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Ys est une saga dont je n’avais absolument pas connaissance avant de lancer son premier titre. Reposant sur une trame simple de héros amnésique et de cité oubliée, son univers restera énigmatique tout le long du jeu. A un point même où j’ai eu l’impression qu’il était quasiment obligatoire de lancer Ys II pour en comprendre le fond, deuxième titre constamment vendu en pack avec le premier dans les versions qui sortiront après l’original.


Ce qui frappe après les premières minutes de jeu, c’est son système atypique de combat. M’attendant à un tour par tour ou à un gameplay à la Zelda old school, je ne m’attendais certainement pas à devoir foncer en diagonale dans les ennemis à toute berzingue pour infliger des dégâts. En effet, pour combattre, c’est bourrer dans les ennemis qui s’avèrera la méthode de prédilection, et ce accompagné de plusieurs musiques très groovy qui font sourire tant elles mettent la bonne ambiance, mais semblent totalement hors de propos avec l’histoire et le style graphique du jeu.


La courbe de difficulté dans le jeu est clairement erratique. On se retrouve à osciller entre le lattage en règle de notre personne par un pauvre chien rouge, à la destruction d’une armée de gobelin en quelques secondes, avec pour seule variable vingt minutes de jeu, pour ensuite rencontrer un mur de difficulté à nouveau, et la boucle se répète. Le pire moment a été face au fameux boss chauve-souris. En effet, pour espérer pouvoir le battre en moins d’une heure, il est absolument vital de posséder le meilleur équipement disponible. Et malgré cela, c’est une trentaine d’essais qui seront nécessaire avant de pouvoir en voir le bout, tant son paterne semble avoir terminé les rêves de bon nombre d’enfant à l’époque de la sortie du jeu.


Cette musique entrainante à fond la caisse, cette difficulté complètement aux fraises et le personnage Adol qui parcourt le décor en courant pour sa vie tel un dératé me laisse un bon souvenir pour un jeu. Bien que les allers et retours pour obtenir certains objets nécessaires à avancer dans un dernier niveau complètement labyrinthique n’étaient pas vraiment nécessaires.


Hâte de faire Ys II pour comprendre de quoi ça parle.

JohnJDoe
6
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le 19 mars 2023

Critique lue 19 fois

JohnJDoe

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