Bien qu'ayant adoré The Witcher 3, je n'avais pas forcément envie de ressortir Geralt de sa retraite. Skellige, pourtant magnifique, m'avait laissé sur les rotules.
Mais Toussaint et ses couleurs chaudes, ses oliviers, son vin, ont fini par me faire replonger dans l'univers de Sapkowski. Comme on se laisserait tenter par une petite liqueur de myrte après un délicieux repas.
Blood and Wine n'est pas seulement une extension, il améliore grandement le jeu. Aussi beau qu'une passe d'Andrea Pirlo grâce aux derniers patchs, il en a également la fluidité (Very High avec une GTX 970).
L'interface est enfin remis au goût du jour, et bien qu'il reste perfectible on ne perd plus de longues minutes à chercher notre potion ou notre huile dans les menus.
L'aventure (20-30h), bien que classique, ne souffre d'aucun temps-mort. La quête principale démarre comme souvent par une enquête et se laisse suivre avec plaisir du début à la fin.
Les PNJ sont extrêmement bien écrits, mentions spéciales pour Régis et Syanna (olala sa voix et ses dialogues. <3)
Vous serez quand même traités de "gougnafier" par les passants ! Comment résister ?
En dehors de cette quête principale, comme prévu beaucoup d'activités annexes vous attendent. Housing, chasses, tournoi de Gwynt, etc.
Le jeu multiplie les clins d’œil aux contes des frères Grimm et de Perrault, ainsi qu'au premier The Witcher.
Toussaint vous charme dès votre arrivée, et vous n'aurez ensuite jamais envie d'en repartir. Et puis c'est bientôt les vendanges à Corvo Bianco.