Destiné à prendre la poussière
Ouuuuuuuh que c'est nul !
Dès les premières minutes, on se rend compte que la dernière adaptation vidéoludique des Mutants Marvel ne sera pas du grand art : graphismes un peu dépassés (même si la ville - San Francisco sans les cotes - a de la gueule dans la première scène), animation des personnages loin des Uncharted et consorts mais jusque là, le jeu peut s'avérer fun !
Et puis arrive la prise en main : deux boutons de coups, pas de combos (ils seront à débloquer, au nombre de 3, opulence quand tu nous tiens) et une facilité confondante. Il faudra terminer la moitié de l'histoire (les 4 premiers actes donc) pour que ça se corse un peu... si vous jouez en mode X-Treme. Le mode X-Man est sans intérêt : il se termine en 5 heures. Pas moyen de prendre son temps, de faire des missions annexes, on avance en suivant des scripts, on peut choisir entre 3 pouvoirs par partie (pas possible de tout cumuler) et entre les X-Men et la Confrérie des Mutants de Magneto. Ce qui ne change quasiment rien à l'histoire de toute façon.
Trois pouvoirs, trois personnages jouables : projection d'énergie, projection d'ombres ou membres couverts d'obsidienne à attribuer à une footballeur US crétin, une Japonaise clandestine ou un membre des Purificators (les méchants). Voilà voilà, c'est palpitant, passionnant et pas du tout buggé. On pourra customiser notre perso grâce à des X-Genes ramassés pendant le jeu et ainsi piquer certaines caractéristiques à la dizaine de héros/ennemis fournisseurs...
La caméra a cette tendance des mauvais jeux à se foutre là où tu ne veux pas, impossible de sauter et tirer en même temps, on finit par marteler X et Y comme un débile en obtenant en plus des résultats. Les ennemis sont au nombre de 6 ou 7 pour TOUT le jeu et seuls les robots façon Robocop et les lance-flammes s'avéreront un peu agaçants (parce qu'une fois qu'on a pris un coup, il est difficile de se sortir de leurs tirs).
Quant à l'histoire... Un prétexte, sans surprises, sans révélation, on y croise quand même quelques personnages modernes qui nous changent des sempiternels Wolvie & co...
En un mot comme en 100 : on ne va pas en vouloir à Activision de ne pas avoir sorti le jeu en France.