Entre nous, il reste meilleur que le second épisode on est d’accord ?!

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Comme pour beaucoup d’entre vous avec la sortie de sixième épisode (ou troisième, c’est comme tu veux), j’ai révisé mes classiques en me relançant à l’aventure avec les deux premiers épisodes. Sauf que la dernière fois que j’ai fait ce jeu, ça doit bien remonter à au moins cinq ans, et qu’entre temps, j’ai fait de nombreux jeux d’aventure. Surtout des plus anciens purement textuelle (genre Zork) et même les tout premiers avec graphisme, ce qui m’a fait grandement évoluer en tant que joueur, en m’ouvrant sur des nouvelles façons de penser le jeu vidéo, m’apportent un regard nouveau sur ce qu’est vraiment le jeu d’aven… Non, j’arrête de vous raconter des conneries, tout ça n’a rien changé, ce premier Monkey Island reste une putain de bombe, zéro débat.

Euh du coup tu fais quand même une critique ou je peux aller me faire voir ?

Non non reste, mais bon je ne vais rien vous apprendre car je vais dire la même chose comme tout le monde, tellement je me suis amusé à redécouvrir à nouveau cette aventure qui fait un sans faute. Juste pour info, j’ai refait l’aventure cette fois-ci sur mon téléphone ET oui je sais, moi aussi je ne vois que par le PC mais franchement svp écouter moi, ce n’est pas tant sacrilège que ça. Tout simplement car il existe une version du super logiciel Scumm VM pour Android, qui permet de faire tourner tous les vieux jeux du genre sur à peu près toutes les plateformes, un peu à la manière d’un DosBox mais en bien fait. Donc, ce Scumm VM existe sur Android et ça se joue à merveille, on déplace le curseur de la sourie en se servant de l’écran comme d’un pavé tactile, double touché pour un clic droit et on a tous les raccourcis nécessaires à portée de pouce. Je sais que c’est un peu hors sujet avec la critique, mais je tenais à partager ma découverte avant de commencer, tant le fait de pouvoir jouer de manière aussi optimale à Monkey Island tout en démoulant un bronze, franchement, ça n’a pas de prix.

Sinon le scénario on le connait tout et pour les rares curieux qui voit ma critique sans avoir fait le jeu, sachez que l’écriture est exceptionnelle. Le jeu baigne dans un second degré permanent avec une ambiance de pirate décalé dans un univers pleins d’anachronisme à la Astérix, avec notre bon vieux Guybrush qui te balance des réplique culte à tout bout de champs. Puis aussi grâce à des personnages secondaire génial, comme ce bon vieux Stan qui bien que je me souvinsse encore de la scène avec le bateau qui coule, ça m’a toujours autant plié de rire de la revoir. Ce n’est pas le premier jeu de LucasArts à jouer dans le registre de l’absurde, ce genre d’humour typique de Monkey Island existe même en vérité depuis les tout premiers jeux textuelle avec les jeux d’Infocoom (je sais que j’ai l’air d’étaler ma science comme ça, mais si vous vous sentez capable de faire un jeu d’aventure textuelle, putain, faites les Zork/Sorcerer, c’est des immanquable dont LucasArts c’est énormément inspiré), mais que c’est efficace dans ce premier Monkey Island, l’écriture est parfaite et on s’éclate du début à la fin ! D’ailleurs tant je parle des vieux jeux d’aventure, à un moment du jeu bien précis on pourra avoir un petit troll envers les jeux de Sierra, avec un faux écran de mort de notre personnage repris des jeux de Sierra suite à une chute, j’adore ce genre de délire !

D’ailleurs je parle des vieux jeux d’aventure textuelle, mais il faut savoir que ce Monkey island tout comme ça suite va reprendre cette idée de nous perdre dans des grandes zones explorables, avec plusieurs objectifs à accomplir possible en même temps, ça a était une volonté du développeur, qui selon lui est le signe d’un bon jeu d’aventure. Bon je ne vais pas le contredire car je suis d’accord, mais comme on le verra avec l’épisode deux, avoir trop d’objectifs et de lieux en même temps qui part beaucoup trop dans tous les sens, ce n’est pas forcément non plus une bonne idée de Design. Qu’importe, ici ça fonctionne à merveille, et ma partie préféré à clairement était le premier passage sur l’ile, avec les différentes missions à accomplir en se déplaçant sur une carte, procurant un petit aspect RPG au passage (là on touche à ma corde sensible). C’est une excellente idée, car cela permet de passer d’un objectif à un autre quand on bloque sur un, avec tout le plaisir que ça procure quand on a le déclic tant attendu sur un problème durant la résolution d’une autre quête.

Le mystère de l’ile au singe, aussi mystérieux que les clés du mystère au chocolat

Ce qui procure aussi un excellent rythme au jeu, c’est la qualité des énigmes, qui j’ai trouvé parfaitement équilibré. Ça fait du bien d’avoir un jeu de cette époque, mais qui n’est justement pas comme tous les autres de sa génération, quasi impossible à finir sans soluce. Même si j’ai fait beaucoup de jeu d’aventure qui sont sorti avant Monkey Island, je n’ai pas fait les précédents de LucasArts donc je ne sais pas si c’était le cas pour leurs premiers, mais quel plaisir de pouvoir faire un jeu d’aventure sans être dépendant d’une putain de soluce pour résoudre des énigmes impossibles à la con. On retrouve l’excellent interface de leurs premiers jeux qui consiste à choisir des combinaisons d’actions/objets pour avancer, une parfaite simplification du système textuelle de l’époque, même si aujourd’hui ça a forcément un peu vieillit, on reprend vite la main.

Alors c’est peut-être grâce à mon expérience avancée dans les vieux jeux d’aventure qui m’ont fait acquérir une certaine logique ou des restes de mémoires inconscient concernant certaines énigmes du jeu (même si je l’avais fait je me rappeler de plus aucune énigme du jeu quasiment pourtant), mais je n’ai jamais eu besoin de soluce pour finir le jeu. Déjà j’insiste bien sur ce fait pour ceux qui ont eu besoin d’une soluce se sente bien inférieure à moi, mais aussi car selon moi c’est une grande qualité du jeu, bien en avance sur son temps. Car j’ai horreur de devoir recourir à un site ou magazine pour me débloquer dans un jeu (chose quasi-obligatoire pour les premiers jeux d'aventures), j’ai toujours une grande frustration à devoir choper une solution toute donné, je ne peux pas m’empêcher de me dire que quand on en est rendu là trop souvent dans un jeu, c’est que ce n’est pas un bon jeu d’aventure, ce n’est pas normal est en aucun cas amusant de devoir tourner en rond durant des dizaines d’heures, ça la jamais était d’ailleurs. Le jeu n’abuse pas trop encore des combinaisons stupides entre objets, et bien que certaines résolutions d’énigmes soient parfois assez loufoques, il y a toujours une certaine cohérence qui fait qu’on peut finir par trouver la solution dans un délai raisonnable (on est loin du délire méta qui fait rire que les développeur genre mettre un pot de yaourt sur un caillou pour ouvrir la porte).

Donc Merci Monkey Island, tu as beau daté de 1990, quel plaisir d’y rejouer encore aujourd’hui ! Il y a bien quelques moments où j’ai un peu tourné en rond, réduit à faire tout est n’importe quoi (notamment sur les deux chapitre suivant), mais jamais trop longtemps comme dans le deux ou tu en mourrais d’ennui si tu t’entêter à ne pas sortir de soluce , la tout est bien équilibré (je crois que ta compris que ma note pour le deux ne va pas être la même !). Comme je fais souvent pour mes critiques des jeux d’aventures, je mettrais des petits indices à la fin sur les passages que j’ai noté comme étant les plus difficiles du jeu et pouvant poser problème, si cela peut vous permettre de vous en sortir sans avoir recours à une bête soluce, tant mieux.

Le jeu est coupé en trois chapitres, pour une durée d’environ cinq heures je dirais, c’est court mais je trouve que c’est la durée parfaite pour un jeu de ce genre. Puis on ne s’ennuie pas une seconde, je reviens sur l’écriture du jeu mais putain que c’est bon, qu’est ce qu’on se marre tout le long du jeu, je suis en plus comme beaucoup d’entre vous totalement la cible de ce genre d’humour, j’adore. Des exemples, j’en ai pleins, entre celui qui fait de la pub pour un autre jeu du studio, la blague des disquettes avec la souche d’arbre, notre équipage qu’on recrute sur notre bateau qui nous fait dès le chapitre deux un des plus gros troll de la saga (ou on peut bien se venger durant le chapitre suivant !), ou encore tout le délire du singe à trois têtes et des indigènes qui nous enferme dans une hutte avec une porte de plus en plus blindé (pour finir avec une porte de coffre-fort), tellement de bon gags !

Certaines vannes sont encore mieux amenées, avec par exemple le vieux sur l’ile qui m’a fait bien rire tellement c’est un non-sens total ce personnage, qui à deux reprise prête des bateaux à des personnes pour qu’ils reviennent le sauver de l’ile ou lieu de partir tout simplement avec un des bateaux ! J’évoquerais aussi le coup du Hareng rouge à donner à un troll d’un pont pour passer. En effet quel troll, connaissant bien le principe du Hareng rouge à force de faire ce genre de jeu, j’étais persuadé que ce hareng allait servir à rien, à telle point de le laisser par terre jusqu’à me retrouver bloqué pour enfin essayer de faire quelques choses avec. Moi qui me croyais malin en pensant ignorer un piège, je me suis en effet bien fait avoir finalement !

Reste un chef d’œuvre incontestable des premiers jeux d’aventure graphique plus accessible, qui profite de l’excellent interface Scumm pour ringardiser définitivement les autres productions de Sierra, le principal rival de LucasArt de l’époque. Ajouter à ça une ambiance de pirates que tout le monde adore, une écriture et des vannes génial, un système de progression et des énigmes parfaitement équilibré, et tu obtiens le meilleur point and click de sa génération, tout simplement.

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INDICES

Comme promis plus haut, je vous donne quelques petits indices afin je l’espère, pouvoir vous débloquer sur certaines énigmes qui peuvent encore vous bloquer. N’hésitez pas à vous en servir, ce sont juste des conseils comme le ferait un pote pour vous aider à vous remettre sur les rails, en aucun cas des solutions toute faite qui pourrait vous gâcher le plaisir de trouver par vous-même. Allez c’est parti :

  • Putain mais je ne comprends rien avec le délire des duels au sabres, je n’ai jamais les bonnes répliques !

Et bien continue à t’entrainer, et si tu n’arrives pas à répondre à une vanne, qui sont les mieux placé pour t’apprendre à le faire ?

  • OK j’ai réussi mais alors la reine des pirates je la trouvent comment ?!

Une personne sur l’ile sait où elle se trouvent, c’est la clé.

  • OKKKK, je l’ai trouvé mais c’est quoi ce délire, elle a que des nouvelles phrases !!

Ce n’est pas la plus forte pour rien ! Mais si tu t’es bien entrainé, tu disposes de toutes les répliques nécessaires, utilise les réponses les plus approprié !

  • Je voudrais bien délivrer le mec en prison là.

Tu as trouvé ce qui pouvait faire fondre les chopes de bières (obtenable après avoir suffisamment avancé) ? Si oui, tu as la réponse.

  • Bordel je suis bloqué je sur le bateau, il n’y a rien à faire !

Et bien dans ce cas grignote quelque chose à bord, tu trouveras peut-être la clé de la solution en reprenant de forces.

  • Je fais quoi avec la poudre à canon sur l’ile ?

Là c’est assez tordu il faut bien l’avouer, tu auras besoin d’une idée LUMINEUSE pour t’en sortir ;)

  • CE PUTAIN DE SINGE VA BIEN VOULOIR ME SUIVRE BORDEL DE CRO… Puis d’ailleurs, je dois l’amener où ?!

S’il ne te suit pas assez, c’est peut-être qu’il va falloir se montrer un peu plus généreux avec. Puis quant à l’endroit où l’amener, tu te rendras vite compte qu’il te suivra que dans un seul écran en dehors de la carte, une fois trouver le bon endroit, fouille partout !

  • Il me faut absolument l’objet des cannibales pour avancer, mais ils ne veulent pas !!

La solution est absurde, mais je peux te garantir que tu as déjà l’objet à donner dans ton inventaire…

  • FUUCK, j’en suis à la fin sur le bateau fantôme et je n’arrive pas à prendre cette foutu clé !

Courage, ne perd pas le nord !

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skorn-of-banana
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le 25 août 2023

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