Trine 2, ou le plongeon dans la fantasy enfantine

Trine 2, la première chose frappante sur ce jeu, c'est son ambiance. C'est un retour dans nos contes enfantins, et les forêts magiques où autres serpents géant s'animent sous nos yeux brillants. Tout nous ramène dans ce monde fantastique, que ce soit les magnifiques décors ou bien la musique tantôt épique, tantôt lyrique. La narration est remplit tout à fait son rôle, et elle nous rattache même au monde des adultes par une utilisation bien utilisée de l'humour. La direction artistique est savamment gérée, et on se surprend souvent à s'y perdre quelque peu.

Le gameplay, lui, n'a toujours pas changé, et là où il était bancal dans le premier opus, il brille ici de tout feux. Le jeu est bien plus rapide que son prédécesseur, et la maniabilité est bien plus souple. La disparition de la jauge de mana et la fréquence des checkpoints y sont pour beaucoup. Quant aux nouvelles mécaniques de jeux, elles sont tout bonnement bien pensées. Les portails et autres tuyaux rafraichissent le gameplay quelque peu répétitif. Les personnages sont eux aussi mieux équilibrés, malgré une trop forte prédominance du magicien. Le chevalier est enfin utile pour autre chose que le combat via ses lancers de marteaux. La voleuse est quant a elle toujours l'intermédiaire entre le mage et le chevalier.

Les énigmes sont très bien pensées, et chacune d'elle ne se résout pas d'une unique méthode. Là où une solution simpliste est possible, on se voit souvent en train d'exécuter des enchainements d'actions incroyables pour récupérer quelques fioles ou orbes d'expérience. Quant au levelling, il est simpliste mais suffisant.

La durée de vie - bien trop courte - est rehaussée, d'un new game plus ainsi que de la possibilité de refaire le jeu avec n'importe quelle combinaison de personnage. Trois chevaliers ou alors deux mages et un chevalier, oui, tout ceci est possible. Enfin, le mode multi et son coop' offre aussi plusieurs heures de jeux, et on finit presque par croire que la durée de vie n'est pas si infime que ça.

Au final, une suite dans la digne lignée de son aîné, améliorant ce qui était améliorable, on regrette tout de même que le gameplay ne soit pas renouvelé. Mais ces quelques défauts s'effacent devant le plaisir visuel et auditif que ce jeu nous offre, pour un prix plus que correct.