2015 - Films visionnés et commentés

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Dans un film névrosé qui met à mal l'american dream, David Fincher joue avec une perversion sadique à la poupée vaudou, tirant les ficelles de ses personnages désincarnés, entre un Ben Affleck apathique et une Rosamund Pike diabolique.
Cynique, mais pas tellement énigmatique. En effet, l'intrigue est malheureseument trop vite dévoilée, j'ai compris où on voulait en venir dès le début. Un peu gênant ...

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J'ai enchaîné Gone Girl avec Millénium (histoire de combler mes lacunes sur la filmo de Fincher), et j'ai peut être une petite préférence pour ce dernier.
J'ai eu un peu peur au début avec ce générique à la James Bond (la présence de Daniel Craig au casting n'aidant pas), mais j'ai été finalement agréablement surprise. Le film est stylisé, l'ambiance travaillée, le récit plutôt prenant. Coup de coeur aussi pour Rooney Mara qui porte vraiment le film.

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Dans tes classeurs de lycée
Y'a tes rêves et tes secrets
Tous ces mots que tu n'dis jamais
Des mots d'amour et de tendresse
Des mots de femme
Que tu caches et qu'on condamne
Que tu caches petite Anne
...

https://www.youtube.com/watch?v=VbafEixCBek

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Critique complète ici: http://www.senscritique.com/film/Une_sale_histoire/critique/44456123

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Les déambulations dans les rues de Narbonne de Jean-Pierre Léaud en père noël un peu désœuvré...
Très beau moyen-métrage, entre mélancolie et insouciance, et qui, malgré un certain désenchantement, parvient à me rendre nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue.
Défi perso: voir tous les films de Jean Eustache cette année.

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Très moyen. J'ai décidément du mal avec le cinéma de Soderbergh... Tant pis, j'aurai au moins essayé.

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A travers une mise en scène lumineuse, Kore-Eda nous rend témoin de l'éveil curieux de quatre enfants japonais livrés à eux même, et peint avec une grande délicatesse cette enfance brisée, la joie innocente, la misère progressive, la douleur contenue, et l'inexorable patine du temps sur les choses. Magnifique.

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"C'est drôle tout à coup je ne sais plus quoi dire. Ca m'arrive très souvent. Je sais ce que je veux dire. Je réfléchis avant de savoir si c'est bien ça qu'il faut dire. Et au moment de le dire, je ne suis plus capable de le dire.
Mais pourquoi est-ce qu'il faut toujours parler? Moi je trouve que très souvent on devrait se taire, vivre en silence. Plus on parle, plus le monde il ne veut rien dire."

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Un film clairement à la hauteur de sa réputation.
Hitchcock nous plonge dans un récit haletant, machiavélique, et signe là un chef d'oeuvre du genre. Tout est parfaitement maitrisé et orchestré: le suspense, la tension grandissante, la musique envoutante, l'ambiance hallucinée. Et un Anthony Perkins absolument génial.

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Mauvais sang mélange les genres avec une aisance déconcertante: parfois romanesque, parfois polar ou science fiction, mais toujours poétique. Une poésie qui s'infiltre partout, dans les images, dans les dialogues, dans la bande son... Un film à la fois noir et coloré. Un film original et mémorable.
Un cinéma qui va vite mais qui dure toujours.

(Extrait du film / Modern Love - David Bowie)
https://www.youtube.com/watch?v=gt2KlkBUgXA&feature=share

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Joli portrait d'une bourgeoise insatisfaite par son mari qui va décider de se livrer à la prostitution uniquement par plaisir (très bien interprété par Catherine Deneuve). Un scénario provocateur et audacieux pour l'époque. Néanmoins sur un thème assez proche j'ai une préférence pour « Vivre sa vie » de Godard.

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Un très bon film, mais un film que j'ai détesté, parce que c'est tout simplement ignoble. (Ma note ne reflète donc pas sa valeur réelle, mais on s'en fou, c'est pas important et puis je préfère être honnête face à mon ressenti). Je me suis vraiment fait violence pour le regarder jusqu'au bout, certaines scènes sont vraiment à gerber. Mais je suis contente de l'avoir vu. Une véritable expérience.

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Parfois, il arrive que je trouve chez moi un dvd orphelin. C'est le cas de ce Lincoln. Je ne sais absolument pas comment ce dvd a pu se retrouver sur mon étagère, ni à qui il appartient. Quoi qu'il en soit quand ça m'arrive, j'adopte le nouveau venu avec plaisir. Je me suis donc dis qu'il y avait peut être un signe là dessous, que peut être ce film était venu à moi dans le but de me réconcilier (ou plutôt de me concilier tout court) avec Spielberg.
Mais en fait... non. Dommage. Ce film retournera probablement de là d'où il vient, dans les méandres de l'oubli.

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Superbe adaptation du roman de Stefan Zweig, et peut être le plus beau film d'amour que j'ai vu à ce jour. Une incontestable maitrise de la mise en scène, avec des mouvements de caméra surprenants et des travellings étourdissants.
La scène dans le wagon immobile où une illusion du mouvement est crée par un faux décor qui défile derrière la fenêtre est juste incroyable.

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Un beau film, plein de qualités, avec une bonne idée de départ (le cinéma qui se raconte lui même – un peu comme dans « la nuit américaine » de Truffaut), et le début annonçait un grand film. Mais je sais pas pourquoi petit à petit j'ai un peu décroché, je suis pas rentrée à fond dans le film et finalement je l'ai regardé avec toujours une sorte de distance, malgré quelques très jolies scènes. A revoir peut être, pour mieux l'apprécier.

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Une plongée documentaire dans les rues de Los Angeles, à la découverte des fresques sur les "murs murmurants".
Pour tous les amateurs d'Agnes Varda et/ou de l'art urbain.

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Le film se place du point de vue de l'âne Balthazar, personnage à part entière, figure de la sainteté, et témoin malgré lui des vices et de la cruauté des hommes. Un style dépouillé, simple dans sa mise en scène, rigoureux et efficace, qui met en relief une oeuvre particulièrement grave et émouvante.

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Un film prétentieux qui se croit profond avec son montage non-chronologique. Des dialogues mauvais, de la provoc gratuite et superficielle. Puis bon, c'est un peu du déjà vu. Décevant, donc. (Pas envie d'argumenter plus).
J'ai préféré Kids et Ken Park, beaucoup plus marquants.

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Party girl retranscrit le parcours de vie d’Angélique, la mère de Samuel Theis, l’un des réalisateurs du film. Tous les acteurs en fait (ou presque), sont les vrais membres de sa famille. On assiste donc à une espèce de reconstitution de la vérité, assez étrange, et assez malsaine. Je n'ai pas vraiment adhéré à ce concept, très voyeur (et aussi peu intéressant au final). On tombe presque dans la mauvaise émission de télé-réalité, ou dans ces reportages dans lesquels on s'immisce dans la vie privée des gens avec une fausse complaisance. Sans compter que je n'aime pas du tout la position que prend le réalisateur, qui se met lui-même en scène dans le film comme étant le "fils intelligent, seul membre de sa famille à avoir réussit dans le vie". Beurk.
Et puis bon, ce mauvais "naturalisme", et surtout cette mise en scène fade, dépourvue de toute personnalité, ça manque quand même un peu de consistance.
Après, il n'y a pas tout à jeter non plus. Et puis, il y a la musique de Chinawoman à la fin, ça rattrape un peu le coup (la scène du générique est jolie, mais bon c'est un peu tard). Dommage.

(Chinawoman - Party girl)
https://www.youtube.com/watch?v=ANmL7LvNzdw

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Le premier film de Takeshi Kitano que je vois. Beaucoup aimé. Je regarderai sans hésiter ses autres films.
Ici, il nous livre une histoire plutôt pessimiste sur la jeunesse japonaise. Deux garçons un peu désabusés, en échec scolaire et visiblement rejetés par la société errent en vélo dans les rues de Tokyo et font les 400 coups. L'un des deux trouvera dans la boxe un exutoire, tandis que l'autre, en quête de pouvoir et de reconnaissance, rejoindra la pègre locale. Kitano nous dépeint un univers désenchanté où règne violence, chaos et misère sociale. Mais pas seulement. Le film, parfois dur, parfois mélancolique, parfois encore drôle et touchant, est aussi très bien réalisé, avec de jolis plans et beaucoup d'élégance.

+ la musique de Joe Hisaishi
https://www.youtube.com/watch?v=544bkI1hmGk

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Ce film possède une sorte d'aura mystérieuse que je ne saurais expliquer. Je sais seulement que je me suis pris une belle claque, tout en douceur.

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"Tu m'as dit je t'aime, je t'ai dit attends.
J'allais dire prends-moi, tu m'as dit va-t-en."

https://www.youtube.com/watch?v=dcVcwwo8QFE

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Un homme, un brigand, une femme. Trois personnages pour un mystérieux meurtre. Amenés à comparaitre devant un tribunal, ils vont chacun donner à leur tour une version différente des faits. Et chacun va s'accuser pour sauver son honneur, quitte à y perdre sa vie.
J'ai été vraiment séduite par ce film qui donne matière à réfléchir et qui est par ailleurs superbement mis en scène. Un grand classique du cinéma nippon que je me devais de voir et que je recommande vivement.

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Suite du visionnage des docus d'Agnes Varda en Californie. Réalisé avec très peu de moyens, ce documentaire est précieux de ses nombreux témoignages, interviews d'activistes et meetings des Black Panthers à Oakland. Des moments d'Histoire bruts.

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Critique complète ici:
http://www.senscritique.com/film/Whiplash/critique/44556492