Until Dawn m'a fait mauvaise impression au départ. Je trouvais le démarrage très mollasson et convenu. Le scénario ne me paraissait pas suffisamment intéressant pour un jeu essentiellement narratif, et le level-design trop léger pour un Survival Horror.
Puis finalement, au bout d'une heure environ, la magie a commencé à opérer et l'aventure est montée en intensité - et ceci crescendo jusqu'à la fin du jeu.
C'est d'ailleurs ce que je retiendrai d'Until Dawn : une aventure qui monte en puissance constamment, et le plaisir avec.
L'histoire devient de plus en plus dense et intéressante, avec quelques surprises à la clé.
Le level-design se complexifie, offrant ainsi des phases d'exploration angoissantes dans des grottes lugubres et des bâtisses abandonnées, comme dans les Survival-Horror oldschools.
Mais le gros point fort d'Until Dawn, c'est degrés de finition très élevé de la mise en scène , ce qui rend les phases de jeu véritablement immersives. On stresse, on sursaute, comme si on vivait un film d'horreur finalement, en prenant la place des potentielles victimes.
Until Dawn, c'est aussi une aventure qui sait se poser pour instaurer une ambiance, avec des passages sans action ni dialogue, comme les longues marches de nuit dans la neige au milieu d'une nature inquiétante. Ce type de procédé est aussi bienvenu que rare dans les jeux d'aventure actuels, surtout pour les grosses productions, alors que c'est très efficace pour l'immersion.
L'histoire aurait quand même gagné à proposer quelques idées totalement originales. En effet, l'aventure est un assemblage d'éléments de films et de jeux d'horreur connus (Scream, Haute Tension, Resident Evil, Silent Hill : Shattered Memories...).