons ; je n'ai donc pas souhaité plus que ça, faire cet Oracle des saisons et n'ayant pas de proches qui le possédaient, je n'ai jamais pu faire non plus la véritable fin, ni les secrets possibles en jouant aux deux versions.

L'arrivée des deux jeux sur l'émulateur gameboy color de la Switch m'a enfin permis de découvrir ce rendez-vous manqué.

Et j'ai franchement bien aimé ce Zelda, une fois de plus sans Zelda !

Comme la formule habituelle, les régions de la carte sont différentes, on les reconnait vite et facilement, il y a toujours pleins de secrets et d'objets cachés un peu partout et les développeurs ont repris le système de quête d'échanges de Link's Awakening qui est toujours très sympa à faire.

La collecte d'anneaux est plaisante et offre plus de subtilité au jeu et à son gameplay et je comprends maintenant enfin qu'il n'est pas possible de tous les récupérer sans jouer aux deux jeux ; j'en ai passé des heures à l'époque pour compléter ma boite à anneaux... En vain !

Dès que je ferai Oracle of Ages sur Switch, je me ferais le 100% avec tous les objets et anneaux, c'est dit !

Vraiment, la gameboy color m'impressionne encore, le jeu est très joli, mais surtout les différentes saisons sont vraiment bien retranscrites, bien plus que je m'y attendais, entre le printemps et l'été, on voit la différence tout de suite et l'automne a vraiment une belle gamme de couleurs pour cette petite machine 8bit et rend instantanement une certaine ambiance.

Comme la plupart des Zelda, il y a des fois où l'on se demande où on doit aller, je regrette que dans cette aventure-ci, on est parfois avec trop peu d'indices pour connaitre la bonne direction à prendre ou ce qu'il faut chercher, au moins dans Link's Awakening, le hibou nous rendait souvent visites pour nous indiquer la marche à suivre, ou pour nous donner des indices, ici c'est bien plus chiche en informations.

J'ai quand même passé pas mal de temps pour ouvrir une grande porte, où il fallait trouver quatre bijoux dans toute la région du jeu, sans trop d'indications... Ce n'est pas insurmontable, ni complètement paumé, mais ça fait malgré tout beaucoup tourner en rond, surtout que le jeu ne te dit pas expressément que c'est bien par là, au-delà de cette porte, qu'il faut se rendre.

Sinon les donjons sont sur le modèle de Link's Awakening, les boss ne posent pas trop de problème à part deux trois tout de même qui ont l'air retord tant qu'on a pas compris la mécanique pour les toucher, plaisant, mais pas mémorables non plus.

Les objets sont plutôt sympathique, comme le lance-baies, le gant magnétique qui demande un peu d'adresse et de réflexion et le boomerang télécommandé qui est surprenant de voir sur gameboy.

Un très sympathique Zelda, vraiment joli par ses différentes saisons, bien fait et bien pensé où l'équipe de Capcom à su se montrer à la hauteur de la confiance que Nintendo leurs a portée pour leur confier une de ses licences phare et mythique (qui feront encore plus fort avec Minish Cap dalleur).