Après une huitième mouture intéressante mais qui m’était tombée littéralement du bacquet, probablement décontenancé par une esthétique des menus trop austère, quelques oisives longues heures arcades sur des titres d’outre-tombe, revenus ces dernières années, plus vidéo-consensuels et moins exigeants que sont ceux de Criterion, la présente monture m’aura par dieu sait quelle légende de l’asphalte et de la terre fait renouer avec mon amour du rupteur des années McRae et des "Maitres du code".
Malgré un support prêtant à sourire et non propice à supporter les ajustements techniques il m’aura fallu céder à quelques concessions, car oui sur Switch on omet les paysages verdoyants et la nature luxuriante pour ne se concentrer que sur ce qu’il reste… plus grand-chose des décors d’origine et la spéciale. Que critiquer ici si ce n’est ce qu’il reste des coupes drastiques qu’aura dû opérer Kiloton ? la conduite est dynamique, prenante et je me suis surpris à apprécier la progression typée "léger RPG" qui aura fait l’identité de la franchise entre les gants du développeur français. De WRC 3, junior à WRC mais surtout au travers des quelques courses légendaires revenant sur les grands noms de la mécanique de ces… quarante… cinquante années de rallye j’ai aimé passer les rapports mais bien au prix de quelques concessions.