Après l'évasion fiscale (et son gameplay à la Zelda) notre navet mutique se retrouve donc à voler une banque. Cette fois-ci le jeu lorgne plutôt du côté d'un Hotline Miami : un top-down shooter en gros pixels, deux armes en main (de contact ou à distance) avec possibilité de ramasser de la vie, de nouvelles armes et des munitions sur les ennemis vaincus. C'est un peu approximatif mais jouable.
Et un clin d'œil à GTA : l'attaque de banque se fait en temps limité et lorsque le délai est dépassé les forces de police interviennent, avec des étoiles qui s'accumulent jusqu'à ce que les lieux soient baignés d'un gaz qui nous flingue inexorablement.
Il y a une vague composante rogue-like (les paliers accessibles depuis les ascenseurs et les armes disponibles) mais sans réelle conséquence sur le gameplay. Comme avec son prédécesseur le jeu repose sur une veine parodique et des quêtes simplistes à accomplir pour les résidents de la banque.
On multiplie donc les attaques, pillant tant que possible pendant le temps imparti (l'argent servant principalement à acheter des bonus - temps supplémentaire, vies supplémentaires, etc. - et des items pour certaines quêtes ou débloquer certains accès), résolvant de petites quêtes et affrontant les quelques boss pour accéder à de nouvelles parties de la banque.
L'objectif ultime étant d'atteindre le magot recherché (et de faire face au rebondissement final... un peu lourdingue à mon goût et qui présente un GROS pic de difficulté - en tout cas pour moi).
C'est sensiblement plus consistant que le premier Turnip Boy mais ce n'est pas forcément un bien tant le gameplay est limité et répétitif (d'autant que le jeu gère assez mal la zone neutre avec mon pad et que j'ai droit à une dérive ahurissante) et l'humour encore plus faible.