Une lumière qui s'éteint si vite.
Un petit hack'n slash relativement sympathique pour toute personne n'ayant plus vraiment le temps de s'impliquer à fond dans de gros blockbusters tels Diablo 3 ou autres soft du genre. Mais derrière ces graphismes mignons à souhait, ce plaisir du loot hérité de ses pères, et les quelques idées pas piquées des vers, on trouve malheureusement très vite des quêtes insipides dans des lieux aussi inspirés que les donjons de Dragon Age 2, avec une facilité à la limite de l'insultant.
On en vient alors à se poser la question fatidique : "hé mais attend une seconde, pourquoi je joue encore à ce truc, je passe mon temps à user mon clic gauche pour pas grand chose en fait ?". Et là, le constat est sans appels. Le soft ne parvient tout simplement pas à développer la soif de l'objet mauve qui caractérise l'essence-même du genre, et très vite l'intérêt s'essouffle sans jamais que la flamme ne se ravive.
Pas foncièrement mauvais, pas non plus hyper transcendant, ce Torchlight est finalement ce que les développeurs voulaient qu'il soit : un bon petit premier jet pour une suite d'apparence bien plus riche (on verra si c'est bien le cas), très classique, très old-school, mais aussi très limité et répétitif. A petit prix, pourquoi pas ?