2013

Annotation :

Un film tout en modestie.

Pas de jugements à l'emporte-pièce, pas de dénonciation au vitriol. Une vie difficile pour les femmes, mais pas nécessairement beaucoup moins pour les hommes. Et pourtant, toutes ces difficultés sont enrobées de la malice et de la légèreté de l'héroïne de qui on peut tout espérer.

Annotation :

Un film dont le principal intérêt a été documentaire de mon point de vue. L'histoire, plutôt convenue et assez peu cohérente ( la fin est assez incompréhensible il me semble) ne tient pas assez la route pour porter ce film.

Les conflits intérieurs des personnages, faute de choix, ne sont qu'effleurés alors que l'opposition de la tentation de faire le bien dans l'absolu, et de tenter d'améliorer relativement la situation aurait pu être passionnante.

Annotation :

Le fond de ce film est tout à fait passionnant, il m'a vraiment donné envie de lire le livre dont il est adapté.

L'héroïne est extraordinaire, belle et habitée, et elle incarne véritablement le film à elle seule. Malheureusement, je ne suis pas certaine que cela suffise : le film est long et surtout, il ne correspond pas à ce que suggère le sinopsis affiché dans la salle du cinéma par le distributeur...La relation avec le garçon est une part tout à fait mineure du film et ce n'est clairement pas la plus intéressante.

Ptêt que c'est ce qui distingue un critique professionnel d'un amateur, mais je ne sais pas dire ce qui manque vraiment dans ce film : mais quelque chose qui, au delà de mon cerveau, aurait touché mon coeur est incontestablement absent.

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Dieu que c'était loooooooooooong!

J'avais entendu beaucoup de mal de Russel Crowe, mais les gens avaient les oreilles bouchées quand Jackman égrenait ses interminables solos nasillards et plaintifs?

Il y a quelques bons moments ( la scène d'ouverture, la barricade) mais je me suis globalement beaucoup ennuyée, et je ne parle même pas de la pauvreté abyssale de la psychologie des personnages féminins, comme d'habitude chez Hugo ( voilà une chose pour laquelle on ne peut pas blâmer l'adaptation il me semble).

Heureusement que les Thénardier apportaient un peu de fraîcheur à ce monument de lourdeur.

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Mouais.

Bon, c'est toujours mieux que The artist. Ce n'est pas désagréable, mais ça reste anecdotique : on ne dépasse jamais le stade de l'exercice de style.

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Fuck les notes, je suis incapable d'en donner une.

J'ai adoré et détesté, flotté dans une extase mystique et été prodigieusement agacée de ce délire new age, éclaté de rire devant Jim Broadbent hurlant "Soylent green is people" et probablement pas assez pleuré.

Ma scène préférée est incontestablement celle où ils cassent toute la vaisselle. Voilà.

P.S : Halle Berry et Tom Hanks...Really?

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Revu à la télé.

Bon, j'avoue qu'un ou deux passages pontifiants m'agacent genre " les enfants sont le plus beau cadeau que Dieu nous donne" et patati patata.

Mais quand même, qu'est ce que c'est rafraîchissant ce film non réaliste, tout de travers, toutes ces scènes qui s'entrechoquent comme les glaçons. Tiens, rien que pour le titre, je lui donne un de mes petits césars personnels.

Et puis surtout, c'est hilarant.

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C'est fin, c'est drôle. Bref c'est bien quoi. Et Agnès Jaoui <3

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La partie espionnage peut passer, le scénario tient à peu près la route.

Ce qui coince vraiment, c'est l'histoire d'amour. Dialogue:" Jt'emmène où tu veux - Dans tes bras, ça me suffit pour l'instant". Putain mais on est en train de regarder Hélène et les garçons là ou quoi?

Je parle même pas de ces fameuses scènes de cul : alors oui, ils en font des caisses , mais c'est absolument pas excitant ! Et Cécile De France en femme fatale...Allons...Tant qu'elle ouvre pas la bouche ça peut passer, mais après...

Quant à cette fin... Enfin bref, le mec à côté de moi a éclaté de rire, et je pense que ça reflétait assez ce qu'une bonne partie de la salle ressentait.

Annotation :

Revu à la télé.

Je peux pas commenter, tout est beau dans ce film. " My body hurt from thinking you were not going to come...."

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Quel dommage que ce film soit passé si peu de temps.

J'avoue que j'y suis allée en m'attendant à une bouse comme le cinéma indé américain sait en produire....Et en fait, bah c'était pas indé(je ne sais pas tellement ce qui me l'avait fait supposer), et c'était pas une bouse :D.

A propos, ce film m'a aussi permis de découvrir la salle du Nouvel Odéon, qui est toute mignonne...Et qui était un peu vide. N'hésitez pas à aller soutenir ce cinéma!

Annotation :

Le film est un peu long, beaucoup de gens sont partis avant la fin.

J'ai bien aimé, aussi parce que j'aime beaucoup Sarah Polley. Ce film est vraiment une déclaration d'amour à ses parents : j'ai notamment trouvé son père (Mick) bouleversant.

Ce n'est rien de grandiose, mais c'est joli, ça ouvre l'esprit...Je suis persuadée que c'est pour Sarah Polley un bon début en tant que réalisatrice, et j'ai hâte de voir la suite :).

Annotation :

Ce n'est pas le meilleur des Klapisch : il y a toujours un peu le côté artificiel et superficiel du film choral etc....

Malgré tout, ça reste un Klapisch, et les dialogues sont toujours aussi subtils et justes. D'ailleurs, je ne suis pas loin de penser qu'un grand nombre d'acteurs français pensent comme moi quand je vois le casting invraisemblable de ce film. Karin Viard est à mourir de rire :).

Annotation :

J'ai ri pendant 1h30. Alors, ça n'a certes pas la profondeur de la piel que habito, mais franchement, quand je vois des gens faire les difficiles avec un film qui ensoleille la vie au point où celui-là le fait.... Je ne comprends pas bien :).

Vivement le suivant ( qu'on voie enfin les fesses de Benito).

Oh, et j'oubliais de consigner ma réplique préférée que je ne serais pas capable de retranscrire en espagnol et fidèlement, mais qui m'a fait rire cinq bonnes minutes : "Si t'es bourré ça compte pas. Ils disent ça à tout le monde à l'armée".

Annotation :

Ce film est aussi passionnant qu'il est indigeste.

J'ai vraiment apprécié les différentes interventions mais je dois bien avouer que j'en ai manqué certaines, surtout vers la fin, parce que mon cerveau montrait des signes de faiblesse et que je ne parvenais plus à me concentrer.

Le refus absolu de sortir du concept de captation de conférence me semble discutable donc. Mais surtout, c'est cette musique pesante, dramatique, terrible qui accompagne les changements de séquence qui m'a fatiguée. Comme si on ne pouvait refaire le monde que dans une gravité solennelle.

Enfin, la lecture monocorde du texte de Marie Ndiaye ne le met pas du tout en valeur et le rend difficile à suivre.

En résumé, je trouve le projet et le choix des intervenants très pertinents, mais je ne partage absolument pas les choix " artistiques" du réalisateur.

Annotation :

Je trouve l'idée vraiment excellente. Malheureusement, l'exploitation l'est beaucoup moins.

La volonté de réduire au maximum le sujet le rend finalement inconsistant, et la scène chez la soeur,complètement décalée ( une scène de comédie outrancière au milieu d'une interrogation existentielle) n'arrange pas les choses.

L'alchimie entre Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne ne m'a pas non plus paru évidente...

Annotation :

Le film est très réussi graphiquement. Il y a une certaine ambiance, qu'on sentait bien dans la bande annonce.

Malheureusement et en dépit des très nombreuses références à d'autres oeuvres de SF, ça s'arrête là pour moi : la Olga machin est insupportable, le scénario manque de consistance et l'ensemble est longuet.

Annotation :

Oh my god, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais!

Mais la comédie britannique est-elle totalement morte? C'est vulgaire, c'est gras....mais ça n'est jamais joyeux! Tous les personnages ont une vie consternante et s'agacent mutuellement d'être les pitoyables caricatures que ce scénario a prévues pour eux.

C'était consternant.