Les jeux de réflexion et autres puzzle-games ont cet avantage, si le principe est suffisamment attrayant, de devenir rapidement addictifs, voire obsédants. Pris dans cet engrenage, on aura tôt fait d'oublier qu'un jeu, ce n'est pas seulement un principe ni une idée, aussi géniale soit-elle : il faut aussi une réalisation qui tienne la route. C'est en cela que consiste l'énorme défaut de "Zoop". Certes, on ne déplorera aucun problème de maniabilité (encore heureux, c'est ici l'élément le plus important pour diriger votre "grappin"), mais on ne pourra que s'offusquer de la pauvreté graphique du soft (qui à ce niveau, nous ramène cinq ou dix ans en arrière), d'où découle un flagrant manque d'originalité. Ajoutez à cela des musiques et bruitages assez austères pour un produit de 1995 et des niveaux aussi peu nombreux que variés, et zoop ! Dans sa boite !