Petit topo sur la situation, j’avais déjà essayé de faire le jeu lors de sa semaine de sortie, mais différent bug graphique m’avais stoppé net.
Sans rancune, je relance le jeu quelques mois plus tard, la situation semble avoir était arrangé par plusieurs patch puisque dès maintenant tout tourne impeccablement sur ma machine en 2K, option graphique à fond et ce bon 60 FPS qui ne toussote jamais !
Le jeu semble bien optimisé au final, ou parce que pas très beau techniquement, va savoir..
Donc pour résumé les faits, on suit ici toujours ce bon William Blazkowicz dans une suite direct du premier volet rebooté de la série.
Le pitch reste toujours le même, les nazis sont vainqueur d’une seconde guerre mondiale uchronique et il va falloir se battre pour libérer une Amérique oppressé par l’ennemie.
S’articulent autour du même concept que son prédécesseur pendant une petite dizaine d’heures (mode difficile) , on est donc toujours en face d’un FPS nerveux et décomplexer porté par une narration soutenu dans des level à la fois linéaire et semi-ouvert
Il s’agit ici déjà d’un des premier souci du jeu, la construction des niveau.
Terriblement ennuyeux et plat, ils sont trop souvent construit autour du même principe de petit couloir menant à une salle plus importante. Le jeu n’est jamais surprenant de ce côté-là et instaure une routine plus que gênante au fil des combats.
Échauffourées heureusement très agréable et rythmé porté par un panel d’arme peu fourni mais qui a de la patate, le jeu offrant la possibilité de porter une arme dans chaque main, ce qui renforce beaucoup cette aspect.
Malheureusement les fusillades nous heurtes à des autres souci du jeu, son IA.
Débile, attentiste et profondément perdu dans leur pensé, les ennemis du jeu ne sont finalement qu’une menace dû au fait qu’il sont très souvent nombreux et attaquant à l’infini tant que le chef de section n’ai pas était éliminé. Leur attitude nous donnerai presque envie de les prendre en pitié ces nazis, un comble !
Heureusement pour lui, Wolfenstein II n’offre pas uniquement la possibilité de se castagner mais apporte son lot de séquence scénarisé et de mise en scène plus ou moins inspiré.
Gros pan du jeu, la narration se voie ici porté par une direction artistique de qualité, au personnages haut en couleur et par une version française de haut volé entaché malheureusement par un synchronisation labiale complètement foiré et retirant beaucoup à l’immersion.
Petite point subjectif de ma part, j’ose avoué avoir détesté le ton général du jeu, flirtant entre humour noir, violence gratuite et blague bas de plafond (la scène avec Hitler, malaisante au possible !)
Je ne tiendrai pas rigueur au développeur sur ce point, étant donné la subtilité de chacun mais j’ai trouvé très bancal ce qu’essaye de raconter le jeu.
Néanmoins, tout cela est supporté par une bande son de qualité, varié et toujours présente pour rythmé l’action ou la mise en scène.
Finalement assez déçu du résultat final, ayant était conquis par la prise de risque de l’éditeur en ressortantr les FPS du passé pour les remettre au gout du jour jusqu’à l’apothéose qu’est l’épisode de DOOM sortie en 2016.
Je reste pourtant perplexe face à cette production, beaucoup trop absurde avec son propos et son gameplay. Le jeu n’étant jamais réellement défoulant, jamais prenant, un ressenti de vide ludique alors que le tout semble remplie de bonne intention, dommage !
Ce qui va :
- Gunfight percutant..
- Direction artistique qui envoi
- Narration/Mise en scène/Dialogue de qualité
- Sonorité qui claque
Ce qui va pas :
- ...mais trop souvent mal rythmé
- Level design plat et sans saveur
- Une IA d'un autre temps
- Synchronisation labiale qui fou le camp
- Contenu assez léger
- Techniquement pas très beau