Fastidiocratie

Ce jeu est rustique, austère, manque de finition, n’a pas été ou a mal été testé.

L’ergonomie est archaïque. Les menus sont mal pensés. On ne peut pas finir un des tutoriels suite à une des mises à jour.

On s’arrache les cheveux à micromanager des choses qui devraient être automatiques, ou dont l’automaticité est défaillante. Le pathfinding de la population est atroce, les gens préfèrent mourir de faim plutôt que de marcher plus de 300 mètres. La fonction des bâtiments n’est pas bien explicite et on a tendance à tâtonner. Le jeu est lent, oui une centrale nucléaire ne se construit pas en cinq minutes mais quand même. Les tracés (routes, rails, canalisations…) sont laborieux. On est incité à établir plusieurs villes, mais on en est dissuadé parce qu’on n’a pas envie de se refarcir les mêmes tâches redondantes.

Les musiques rendent dingues à la longues, mêmes celles de mes jeux Mega Drive étaient plus agréables à l’oreille.

Ce jeu n’est pas complexe pour les bonnes raisons, un jeu exigeant ne doit pas pour autant oublier d’être ludique. C’est comparable à Dark Souls, sauf qu’au lieu des bosses gargantuesques, on doit se battre contre les mécanismes du jeu.