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Monsieur Aznavour : Emmenez-moi aux pays des biopics

25 octobre 2024 (Modifié le 25 octobre 2024)

L’hommage posthume à la carrière du chanteur d’origine arménienne avec le film Monsieur Aznavour, nous a inspirés à utiliser notre outil de streaming pour dénicher des biopics d’artistes issus du monde de la musique disponibles sur les plateformes.

De Bob Marley: One Love à Back to Black, retraçant le parcours d’Amy Winehouse, en passant par Maria de Pablo Larraín, présenté à la Mostra de Venise 2024, les biopics musicaux triomphent au box-office et auprès du public. Pourtant, ils ne sont pas toujours bien accueillis par la communauté SensCritique. Monsieur Aznavour ne semble pas échapper à ce constat.


Réalisé par le duo Grand Corps Malade et Mehdi Idir (Patients), le film retrace la carrière du chanteur devenu une icône française et une figure mondiale ayant influencé des générations d’artistes. Malgré une interprétation marquante de Tahar Rahim et une note tout à fait honorable sur le site, le film divise. Les avis oscillent entre hommage émouvant et manque d’audace artistique.



Pour :


  1. PatioNé décrit le film comme « merveilleusement bien réalisé » et partage que le biopic a suscité des émotions profondes : « Merci pour ces frissons et ces larmes. »


  1. Lanantaise a trouvé Tahar Rahim « bluffant » dans son interprétation d'Aznavour. Elle apprécie que le film mette en avant « la fougue et l’énergie d’Aznavour » tout en explorant « ses zones d’ombre. »


  1. Clmovies observe que l’image est « souvent très bien choisie » et souligne que les séquences émotionnellement fortes « captent le regard de celui qui admire, qui est touché, captivé. »


Contre :


  1. Sergent_Pepper regrette un manque d'originalité, qu'il qualifie de « star académisme », notant que le film suit trop les conventions des biopics récents, comparé à des œuvres jugées superficielles comme Bohemian Rhapsody.


  1. KingRabbit critique le début du film, qualifié de « rempli de clichés », et reproche le manque d’innovation, le trouvant un peu « académique et gentillet ».


  1. Hugowwww exprime un avis tranché en affirmant que Grand Corps Malade « a massacré Aznavour » en ne rendant pas justice à l’esprit du chanteur.


D’autres biopics musicaux à découvrir sans sortir de chez soi, trouvés grâce à notre outil Explorer Streaming.


WALK THE LINE de James Mangold



Avis SC : Ce film est marqué par la performance de Joaquin Phoenix, incarnant Johnny Cash avec une fidélité émouvante, tout en restant accessible à ceux peu familiers avec l’artiste. Reese Witherspoon, qui interprète June Carter, complète ce duo avec justesse. Certains spectateurs, comme Gaëtan Boulanger, estiment que le film « comble les fans de l’Homme en noir » en retraçant avec émotion la vie tourmentée de Cash, de ses débuts difficiles à son ascension et ses luttes personnelles. Cependant, certains regrettent un manque d’originalité dans le traitement : le film se conforme aux conventions du biopic, avec quelques clichés et une linéarité qui, selon eux, « s’attarde trop » sur des épisodes prévisibles pour les amateurs du genre.


BIRD de Clint Eastwood



Avis SC : Les critiques saluent unanimement Bird, notamment pour les performances et la mise en scène de Clint Eastwood. Forest Whitaker, incarnant Charlie Parker, livre une prestation intense, que certains qualifient de « meilleur rôle » de sa carrière. Le film dépeint avec sensibilité l’ambiance torturée du jazzman, sa créativité explosive et ses démons intérieurs. Ce portrait, jugé « poignant » par plusieurs, est une œuvre sensible dédiée aux amateurs de jazz et d’histoire musicale. Cependant, quelques critiques notent la longueur et le rythme lent du film, le rendant difficile à suivre pour ceux qui ne partagent pas la passion du jazz, malgré une atmosphère savamment reconstituée.


8 MILE de Curtis Hanson



Avis SC : Ce film culte des années 2000 est porté par l’authenticité et la performance d’Eminem, qui restitue la dureté de la scène rap des quartiers pauvres de Detroit. Ce semi-biopic est « une excellente photographie de l’environnement » de l’artiste, illustrant le parcours chaotique de Jimmy, alias B-Rabbit, qui tente de se faire un nom malgré son origine « white trash ». Le film est jugé percutant, en particulier pour sa représentation réaliste de l’univers du rap underground et des battles, offrant une sorte de « Rocky dans le monde du rap ». Néanmoins, certains reprochent au film un rythme inégal et un scénario parfois convenu, même si l’ambiance demeure immersive et captivante.


BOHEMIAN RHAPSODY de Bryan Singer



Avis SC : La communauté de SensCritique est partagée quant à ce film. La prestation de Rami Malek, jugée « impeccable », est applaudie pour avoir capturé l’essence de Freddie Mercury. Les scènes musicales grandioses rendent hommage aux morceaux emblématiques de Queen, offrant aux fans un moment de cinéma mémorable. Cependant, plusieurs critiques soulignent un manque de profondeur et une représentation quelque peu édulcorée de la vie de Mercury, rendant le biopic plus commercial que fidèle. Bien que la reconstitution historique soit jugée magnifique, le film est critiqué pour certaines inexactitudes et des simplifications dramatiques, qui atténuent des aspects plus sombres de la vie du chanteur.


I’M NOT THERE de Todd Haynes



Avis SC : La communauté trouve I'm Not There à la fois captivant et déconcertant. Ce film de Todd Haynes, où plusieurs acteurs incarnent différentes facettes de Bob Dylan, est salué pour son approche artistique audacieuse. Cate Blanchett brille dans une performance qualifiée d’excellente et d’innovante. Certains spectateurs admirent la façon dont le film transcende les identités multiples de Dylan, explorant ses facettes révolutionnaire, mystique et pop, constituant ainsi un hommage riche et complexe. Néanmoins, le film divise : certains le jugent confus et peu accessible, notamment pour ceux qui connaissent mal la carrière de Dylan. La narration fragmentée, perçue par certains comme difficile à suivre, et un rythme lent, sont parfois critiqués pour entraver l’immersion dans l’histoire.


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