2005 en musique

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[Dark cabaret/Gothic Country]
Une énorme claque, et un album dont je ne peux d'ors et déjà plus me passer. Il y a du 16 Horsepower dans cet album, en moins sombre, en plus théâtral, mais en tout aussi envoutant ; une espèce de transe ininterrompue, que les morceaux soient solennels ou grotesques, lents ou rythmés, c'est fait avec une foi quasi-mystique en la musique. Rien à faire, cet album dépasse tout.

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[Heavy métal]
On a reproché quantités de choses à cet album. Trop classique, trop lent, trop dans l'ombre de Painkiller. Alors forcément, ça peut paraître incongru quand je dis qu'il s'agit de mon album de métal préféré, mais je n'en démordrais pas : arrogant et superbe, Angel of Retribution est plus varié, plus jouissif, plus envoutant que n'importe quel autre album, et constitue à mes yeux le sommet de tout ce qui contient une guitare saturée.

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[Rap/Punk/Variété]
Un modèle de construction. Il y a énormément de choses à dire sur cet album, j'y reviendrais sans doute sous peu.

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[Chanson française/Blues]
Anis est bien difficile à classer. Entre blues et reggae, son style est simple et décontracté et sa plume, douce et légère, n'hésite pas à aller voir du côté de l'argot pour en sortir mille-et-une merveilles.

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[Folk]
Ces russes sont fous.

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[Mathcore]
Ca crie, ça hurle, ça détruit les morceaux, hop, une rupture de ton par-ci, hop, un changement de rythme par-là, ça fonce, ça n'attend pas, ça ne se laisse pas apprivoiser, tu arrives enfin à le suivre et hop, il va déjà voir ailleurs. Nuclear. Sad. Nuclear. n'est pas un album facile. Mais c'est un album jouissif. Le premier morceau est en tout point exceptionnel, le reste paraît un peu en déça au premier abord, mais revèle son plein potentiel après plusieurs écoutes.

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[Chanson française]
Juliette est étonnante. Elle multiplie les tons, passant du comique au tragique et vice-versa, avec un naturel confondant. Elle puise à la fois dans la mythologie et dans la chanson réaliste. Même topo au niveau des genres : qu'elle aille voir du côté du tango ou des rythmes cubains, c'est toujours avec talent. Juliette le caméléon, qui, sur cet album, est au sommet de son art.

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[Death métal]
L'album où Gojira commence à maîtriser totalement leur style, et d'ailleurs le sommet du groupe pour pas mal de monde.

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[Klezmer]
Un album dingue, tout simplement, avec des morceaux qui naviguent entre les genres, parfois de façon relativement calme, parfois dans un pur pétage de câble, mais toujours avec cette volonté de tordre les schémas, de les mélanger, de secouer le tout et de voir ce qui peut en ressortir.

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[Blues-rock]
Un live aussi poignant, ça se trouve pas tous les jours.

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[Punk/Jazz/J-Pop]
Si vous en avez marre des groupes aseptisés, allez voir Midori, ça devrait vous plaire. Personnellement, je ne m'en suis toujours pas remis.

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[Metalcore]
Un autre grand album de guitares saturées, celui-là. Aussi brutal que lui permet ses 3 guitares, ce premier opus des Maylene possède en plus un petit côté sudiste qui fait toute la différence. Pour ne rien gâcher, il s'achève en apothéose, avec un des meilleurs morceaux de tous les temps, après 9 chansons d'une énergie sans égal.

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[Abstract hip-hop]
On est au cinéma. On s'installe sur son siège, tranquillement. Le film commence.
Wax Tailor n'a pas son pareil pour plonger dans une ambiance cinématographique à partir de 3 samples. Son album est nocturne et hypnotisant, avec quelques moments forts ; mais le reste, bien qu'en-déça, participe parfaitement à l'immersion dans cet album-univers, sombre et pourtant apaisant.

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[Folk]
Des instruments médiévaux, des motifs mélodiques très simples, répétés en boucle, et cette ambiance mystique... il ne faut pas grand chose pour rendre un album hypnotisant.

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[Reggae]
Patrice n'aime pas se cloisonner à un seul genre et va donc mélanger son reggae à de la soul, de la folk, du funk, tout en y imprégnant son propre style. Résultat, Nile est un de mes albums de reggae préférés.

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[Chanson française]
L'album où Robert a le plus développé sa mythologie, celui où l'influence du Moyen-Âge se fait le plus sentir, et aussi, sans doute, le plus personnel de son auteur...

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[Post-Rock]
D'une construction diabolique, cet album nous emmène dans les hauteurs, pour mieux nous faire redescendre, telle une météorite, jusque dans les profondeurs sous-marines...

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[Punk/Drum n'bass]
Cet album me fout une pêche d'enfer. Le mélange entre punk et drum n'bass est assez inédit et fonctionne terriblement bien, avec son lot de pistes jouissives au possible.

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[Punk/Garage rock]
Découvrir ce disque après I See Seaweed permet de mieux mesurer le chemin parcouru par les australiens. Si on en retrouve les prémisses, l'énergie, le goût de la démesure, on est face à quelque chose de beaucoup plus classique, qui ne bouscule pas les habitudes, mais les utilise pour livrer des morceaux ravageurs au possible.

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[Abstract Hip Hop]
La suite d'un "Something Wicked This Way Comes" en plus sérieux, moins foutraque, plus maîtrisé, moins jouissif, mais avec toujours de sacrés morceaux en stock.