De la rareté d'avoir un jeu honnête.

Yakuza 5, ou l'histoire d'une arlésienne en Europe. Sorti en 2012 au pays du soleil levant, Yakuza 5 a mis 3 ans à pointer le bout de son nez dans nos contrées.
Le premier détail frappant, c'est la beauté du jeu en comparaison du 4 sorti 2 ans auparavant (2010). L'animation, les cinématiques, les lieux, tout est plus beau que jamais, et on sent que la PS3 signe son testament avec ses derniers soupirs.
Question gameplay, on reste sur la recette "old school" qui fait la saveur et le succès de la série, la difficulté est correctement dosée. La phase "jeu de rythme" ou on incarne Haruka coupe peut-être trop avec le reste, et, à mon sens, dure trop longtemps, mais l'on reste face à un bijou de gameplay, jouissif, nerveux et infini dans ses possibilités.
Enfin, le gros point fort de ce Yakuza, c'est sa durée de vie. Le scénario est captivant, et jouer du point de vue de chaque personnage le rend intéressant sous bien des angles. La durée de vie, entre quêtes annexes, mini jeux, et scénario principale est à proprement parler colossale, et il faudra bien 150 heures à qui compte viser le 100%.

Bref, un jeu complet, au contenu varié et dantesque qui saura ravir les fans de la série, et qui signe une belle fin en Europe pour une console qui a porté bien des chefs-d'oeuvres.