10 Films cultes sans Oscar !!!

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LE GRAND FILM POPULAIRE – S’il est bien un film sur lequel la critique et le public n’ont jamais su s’entendre, c’est Les Evadés de Frank Darabont. Inexplicablement, alors qu’il figure toujours parmi les films favoris des internautes, quel que soit le site consulté, l’Académie des Oscars, en accord avec la critique, ne l’a pas salué. Il faut dire aussi que, cette année-là, il faisait face au géant Forrest Gump…

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LE FILM SANS FRONTIERES – Incroyable mais vrai : Sergio Leone n’a jamais remporté d’Oscar. Il est vrai qu’avec sa production italienne et ses acteurs américains, on n’a jamais su dans quelle catégorie le ranger. Aujourd’hui encore, bien malin qui pourra dire s’il vaut mieux voir ses westerns en italien ou en anglais. Quoi qu’il en soit, ce monstre de la mise en scène n’a jamais eu beaucoup de trophées à poser sur sa cheminée.

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LE HUIS CLOS CULTE – Le premier long métrage de Sidney Lumet n’a été nommé que dans trois catégories : meilleur acteur pour Henry Fonda, meilleur réalisateur et meilleur scénario. Les trois trophées ont été chipés par Le Pont de la rivière Kwaï, également reparti avec l’Oscar du meilleur film. Il y a des années où on ne peut pas lutter.

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LE FILM INCOMPRIS – Bien que, quinze ans après sa sortie, Fight Club soit encore célébré par toute une génération de spectateurs, il fut alors totalement boudé par la profession. La critique l’a descendu en flèche et l’Académie des Oscars ne l’a nommé que dans une catégorie : meilleur montage son. Cette année-là, un autre film démolissant le rêve américain a fait sensation : American Beauty.

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LE CHEF D’ŒUVRE HUMANISTE – La Vie est belle de Frank Capra est certainement le film le plus célébré de son réalisateur et un véritable joyau de l’histoire du cinéma. Pas un étudiant du septième art n’omettrait de le voir à plusieurs reprises. Alors que le film est nommé dans cinq catégories aux Oscars de 1947, il se casse systématiquement les dents sur un autre mastodonte : Les Plus Belles Années de notre vie de William Wyler. A vous de voir ce que vous en pensez.

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LE FRENCHY OUBLIE – Depuis quelques décennies déjà, Luc Besson et Jean Reno ne se présentent plus aux Etats-Unis. Avec leur film Léon, ils offrent un formidable rôle de méchant à Gary Oldman et révèlent Natalie Portman au public. Autant de raisons pour lesquelles Léon, adoré dans le monde entier, aurait dû remporter quelques statuettes. Résultat : pas une nomination aux Oscars, pas un César, rien.

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LE REALISATEUR MAUDIT – Si on vous dit qu’Alfred Hitchcock n’a jamais remporté d’Oscar de sa carrière, vous nous croyez ? C’est pourtant vrai. On aurait pourtant voulu, rien que pour Psychose, que l’Académie lui serve sa récompense sur un plateau d’argent. Pourtant, le maître du suspense est toujours rentré chez lui bredouille, ainsi d’ailleurs qu’un autre de ses camarades de jeu géniaux : Howard Hawks. Parfois, il ne faut pas chercher à comprendre.

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LE FILM ETERNEL – Considéré par certains comme le plus beau film jamais réalisé, Les Lumières de la ville n’a pourtant rien remporté en 1932. Il n’était même pas nommé aux Oscars. Il faut dire qu’à l’heure du passage au cinéma parlant, Charles Chaplin faisait figure d’outsider. Ce n’est qu’en 1940 que le personnage de Charlot finira par s’exprimer à voix haute, pour sa dernière apparition à l’écran. Les Lumières de la ville n’en demeure pas moins époustouflant d’inventivité.

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LE FILM TRANSGRESSIF – On le sait : Stanley Kubrick n’a jamais eu beaucoup de succès aux Oscars. Hormis les effets spéciaux de 2001 : L’Odyssée de l’espace et les quelques récompenses techniques de Barry Lyndon, ses films n’ont jamais fait pleuvoir de statuettes. Aussi, il est étonnant de penser qu’un de ses chefs d’œuvre, Orange Mécanique, n’a pas été récompensé, malgré ses quatre nominations. L’Académie lui a préféré, cette année-là, le non moins prestigieux French Connexion.

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LE FILM QUI AURAIT DÛ L’AVOIR – Qu’est-ce qui a pu arriver à Taxi Driver pour qu’en 1977 il loupe l’Oscar du meilleur film ? Ses concurrents : Network, Les Hommes du Président, En Route pour la gloire et Rocky. Le boxeur l’emporte par KO ! Martin Scorsese et sa Palme d’Or ont donc fait chou blanc à Hollywood. Mais le réalisateur peut dormir sur ses deux oreilles : c’est bien Taxi Driver qui est resté dans le cœur des cinéphile.