Alors que les zombis commencent à lasser le public, Ubisoft nous (re)sort un nouveau jeu sur ce thème. Zombi est donc un portage de la console Wii U et ça ce voit. On aurait pu espérer une petite refonte graphique qui utiliserait la puissance des PC d'aujourd'hui mais il semblerait que cela soit passé à la trappe.
Graphiquement Zombi est très moche mais en plus rien ne dégage des zones explorées. Les pièces sont presque vides, on se déplace dans beaucoup de couloirs qui se ressembles et les jeux de lumières sont pauvres et mal utilisés.
Le jeux étant très sombre, on utilise souvent la lampe torche mais là encore cet objet n'est qu’anecdotique. On peut la laisser allumée tout le temps sans que cela ne change quoi que ce soit à sa façon de jouer.
Niveau "gameplay" le jeu reste un peu mou. On repère un "Z" et on lui matraque la figure avec une batte de cricket parfois jusqu’à 10 fois de suite, puis on prend le "Z" suivant et on recommence. C'est long et ennuyeux.
Les armes sont plus efficaces bien sûr mais elles font du bruit et les balles ne sont pas infinies, on préférera donc se reporter sur une arme contondante en comptant les coups pour passer le temps.
Le système de sauvegarde peu aussi énerver dans un premier temps. Seul le lit de la planque ou une couche présente dans chaque niveau permet de sauvegarder la progression et lorsqu'on a passer un long moment dans un niveau et que l'on doit quitter le jeu pour une raison ou une autre, il faut retourner à cet endroit pour ne rien perdre et cela peu agacer car du coup il faut prévoir du temps chaque fois qu'on lance une partie.
La mort peu être frustrante aussi car elle peu survenir à n'importe quel moment et rapidement. A chaque fois que je suis mort c'est arrivé en un coup et par un zombi qui m'est tombé dessus par surprise avec aucune chance de réagir et comme le jeu est mou la plupart du temps ça surprend.
Zombi ne m'aura pas emballé et ne m'aura pas fait peur une seul seconde. Quand on connait un peu l'univers des zombis on peu prévoir tout ce que le scénario à prévu comme rebondissement et on arrive à un niveau de lassitude extrême qui ma convaincu d’arrêter avant la mort cérébrale.