2013, à l'aise

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Putain je sais pas quoi en dire. Je l'ai trouvé très triste, un peu fataliste comme le sont toujours les Coen, pinçant et touchant. Et il reste cette magie qui est la leur pour faire en sorte de perdre le spectateur dans l'absurde et dans les symboles.

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Si vous aimez les gros plans sur des gueules pleines de larmes, de morve, de bave, sur des bisous léchés et des cheveux dans le vent, ça peut vous plaire. C'est sale et simple mais c'est vrai et beau.

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Je saurais pas trop quoi dire sur Mud, c'est assez académique et j'avais pas trop aimé le précédent Jeff Nichols (Take Shelter) mais là l'histoire est bien ficelée et touchante, un peu entre le thriller et le drame familial, mais sans la lourdeur de ton que ces genres suggèrent. McConaughey est génial.

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Ouais, c'est un peu péteux et tout et tout. Mais putain qu'est-ce que c'est prenant. La photo, la musique, les scènes oniriques, les pics de tension, l'esthétique ultra-léchée. L'émotion brute qui en ressort. Bien sûr c'est du vide mais le film est radical, et l'expérience qui en découle, jubilatoire.

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Oeuvre dense et oppressante ; le tandem Phoenix/Hoffman (chien enragé et fumiste mystifié) donne lieu à des scènes mémorables, suivie par une musique fine et complexe qui semble suivre leurs états d'esprit à la lettre (dissonant quand règne la confusion, puis sournoise avec la sensation de pouvoir). Objet filmique intriguant...
Un film à revoir.

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Très beau, très dense et ambitieux aussi. C'est peut-être ce qui pèse sur le film mais ça fait aussi son charme.

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Cate Blanchett est parfaite, l'une des meilleures perf d'acteur cette année. Elle occupe sans temps mort la caméra, avec une narration bien fichue qui fait des va-et-viens avec sa vie luxueuse d'antan et sa déchéance présente.

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Improbable, ça résume bien le film. Autant "In Bruges" du même réa avait une dimension dramatique incroyable (il était aussi touchant que drôle), autant celui-ci joue la dérision jusqu'au bout avec plusieurs niveaux de lectures. Ok, c'est du déjà-vu, mais les personnages barrés et les dialogues savoureux comme ça, je suis plutôt client.

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Très bon et pourtant je peine à lui mettre une meilleure note. La fin m'a paru décevante et je crois que les effets de style de Tarantino peuvent autant m'agacer que m'amuser.
Mais dans l'ensemble, ça reste un très bon divertissement.

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Un peu mitigé par rapport à mes attentes mais il faut clairement que je le revoie. Plein de bonnes choses intéressantes, mais d'autres (tics américains ?) qui font un peu tâche.

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Ca verse dans le pathos à foison et pour une fois je m'en plains pas - c'est qu'il y a un truc. Le truc de Van Groeningen pour toucher à la sincérité des émotions et livrer une histoire belle malgré les épreuves endurées par les personnages.

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On ne peut s'empêcher de penser à Totoro et Les Enfants-Loups (une gamine s'isolant avec un parent dans la campagne nippone, renouant avec la nature et le mystique) mais ça reste un film très beau - et loin d'être niais - sur le deuil.

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Belle et simple histoire, personnage touchant, qui s'ancre dans une société et en dessine certains traits sans porter de jugement lourd, avec toute la finesse qu'il faut.

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Le cinéma sud-coréen s'exporte, partie 2 : Park Chan-Wook aux USA dans un film scénarisé par Wentworth Miller et produit par Ridley et Tony Scott. Et ouais.

J'aurais plein de reproches à faire au film, des trucs pas clairs, incohérents, foutraques, pompeux... Pourtant je suis pas resté insensible à la mise en scène et aux nombreux symboles qui traversent le film et lui donnent une consistance, un ton intéressant.

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Plutôt surpris, avec un titre pareil je m'attendais à un film tout pourri. Pourtant c'est une des rares fois où le format "chroniques de vie avec voix off" n'est pas lassant. Le personnage central est touchant et la richesse des thèmes abordés - avec une certaine pudeur, toutefois - en fait un film tout à fait sympathique.

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Avis plutôt positif, je craignais la daube, vu les critiques...
Malick délaisse un peu les oiseaux et les arbres pour filmer des corps en mouvement (Ben de dos, Olga qui danse, Rachel qui frôle les murs), des corps errants dans une maison éternellement vide. Trop évasif - plus encore que Tree of Life - mais Malick y filme un amour vrai, pas l'amour platonique qu'on voyait dans tous ses films précédents (ici au moins y'a du cul). Et ça, ça méritait d'être souligné.

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Si on met de côté les dialogues et persos, franchement vaseux, les scènes d'action sont bien cool. C'est pas barré, ni violent, c'est même trop propre on pourrait dire (ni sang ni cul, que de la camaraderie) mais c'était assez fun, mine de rien.

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Scénario archi-vu de la relation blonde/brune (Mulholland Dr vient en tête dès le premier plan du film) entre cruauté et sensualité, paranoïa, obsession, qui vire à la spirale infernale. Le traitement est quand même assez efficace et on ressort du film en essayant d'en trouver le fin mot.

On remerciera Apple pour son joli placement de produit (à voir : un plan de cinq secondes sur la pomme).

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Bien foutu.
Sans plus.

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Excellente scène avec le dragon.
Le reste, mouais.
Cette histoire d'amour entre le nain et l'elfe, c'est d'une connerie... Des deux trilogies c'est certainement le truc le plus foireux.

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Au début, ouais, au milieu, mouais, à la fin : putain ça finit quand ?

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Visuellement agréable, Elysium est pourtant bourré de défauts : les grosses ficelles du scénario qui frôlent le ridicule, la caméra qui gigote sans arrêt, la musique qui ne s'arrête jamais, l'histoire cul-cul de Max et de sa pote d'enfance... Mais la SF caméra à l'épaule nous immerge de façon assez convaincante dans cet univers et le rythme bien soutenu a suffi à me faire passer un bon moment.