Watch Dogs 2 m'a été offert avec ma nouvelle carte graphique, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a, comme son aîné, au moins l'avantage d'être un excellent jouet pour tester une machine. Mieux optimisé, il n'en reste pas moins gourmand mais affiche un rendu assez impressionnant.
Pourquoi commencer par ça ? Car c'est ce qui m'a poussé à jouer à Watch Dogs 2. Au départ, il ne faisait pas spécialement parti de mes priorités pour la fin d'année, mais le bon goût du gratuit m'a poussé à l'essayer.
Au départ : agréable surprise. Le jeu se prend moins au sérieux et un peu de second degré ne fait pas de mal. Surtout que ce second degré n'empêche pas le jeu de porter des messages plus fort sur pas mal de thèmes, notamment le traitement des informations personnelles.
Dans le gameplay, cela se retrouve avec une conduite plus fun, aux collisions plus permissives, et des missions aux situations bien plus insolites et légères que dans le premier opus.
Sauf que voila : à force d'être légères, les situations perdent pas mal en enjeu, et c'est bien le reproche principal que je ferais à Watch Dogs 2 : c'est plat. Pas d'enjeu, pas de grands moments marquants, bref : tout sauf marquant. On se retrouve devant un énième titre Ubisoft, certes plus maîtrisé que jamais, mais à la formule déjà bien usée.
On notera quand même une dimension infiltration bien plus poussée, plus assumée, qui rend le titre assez agréable. On en vient même à regretter la possibilité de passer en action car ces phases sont ratées. Tout ça donne finalement l'impression que Watch Dogs 2 transporte de nombreuses bonnes idées, confirme une tendance à l'infiltration plus qu'intéressante, mais se retrouve bloqué dans le modèle Ubisoft.