BEL EFFORT...

Un bon équilibre entre Dishonored et Assassin's Creed 2.

Sans être extraordinaire, le jeu est en effet plutôt fluide, doté d'un bon Gameplay et d'une ambiance glauque à souhait.
Certains passages, comme celui de l'asile ou des catacombes; sont d'ailleurs bien flippants, ce qui va au-delà de mes espérances les plus folles.

Dommage toutefois que Thief souffre des mêmes tares que la plupart des jeux à licences: une trame un peu convenue et surtout trop minimaliste.
On vous accroche avec un gros potentiel, mais le soufflé retombe assez vite quand on constate que ça n'ira pas forcément plus loin que les bonnes intentions du départ.
Les moins permissifs diront même que le scénario aura été vu des millions de fois en mieux, et franchement, je ne peux pas les contredire.
Mais je déplore surtout que le level design soit aussi radical, car la ville demeure difficile d'accès.
On vous oblige dans les fait à zigzaguer dans des ruelles étriquées et labyrinthiques pour passer d'un contrat à l'autre, voir progresser dans l'intrigue.
C'est une bonne idée en soit, mais lorsqu'on se tape une dizaine d'aller-retour en deux heures, jalonnées de temps de chargement particulièrement longs; ça finirait même par gonfler le plus zen des moines Boudhistes.
Dommage au final, car le potentiel était bien là, avec de bons graphismes et des animations dans la même veine.

Dernier point, plutôt positif celui-là:
Les quêtes annexes sont une véritable valeur ajoutée, puisqu'elles permettent dans les faits de faire évoluer votre personnage tout en découvrant l'envers du décors de cette citée pourrie.

Quoi qu'il en soit, j'ai cherché à finir Thiel avec plaisir, en appréciant les divers rebondissements car ils demeurent bien amenés quand même.
Le Gameplay permet de grandes libertés d'action, autant pour se balader que pour défoncer tout ce qui bouge.
Les amateurs de finesse s'y retrouveront également puisqu'il est possible de finir le jeu sans tuer ni assommer personne.
Un bon moment de jeu, donc, si vous attendez les soldes.