Gone Home retourne chez ta mère !
J’ouvre les yeux, l’obscurité laisse place à un bois baigné de brume. Je suis seul, au milieu de ces arbres sur une ancienne voie ferrée comme apparut par magie. Mais une raison bien terre à terre justifie ma présence en ce lieu. Ethan Carter, un jeune enfant est porté disparu et j’ai la charge de découvrir où il se trouve et le cas échéant, ce qu’il lui est arrivé.
J’avoue avoir été émerveillé par le travail d’Astronaut et par leur maîtrise de l’Unreal Engine. Tout est simplement magnifique et très bien optimisé. Les effets de lumières, le travail sur l’atmosphère ou même le travail sur la modélisation du monde sont splendide. On sent clairement que la carte a fait l’objet de grandes intentions, que ce soit dans sa crédibilité ou dans les lieux a visiter.
La prise en main, elle c’est une autre paire de manche. Dès l’écran d’ouverture on nous prévient : « Vous ne serez pas prit par la main dans cette aventure narrative ! ». C’est louable, mais il y a une différence entre « être pris par la main » et nous lâcher sans rien nous expliquer !
Rien que nous faire comprendre de manière indirect le système de « vision du passé » aurait été sympa, plutôt que prendre le risque de voir les joueurs tracer leur route (ce que j’ai fait) sans comprendre que les brûlures d’écran avaient une utilité et d’avoir à se refaire tout le chemin en sens inverse pour faire les énigmes.
Mis à part cela, il n’y a pas beaucoup de choses à reprocher à ce jeu. Il est court certes mais l’aventure qu’il nous fait vivre (qui est une succession d’actes horribles mais toujours justifié par une certaine nécessité) bénéficie d’un traitement non-obscène qui est relativement rare dans les jeux vidéo.
J’ai passé un excellent moment à la recherche d’Ethan Carter. N’y voyez pas un genre de Myst ou de Slender-like, vous seriez déçu mais si vous cherchez un Gone Home puissance 10, The Vanishing of Ethan Carter pourrait largement combler vos attentes.