The Legend of Zelda : The Wind Waker
Quel est celui de nous qui n’a pas rêvé, dans ses jours d’ambition, le miracle d’un jeu vidéo habité par une poésie? Il me semble que The legend of Zelda : The Wind Waker répond à ce projet.
La simplicité visuel propre au « cel shading » idéalise les paysages en nous mettant face à un monde onirique, où les couleurs s’opposent et répondent à des musiques, des lieux comme par correspondances.
Les voyages en bateau relèvent aussi de cette poétique du rêve ; une mer d’un bleu profond et infini qui rappelle parfois le bleu Klein ; une mer au lointain prometteur de nouvelles quêtes ; mais une mer qui n’en est pas moins, à l’instar du rêve, le lieu des surgissements les plus surprenants.
Par ailleurs, ce jeu porte aux cimes les excellents thèmes musicaux de la saga. En effet, quel espace peut mieux que la mer exalter la musique?
"La musique souvent me prend comme une mer!"
The legend of Zelda : The Wind Waker est un jeu qui ne se regarde pas comme les autres, qui ne se joue pas comme les autres, et qui ne se vit pas comme les autres en ceci qu’il élève le genre du jeu vidéo à quelque chose de noble, de poétique.