Jeu terminé en un peu moins de 20 heures.
Présenté comme un mélange de jeu d'enquête et de Visual Novel, le jeu nous propose d'incarner Azami, une jeune femme qui, perturbée par sa capacité à voir des fantômes, décide de quérir l'aide du centre de dissolution des mythes urbain (abrégé UMDC à l'avenir), et se disant que cette capacité peut être bien utile, le directeur la "recruter" en tant qu'inspectrice principale.
Autant crever l'abcès tout de suite, le jeu n'est vraiment pas un jeu d'enquête comme la com pourrait le laisser penser.
Toutes les phases d'enquêtes sont extrêmement simples, ne vous demandant généralement que de réciter des éléments déjà décris plus tôt, en choisissant parmis 3-4 choix d'un QCM (avec aucune conséquence en cas de mauvaise réponse), et la difficulté de ces phases reste au niveau des premières affaires d'un Phoenix Wright, et on arrive généralement à la fin des affaires sans avoir fait chauffer la matière grise.
La seule petite originalité de ces phases, étant qu'en plus des enquêtes de terrain classique, il faudra également effectuer des enquêtes sur les réseaux sociaux afin d'en savoir davantage sur la victime et son entourage.
En bref, il vaut mieux prendre UMDC comme un visual novel avec une ambiance mystère horrifique, et ça tombe bien parce que de ce point de vue là, il est réussi.
UMDC est divisé en 6 chapitres, chacun se centrant autour d'une rumeur en particulier, où Azami, aidée de sa collègue Jasmine, devra récupérer des indices et des témoignages afin de découvrir le fond de l'affaire, le tout, sous fond de prophétie apocalyptique et de secte terroriste.
Et le tout est très plaisant à suivre, le côté occulte permet d'avoir des affaires très différentes les une des autres (Des fantômes qui se planquent, des objets maudits qui rendent fou, des gens qui disparaissent dans des dimensions parallèles etc... ), et permet d'ajouter un côté horreur bien dosé.
Les personnages, sans être les plus complexes du medium, sont bien écrits, et en particulier les commentaires sur les réseaux font particulièrement vrai.
Le tout est illustré par du pixel art trés joli et généreux en CG, et par des OST qui, sans être des bangers absolu, plongent tout de même bien dans l'ambiance.
Le jeu est disponible en français, et c'est très bien traduit, malgré deux-trois coquilles (comme des dialogues où il manque des espaces, ou une unité de lutte contre les menaces Antiterroriste).
Le seul autre bémol que je trouve au jeu(outre ces phases d'enquêtes qui volent pas bien haut) c'est qu'il n'existe aucune option pour rejouer un chapitre en particulier.