RIen à voir son prédécesseur somnifère, Watch Dogs 2 immisce enfin le fun dans sa formule de GTA des hackeurs. Chicago est remplacée par San Francisco et devient une aire de jeu qu'on a constamment envie de creuser, photographier et découvrir sous tous les niveaux : au sol, dans les airs et sur les toits. Les quêtes annexes invitent intelligemment à la collectionnite en demandant de faire le touriste, de capturer des situations insolites, jouer les Uber, graffer ou faire des courses de drones, de karts et de motos.
Sa ville est primordiale mais son point de vue et ses personnages permettent aussi au jeu de passer dans une autre dimension avec une légèreté proche de sa référence principale, même si la répétition de la quête principale nous rappelle que nous ne sommes pas chez Rockstar. On se demande pourquoi nous n'avons pas accès à un appareil volant, autre que le drone. Ce qui aurait peut-être ajouté un peu de variété aux missions. L'infiltration est nettement plus réussie et accessible via le drone aérien mais la jouer pacifiste requiert énormément de patience quand on voit le nombre d'ennemis que contiennent les derniers objectifs du jeu.
En somme, WD2 relance une franchise en boostant son décor, ses personnages et son histoire. Un changement pas si radical qui ressemble au virage qu'avait réussi à prendre Assassin's Creed à l'époque. A voir si la suite est prometteuse ou si comme les hommes à capuche, les hackers vont se casser la gueule.