World of horror, le jeu fais par un seul polonais s’inspirant des piliers de l’horreur japonaise tel que Junji Ito ou des maîtres comme Lovecraft. En effet le jeu regorge de référence plus ou moins directes dans ses ambiances cryptiques et sa manière d’horrifier des situations banales qui peuvent pourtant paraître naturelle. World of Horror à le droit à des graphismes en pixel art réalisé sur paint et bordel que c’est simple, mais tellement efficace. Ça contribue si bien aux récits, au côté glacial du jeu vidéo et contrairement à ce qu’on pourrait le croire les musiques dynamisent bien cet ensemble et harmonisent tout le concept.
Au premier coup d’œil l’interface paraît très brouillonne : des menus dans des sous menus qui ont eux aussi une interface et des fenêtres qui s’ouvrent quand on passe sa souris dessus… oui c’est un peu décourageant aux premiers abords. Pourtant c’est très simplifié quand on s’y penche parce que tout est bien regroupé et aucune info est inutile. En fait, on a le droit à toute une interface RPG sur une seule fenêtre avec les stats de son personnage dans un coin, son inventaire à côté, ses malus… et vous serez surpris de voir à quel point le système est complet ! Et qui à déjà vu un jeu comme ça ? Un visual novel like / rogue like / rpg tour par tour ? Je trouve ça assez fabuleux comme expérience !
Le jeu fonctionne de cette façon si on se penche sur la manière « normale » de jouer à World of Horror : Vous commencez dans un village atteint d’une malédiction aléatoire qui influe sur la totalité de la run et vous devrez résoudre 5 énigmes choisis aléatoirement avant d’entrer dans la zone finale. La aussi l’aléatoire prime parce que pendant votre enquête où vous dirigerez votre personnage de lieu en lieu en cliquant sur des petites cases, des événements aléatoires peuvent survenir comme des lancer de dés qui utiliseront vos stats pour vous accorder ou non un bonus, des items ou juste vous pomper votre santé si vous êtes malchanceux. Dans le pire des cas, vous pouvez tomber sur un ennemi agressif et la un combat survient et il y a même des boss parfois en fin d’enquête ! Vous l’aurez compris, l’aléatoire e est fort présent, d’où le côté rogue like dont je parlais.
Même si j’adore ce jeu et que je me sens particulièrement visé par ce genre d’ambiance macabre, je suis convaincu qu’il ne touchera pas tout le monde déjà par sa fausse complexité qui aura du mal à introduire pas mal de mondes. Personnellement je le trouve très original et j’aime bien y revenir de temps en temps, de me replonger dedans et d’encore découvrir quelques éléments ou même écouter l’ost parce qu’elle est vraiment vraiment excellente et propre à elle même.
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