Après une succession d’extensions aux enjeux ridiculement épiques où les joueurs affrontent des menaces cosmiques mettant en péril l’équilibre de l’univers tout entier ou des dragons dont un battement d’aile suffit à ravager le monde, Battle for Azeroth est un rafraîchissant retour à des histoires plus simples comme on en trouvait au début de Vanilla.


(La même critique, avec des images)
https://ezhaac.com/fragstories/critique-world-of-warcraft-battle-for-azeroth/


Des problèmes et des enjeux locaux, à échelle humaine, de la politique, des trahisons, et surtout des personnages qui s’aiment, se détestent, se trompent et se manipulent, des rancunes, de la gratitude. Personnellement, j’ai beaucoup plus de facilité à me sentir concerné que quand on me confronte pour la énième fois à la destruction imminente de toute vie sur Azeroth.


Alors je sais que ça se corse un peu comme les dieux anciens se pointent et j’imagine que les raids ont des enjeux galactiques aussi ridicules que d’habitude, mais à l’échelle du leveling, c’était un agréable retour aux sources.


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Le ton est beaucoup plus léger que sur Legion, avec des personnages comiques, de fréquents changements de tons où on passe d’histoires sérieuses et dramatiques à des moments d’action romanesque à la Indiana Jones ou parfois même de la franche comédie. Certains arcs sont tout de même très sombres, à l’image de tout l’ouest de Drustvar, côté Alliance, et c’est cette versatilité qui rend l’extension aussi plaisante à parcourir.


Ayant joué à cette extension après le début de Shadowland, je ne juge ici que le leveling, mais aussi les très longues séries de quêtes ajoutées au fil des patch pendant deux ans. Ces séries servent aujourd’hui à débloquer les nouvelles races jouables et c’était un vrai bonheur de rattraper mon retard de cette manière, avec moult péripéties scénarisées, plein d’environnements à explorer, de nouveaux personnages et une abondance de cutscenes toujours aussi bien mises en scène.


Ces séries de quête m’ont aussi fait passer dans 5 ou 6 donjons différents (que j’ai pu soloter sans trop de problème en Prêtre ombre) et ont vraiment fait office de récapitulatif interactif d’une extension que j’avais loupée.


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Forcément, je ne vais pas juger l’équilibrage du jeu, le PVP, les raids ou encore tout le système d’Azerite et d’expéditions qui avait été critiqué à l’époque. Au lieu de ça, je voudrais ajouter que les zones sont magnifiques, parmi les plus belles que j’ai vu sur le jeu, avec une mention spéciale pour Boralus qui est désormais de loin ma capitale préférée.

Ezhaac
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le 29 juil. 2021

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