Avant même Defcon et Darwinia, les petits gars d'Introversion Software ont pondu un jeu déjà bien étrange : Uplink, un jeu nous mettant dans la peau d'un hacker, et considéré comme un représentant du genre cyber punk dans les jeux vidéo. Il faut dire que lors de sa sortie, le jeu prenait place dans un futur proche. Mais il s'avère que maintenant, le futur n'est plus si proche puisque le jeu débute en Mars 2010 !
Parmi les jeux de hacker, on connait désormais aussi les Hacker Evolution. Mais c'est bien Uplnk qui est la source d'inspiration. On est donc embauché par l'entreprise Uplink en tant qu'agent. Eux, nous fournisse le matériel de base et l'accès à leurs serveurs contenant info, magasins et missions. En échange, on doit leurs payer une certaine somme tout les mois. Si on se fait pincer, l'agence Uplink niera tout rapport avec nous. On entre alors dans l'univers du hacking via notre gateway (comprenez par là, notre ordinateur). De là, on a accès à tout un tas de choses, comme par exemple nos logiciels, nos disques dur, les serveurs connus, notre compte en banque, nos infos personnels, etc. La première chose qu'on est censé faire est de se faire un peu d'argent afin de s'acheter le nécessaire de base. On a donc dès le début (enfin, après la mission didacticiel), accès à des missions de hacking assez simple, notamment accéder à des serveurs, et copier ou détruire un fichier en particulier. Première chose à savoir, il faut sélectionner d'autres serveurs avant d'accéder à celui qui nous intéresse. Pourquoi ? Pour brouiller les pistes ! En effet, le hacking étant ce qu'il est, les entreprises victimes de nos méfaits vont tout faire pour nous arrêter, à commencer par savoir qui on est en nous traçant ! Comment nous tracent-ils ? En remontant la connexion qui semble curieuse, notamment si elle semble être en train d'attaquer les codes d'accès du serveur. Et que cherchent ils en nous traçant ? Notre adresse IP. Rien d'extraordinaire jusque là, si notre adresse IP n'était pas contenu systématiquement dans les logs. Les logs, c'est l'historique des actions menés sur un serveur. C'est là que les choses se compliquent. Chaque serveur a un système de log, mais le système de traçage est tel qu'il faut principalement se méfier du premier serveur auquel on se connecte dans notre petite route au serveur ciblé. Pro Tip : Pour le premier serveur de votre route, prenez toujours InterNic. Son log n'est pas systématiquement surveillé, et son mot de passe n'est pas remis à jour continuellement. La boîte à outils du parfait hacker doit donc contenir au plus vite : Le password_breaker pour briser l'accès des serveurs, le Trace_Tracker pour nous indiquer le temps qu'il nous reste avant que les administrateurs des serveurs ciblés nous choppent, et le log_deleter afin de supprimer toutes traces de nos méfaits (c'est primordiale !).
L'ennemi numéro 1 du hacker est le train train quotidien qui mène aux automatismes qui mènent aux erreurs d'inattentions qui mènent tout droit en prison. Les missions du début sont très répétitives et très faciles. Plus on avance dans le jeu, et plus les missions sont exigeantes envers nous. Mais surtout, plus on avance dans le jeu, et plus on est libre, si bien que le jeu s'apparente au final à une sorte de sandbox nerdesque au possible. Parce qu'il faut le reconnaitre, Uplink est vraiment un jeu de gros geek anarchiste. Car les true hacKeRs ReBelZ ne se contentent pas de remplir des missions pour ces pourritures d'entreprises, ils préfèrent upgrader leur ordinateur et semer le chaos avec leurs copains hackers afin de déterminer qui est le plus grand des hackers (mais aussi le plus riche en fait). Pour ce faire, le hacker obèse moyen va bien vite se lasser de ces petites missions, et va donc s'attaquer à plus gros, comme par exemple, le hacking de compte bancaire ! Après avoir repéré un compte bien juteux, il va faire en sorte qu'un virement soit effectué sur son compte, et bien vite après, effacer toute les traces laissé. Car sinon, les conséquences sont terrible, genre, la saisie de votre gateway, et le game over qui s'ensuit. Et c'est là le point culminant de la difficulté dans Uplink : lorsqu'on a game over, on a vraiment game over ! C'est-à-dire qu'il nous reste alors plus qu'à tout recommencer du début ! Radical pour un jeu relativement assez long. Il peut aussi choisir ses missions, et en conséquence de ses actions et de son influence sur les entreprises, jouer à la bourse ! Ingénieux et ignoble !
Le jeu a bien une fin. Alors qu'on monte en niveau petit à petit, une sombre histoire de conspiration se fait découvrir, où un certain virus Revelation serait sur le point de détruire l'Internet ! Quel va être notre place dans ce conflit ? Car bien sûr, on va mêler notre nez dans tout ça, n'est ce pas ? Le jeu se transforme alors en enquête où on doit investir les serveurs louches du web qui contiendrait des informations et des fichiers important. Il faut dire qu'il y a des histoires d'assassinats bien louches qui montrent bien que c'est chaud pour les agents d'Uplink aussi.
Mais je ne vais pas tout raconter non plus. Le début d'Uplink reste avant tout des missions à accomplir. La principal difficulté ne va pas être la résolution du problème, mais de savoir comment on va y parvenir (nuance fastidieuse). Alors lorsque le tout est en anglais (pas toujours bien écrit, de surcroit), la tâche est loin d'être aisé. Le problème, c'est que la notion de fun de ces missions va être très personnelle. Elles restent malgré tout très répétitives, où la seule véritable notion de fun va être la panique qu'elles engendrent vis-à-vis de l'accomplissement de taches très précises alors qu'on est tracé. C'est assurément original, mais pas forcément très fun, surtout lorsque la mission en question n'offre aucune tension. Autre exemple : lorsque les missions en question deviennent vraiment dur. Je pense notamment aux attaques de système en Lan, sorte de puzzle game prise de tête comme pas permis. Mais, hé ! C'est ça le hacking !
En conclusion, Uplink nous met dans la peau d'un hacker qui va se retrouver au sein d'une incroyable conspiration mondiale. On doit se faire une place dans ce milieu en accomplissant des tâches ou en projetant nous même nos propres attaques, mais attention aux retombés si on se fait prendre ! Le monde d'Uplink est dur, et seul sont autorisé les nerd qui ne craignent pas ce que l'on peut considérer comme les game over les plus rageant de l'histoire du jeu vidéo. Le principal reproche alors à faire à Uplink est que les missions ne sont funs vraiment que pour certains, si bien que l'intérêt principal du jeu reste d'avoir l'impression d'être un vrai hacker, à bidouiller des serveurs à coups de commande Console et d'effet Matrix, que de s'amuser à 100%.