A l'annonce d'un nouveau jeu du studio Super Giant Games, j'ai directement été emballé. J'avais effectivement adoré Bastion pour son ambiance sonore et esthétique fantastique. Cet épisode s'inscrit parfaitement dans sa suite et réussi à répondre à mes attentes tout en me remplissant de frustration.
Transistor c'est donc l'histoire d'une jeune chanteuse, Red, incarnée par le joueur. Elle récupère le Transistor, une épée manifestement trop lourde pour elle, plantée dans le corps d'un jeune homme qu'elle semblait particulièrement apprécier. Elle peut encore percevoir sa voix puisque sa conscience semble avoir été intégré dans l'épée. Il va donc nous accompagner tout au long de l'aventure en tant que narrateur de l'histoire.
A partir de là, on retrouve Bastion. Le jeu est beau, les musiques sont entraînantes et surtout captivantes avec leurs accents électro-jazz. La BO, toujours signée Daren Korb, est superbe et mérite d'être écoutée en boucle. Sur ce niveau, rien est à redire et le coté terne de certains décors peut être justifié par le coté sombre du scénario. Scénario qui est d'ailleurs plutôt correct avec quelques rebondissements et une fin intéressante.
Il nous reste le gameplay avec le fameux Turn, cette capacité qui permet de geler le temps pour programmer un certain nombre de mouvements qui seront ensuite effectués rapidement par Red, taillant ainsi les adversaires en pièces. Il est toutefois possible de lancer des attaques directement une fois la jauge de Turn rechargée. Mais sans son utilisation, n'espérez pas finir le jeu.
On a également une palette d'aptitudes qui peuvent chacune être placées dans trois catégories : attaque principale, atout pour une attaque ou atout passif. Et pour chaque catégorie, l'effet est différent. Cela garanti une grande variété de loadout et donc un gameplay adapté à chaque joueur.
Beaucoup de points positifs donc mais au final j'ai quand même quelques reproches :
- La voix parle beaucoup avec Red mais au final paraît moins présente que dans Bastion où elle participait beaucoup plus à l'ambiance générale.
- Les combats sont assez répétitifs et ne présentent plus trop de difficultés une fois le système bien intégré. Seuls les épreuves disponibles dans les portes cachées et les limiteurs dont il ne faut pas hésiter à abuser viennent pimenter le tout. Bastion était plus difficile et on hésitait même parfois à se rajouter des idoles qui rendaient le jeu vraiment hard.
En conclusion, un jeu qui mérite largement d'être testé, surtout pour ceux n'ayant pas joués à Bastion. Comme le chant des sirènes, j'ai été attiré par monts et merveilles pour au final avoir entre les mains un bon jeu mais pas meilleur que Bastion.