Yakuza Zero
8.1
Yakuza Zero

Jeu de Ryû ga Gotoku Studio et SEGA (2015PC)

Zero est le premier Yakuza auquel j'ai joué, et le prequel de toute l'histoire qui suivra. Il s'est très vite imposé comme un de mes jeux favoris toutes catégories confondues, et même en continuant de découvrir la suite, il me paraît être indétronable. Zero me servira inévitablement de référence pour juger tout les opus précédents et suivants de la saga - même si c'est injuste pour les plus anciens - et même certains des plus récents.


Yakuza Zero (comme Yakuza 5, Kiwami 1 et Ishin!) utilise un moteur hybride dévelloppé entre le Kenzan Engine de Yakuza 3 & 4 et le Dragon Engine de Kiwami 2, Yakuza 6 et les suivants. Le combat est-il aussi fluide ici qu'avec le Dragon Engine ? Absolument pas. Le skill tree et ses aptitudes divisées par style de combat géré via des insertions de cash peut-il sembler étrange ? Au début, un peu, mais au moins c'est cohérent, contrairement au premier Kiwami qui tentait de changer le système mais pas assez pour le rendre attachant. Et puis, cet afflux permanent d'argent corresponds bien à la période du "miracle économique" des 80s japonaises que le jeu retranscrit (et exagère) à merveille.


Ce qui crée une telle abondance de charme dans cette oeuvre, c'est sa capacité à osciller sans contradiction aucune entre le thriller noir qui constitue sa quête principale, très clairement et efficacement inspiré des films de Yakuza classiques à la Kenji Fukasaku (réalisateur de la série des "Battles without honor or humanity"), et l'océan souvent déjanté de contenu secondaire disponible, qu'il s'agisse des innombrables side quests inoubliables ou des véritables "jeux dans le jeu" que sont la gestion du Cabaret Club pour Majima et celle de l'agence immobilière pour Kiryu. Sans oublier nes nombreux "mini jeux" et autres manières de s'occuper in-game (fléchettes, jeux d'arcade, bowling, billard, casino, téléphone club et j'en passe des meilleures) qui participent à cette impression saisissante d'un jeu qui, bien que vieux de dix ans déjà, se révèle, et ce même après la fin de sa quête centrale comme étant éminément vivant, tentaculaire, presque infini.


Une pépite absolue, pour une raison simple : Yakuza 0 est immersif à souhait. Un jeu dans lequel, même si ce n'est pas techniquement un RPG, on à l'impression de vivre au quotidien. Ca tombe bien, de tout les opus de la série, c'est probablement le plus long à compléter à 100%.


Tant mieux. Je le garderais installé pour toujours.

-Absalon
9
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il y a 2 jours

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