"I can feel the stats goin up!"

Une licence que j'ai longtemps boudé. Je n'aime pas les beat'em all et je m'ennuie de l'univers Yakuza. Mais celui-ci... Qu'elle surprise!

J'ai envi de mettre de côté tous les défauts que l'on pourrait trouver au titre.

Oui, le début est un peu long. On comprend direct que le titre va être très bavard et on en redoute déjà les quêtes annexes aux personnes insipides. Il y a beaucoup de combat et ils peuvent tirer en longueur, notamment via certains sacs à PV. Quelques passages dans le scénario qui sont juste ignoble d'absurdité.

Puis... On se retrouve face à un RPG tour par tour, aux mécaniques ingénieuses accompagné d'une histoire poignante. Chose que je n'ai plus vu depuis belle lurette.

Le personnage principal, Ichiban Kasuga fait à lui seul l'intérêt du scénario.

Il m'a profondément touché et on voit le monde par ces yeux. Un héros de shonen un peu basique, qui va finir par lier les gens entre eux, mais qui voit le monde comme un immense RPG. Décrochant une batte de baseball du sol, il va se sentir comme après avoir retirer l'Excalibur. Approchant d'une base mafieuse, il est comme face au château du roi démon. Dès qu'il progresse dans la vie, il sent ces stats monter.

Il invite les gens autour de lui à voir les choses sous cet angle et ça rend le monde tellement plus magique. Je me reconnais énormément là dedans. Oui des fois dans la vie on a pas de chance, ou on ose pas dire qu'on a tous simplement été une merde et qu'on mérite le malheur. Ichiban nous invite à nous relever et à augmenter notre XP pour aller de mieux en mieux.

Un vent de fraicheur, qui invite n'importe qui à voir le monde sous cet oeil enfantin et motivant.

J'ai ce besoin d'avoir un RPG classique sous le coude. Dans les périodes de farm, y'a rien de mieux pour profiter d'un bon livre audio en parallèle et ce jeu m'aurais tenu 130 longues heures. Avec peut être 50h ou 60h pour la quête principale. Je n'ai pas l'habitude de parler comme d'un jeu, mais j'ose mettre en évidences le nombre d'heure ici car c'était digne d'un jeu estampiller Yakuza, comme j'ai l'habitude d'en entendre parler.

Parce que c'est très varié comme expérience.

Marre de farmer? Va donc jouer à un mini jeu pour avoir des points à échanger contre des objets et améliorations utiles. Ou va donc avancer dans l'histoire! Il y a une synergie entre tous ces trucs qui m'a été très agréable. J'avais le sentiment d'avoir toujours milles choses à faire.

Personnellement, j'ai du mal à rester plus d'une heure, voir une heure et demi sur un jeu. J'ai besoin de pause et de varier les plaisirs. Yakuza a lui seul a su me contenter, j'avais toujours mille et une chose à traficoter partout et le jeu m'a bien récompenser. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a l'air de devoir se jouer, sans quoi vous risquez d'être à la ramasse en terme de stats.

L'aspect jeu vidéo intra diégétique qui nous laisse nous balader dans un environnement urbain pour y voir quelque chose de bien plus colorer et magique m'a envouter et tous ces combats et ces activités ont fait de ce quartier virtuel, mon quartier.

J'ai même ressentit le petit blues quand on termine à 100% un jeu qu'on a adoré. Quand on se dit qu'on ne ressentira peut être plus jamais ce qu'on vient de vivre, avec nostalgie. J'ai tenu à récupérer tous les bidules, farmer à fond et finir tous les défis les plus compliqués par amour pour ce jeu. J'en redemande et j'aurais voulu beaucoup plus de choix de classes pour