2016 : Jeux vidéo et Zeld'attitude

Annotation :

Là où son prédécesseur finissait par devenir lourd et redondant, notamment à cause de l'absence de narration , ce 2ème épisode n'en devient que plus drôle et fun.
Les bases sont les mêmes et pourtant on n'a pas l'impression de rejouer au même jeu car toutes les missions bénéficient d'une narration travaillée où l'humour caustique n'a de cesse d'être poussé plus loin. Mais au delà de ça, il faut souligner l'écriture merveilleuse qui accompagne l'aventure. Les retournements de situation sont bien amenés, Jack est un des méchants les plus charismatiques qui soit et les personnages sont intéressants dans leur développement.
Le jeu ne propose pas beaucoup de nouveautés mais le polish et le peaufinage général balaient d'un revers de main ces possibles critiques.
Les nouveaux environnement sont très agréables à parcourir et permettent de renouveler l'ambiance un peu western. L'habillage sonore est toujours aussi délirant et agréable que ce soit dans les musiques, les bruitages ou encore les doublages.
De plus le jeu est agréable en solo mais devient vraiment génial en multi avec des potes où tout le monde balance son ultra comme un débile ce qui donne un aspect vraiment brouillon mais aussi extrêmement jouissif car le sang coule à flot. Le délire est vraiment poussé à son paroxysme et confère à ce Borderlands 2 un capital sympathie incroyable.
Oh et Tiny Tina ftw <3

Annotation :

1er DLC et 1ère déception. Là où Borderlands 2 tapait juste, c'était dans ses différentes ambiances et sa capacité à les renouveler. Ici les décors sont fades et creux à l'exception de la zone tropicale. En dehors de ça, le sable s'étend à perte de vue et ne permet pas au jeu d'afficher son rendu graphique pourtant si agréable.
Pour le reste j'aurais apprécié de nouveaux ennemis plus marquants et un scénario qui ne tourne pas en rond. Trop rapide et trop fade quand bien même le coeur du jeu est toujours aussi agréable, ce 1er contenu téléchargeable s'est révélé décevant. Agréable mais décevant.

Annotation :

On continue avec le 2ème DLC tout aussi décevant bien qu'un peu plus réjouissant. M.Torgue est devenu un des personnages préférés des adorateurs de la saga et il est simple de comprendre pourquoi : il est hilarant. Dans les 10 premières minutes de jeu, je me suis surpris à rigoler de nombreuses fois grâce à ce personnage.
Malheureusement le reste ne suit pas vraiment en nous proposant des quêtes assez fade, comme le dlc précédent finalement, et des combats en arènes moins intéressants que ceux du jeu principal. La maniabilité des véhicules étant toujours aussi mauvaise les courses se transforment en calvaire et même les boss sont inintéressants.
Je reviendrais bien pour le personnage de Torgue mais pas pour le reste, ça veut dire beaucoup.

Annotation :

Encore une fois si vous avez lu les annotations des deux précédents DLC, les critiques seront identiques pour ce dernier malgré un bestiaire un peu plus conséquent. Sauf qu'ici ça se boucle en à peine 2h de temps... A peine a-t-on le temps de se familiariser avec l'univers que le jeu s'arrête nous affichant un boss final nul et un true final boss drôle mais vain.

Annotation :

Ok alors, pourquoi ce DLC a une meilleure note que le jeu de base ?
Bon déjà c'est le contenu téléchargeable qui a nécessité le plus de travail, ça se sent et ça se voit. On est plongé dans une partie de jeu de rôle dont Tina (<3) est le narrateur. Toute l'intrigue tourne autour d'un élément important du jeu de base que je ne peux spoiler ici. Le traitement réservé au personnage de Tina est juste incroyablement touchant et juste, j'ai quitté le jeu avec une larme à l'oeil pour tout dire. La narration quant à elle n'est pas en reste puisqu'il est rare qu'on s'ennuie tant nos actions sont loufoques. Le passage avec Claptrap est vraiment top par exemple.
De plus le jeu joue à fond la carte du jeu de rôle dans ses environnements et ses ennemis. L'ambiance participe énormément à la réussite globale de ce DLC qui réussit l'exploit de nous immerger dans un monde totalement différent mais que l'on a aucune peine à imaginer si on se dit que Tina (<3) est aux commandes.
Même dans ses quêtes le jeu trouve un nouveau souffle et agrémente le tout d'un humour qui fait mouche une fois de plus. Je n'en attendais pas tant et la surprise est telle que je me sens obligé de valoriser ce DLC réservé au meilleur personnage du jeu.

Annotation :

"Tales from the Borderlands est un coup de cœur, mais pas seulement pour ce qu’il est. C’est un jeu qui m’en a fait découvrir 3, qui m’a donné envie de jouer à ses prédécesseurs, et pour moi ça veut dire beaucoup de choses. Cela prouve bien la qualité d’écriture et surtout la passion qui a animé les auteurs et les développeurs en faisant le jeu. Et c’est là à mon avis que cette série brille parmi tant d’autres. Elle a su devenir autre chose qu’un simple shooter. Alors certes ça reste ce que je veux faire en priorité dans un Borderlands à savoir : regarder un midget courir vers moi en beuglant avec de l’exploser d’un coup de shotgun, mais cet épisode me montre que la série a un univers suffisamment étendu et riche pour m’offrir autre chose qui reste dans la veine de ce qui était proposé à la base. Si vous aimez Borderlands, vous devez faire cet épisode TellTale, non seulement parce que ses évènements en font un épisode canonique, mais aussi pour ce qu’il apporte à l’univers et les personnages qu’il dépeint. Malgré plusieurs moments un poil mou ou moins bien gérés au niveau du rythme, TFTB est un plaisir incommensurable car dans sa bêtise il sait se montrer aussi intelligent que touchant."

Lire ma critique

Annotation :

Je me suis déjà suffisamment étalé sur la saga Borderlands donc je vais juste me contenter de dire ce qui m'a déplu dans cet épisode.
On revient à une ambiance assez classique avec très peu de variantes et une musique générique au possible pour nous accompagner lors de notre périple. Je suis resté complètement hermétique au principe de gravité que j'ai trouvé gadget et finalement pas très bien utilisé. Le level-design est travaillé en conséquence, c'est une évidence, mais le jeu en devient brouillon dans ses phases de shoot et assez frustrant dans ses déplacements. Du coup je l'ai ressenti sur les gunfights que j'ai trouvé assez mou, ce qui est un comble pour Borderlands.
Malheureusement je m'étais fait spoilé l'histoire donc je n'ai aucunement été surpris par les évènements d'autant plus que je connaissais déjà les personnages donc je n'avais pas de quoi m'exalter.
Finalement l'ennui a pointé le bout de son nez avant de m'envahir complètement et me lasser du jeu. Enchainer les épisodes n'était pas forcément l'idée la plus intelligente que j'ai jamais eue mais bon, j'y peux rien, j'aime trop cette série.
Ce 2.5 n'a donc aucunement contenté ma soif de Borderlands mais m'a donné envie de jouer au 4ème épisode quand bien même ce dernier ne nous a pas encore été présenté !

Annotation :

J'annoterai quand je serai d'accord avec moi-même sur ce jeu.

Annotation :

A l'heure où j'écris ces lignes, plus de 2 mois après fait le jeu, il me faut avouer qu'OXENFREE a presque déserté mon esprit. Cependant je suis souvent rattrapé par mon historique youtube qui me rappelle que la dernière musique de l'ost est vraiment trop bien. Du coup je la réécoute et... me revoilà jeu.
Oxenfree n'est pas un jeu qui se raconte, ce n'est pas un jeu qui se regarde, il se joue, si vous décidez de regarder un walkthrough, vous ne ressentirez rien venant du jeu tant ce dernier vous demande de vous impliquer. Les très nombreux choix forcent à créer un caractère à notre personnage plutôt qu'à faire avancer l'histoire contrairement aux jeux Telltale. Cela renforce énormément l'empathie envers les personnages qui se révèlent tous assez humain et parfois aussi détestable qu'un groupe d'ado lambda qui fera d'un évènement une tempête dans un verre d'eau.
La force principale d'Oxenfree est son ambiance si particulière qui mêle le paranormal à la quête intérieur des personnages. C'est notamment appuyé grâce à une ost très calme qui laisse des nappes musicales remplir le spectre sonore. Il suffit d'écouter le thème principal du jeu pour se rendre compte de la particularité du jeu, c'est hors du temps et de la réalité avec un espèce de battement de cœur qui nous rappelle à la réalité.
Parfait dans son casting, dans son acting et, la plupart du temps, dans ses personnages, Oxenfree propose un système de dialogue qui réclame non seulement un bon niveau d'anglais mais aussi une réflexion assez rapide sur les choix qui influent vraiment sur les relations entre les personnages. Cette impression est réelle et grisante au cours de l'aventure et l'envie de voir certains ensemble laisse vite la place à l'amertume d'autres dialogues et donc la haine que l'on voue à certains personnages.
Oxenfree est malheureusement souvent un peu longuet mais une chose est sûre, il ne laissera que peu de personnes indifférentes.

Annotation :

C'est sympa. J'ai pas grand chose d'autre à dire en fait. Les énigmes sont sympas, la musique est sympa, les décors sont sympas, l'intrigue est sympa quoiqu'un peu alambiquée et les graphismes sont sympas. Mais c'est un peu tout.
Le seul point vraiment incroyable c'est que tous les décors ont été faits à la main, et ça quand je l'ai appris après avoir clôturé l'aventure ça m'a scié.

Annotation :

Firewatch c'est l'histoire de deux personnes qui se parlent à travers un talkie-walkie, c'est l'histoire de deux personnes qui ont leur passé respectif qu'on expliquera succinctement pour aider à l'immersion puis qu'on laissera agir aux travers de dialogues. Là est le premier reproche que j'ai à faire au jeu : malgré mes choix je n'avais jamais l'impression d'influer en quoi que ce soit sur le personnage principal. Alors ce dernier est magistralement écrit et sa relation avec D est quand même assez géniale dans les non-dits. L'alchimie qui se crée est véritable et se ressent dans le voice-acting des doubleurs qui sont absolument parfait. Néanmoins je trouve que le personnage principal n'est pas aussi ouvert que le laisse penser les choix du jeu. Son caractère est déjà bien établi dès les premiers dialogues et on saisit son discours. Du coup tout ce qu'il dira sera identique dans le fond mais différent dans la forme et quand bien même, je le répète, l'écriture est excellente, ça détruit un peu l'immersion.
Ce qui est finalement dommage car la paranoïa qui s'installe au fur et à mesure que le scénario avance est réelle et pesante, on se sent traqué et en danger. Malheureusement au moment de révéler ses cartes, on sent une hésitation de la part des scénaristes. Cette impression étrange qu'ils ont reculé au dernier moment alors qu'ils atteignaient quelque chose de peut-être génial. Et c'est frustrant car les deux points centraux du jeu, ses personnages et son histoire, se retrouvent enfermés dans un carcan qui ne nous appartient pas à nous joueur.
Il faut quand même dire ce qui est, l'expérience est extrêmement agréable notamment grâce à la musique qui souligne les différents environnements et actions tout en finesse mais surtout, les graphismes sont absolument splendides. Chaque paysage est une carte postale en devenir, la direction artistique est phénoménale et confère à cette forêt solitaire une ambiance unique qui donne envie d'explorer chaque recoin.
Dans ces recoins il y a d'ailleurs des éléments cachés et une sous-intrigue. Malheureusement, contrairement à Gone Home, cette dernière ne nous concerne pas personnellement et je ne l'ai pas assez fouillée et/ou trouvé assez mise en avant pour la trouver intéressante.
Firewatch est donc une petite déception qui reste quand même très agréable. Je retournerai volontiers me balader en forêt pour profiter de ce calme et de cette ambiance pleine de charme.

Annotation :

Je n'avais pas retouché à un AC depuis Brotherhood, donc autant dire que les souvenirs de cette saga étaient lointains et pourtant à force de revoir la série tous les ans j'ai l'impression de ne pas l'avoir laissée de côté tant que ça.
Je me lance donc dans ce "renouveau" de la série et... rien. Je ne me suis pas amusé, la faute à un gameplay trop souvent approximatif, à des missions qui se répètent, un game-design peu adapté et mal mis en avant, des quêtes secondaires complètement inutiles, des personnages à la fois hallucinant de bêtises et énervants dans leur comportement, un rythme et scénario complètement à la ramasse et j'en passe.
C'est con car ce AC avait des arguments pour me plaire : la zone forestière est cool dans l'idée mais est tellement grande que la parcourir est plus chiant qu'autre chose, un système de craft et d'argent profondément inutile tant l'argent est la dernière de nos préoccupations vu que le jeu est assez facile comme ça avec l'équipement de base, le système de libération des quartiers qui force à se taper 15 fois la même mission avant d'aller taper le grand méchant, un contexte de guerre mal utilisé car peu utile à l'intrigue qui se focalise bien trop sur l'idée de revanche du personnage principal,...
AC III m'a laissé sur la touche de bout en bout et sa fin m'a fait éclater de rire avant de remettre la galette dans la boîte, la ranger dans l'étagère et avoir envie de ne plus en entendre parler. So long dude.

Annotation :

30 ans, ça me semblait être une bonne date pour commencer la série !
Alors je vais tout de suite clarifier : je n'ai jamais vraiment joué à Zelda, tout au plus j'ai aidé un pote pour un donjon de Twilight Princess, mais rien au delà et comme il s'agit très certainement de mon plus gros manquement vidéoludique, j'ai décidé de faire vraiment toute la série.
Du coup on commence avec la base de la base : quelques pixels, 4-5 musiques, une épée et déjà plein d'objets, pour débuter une aventure qui était sûrement épique à l'époque.
Je comprends facilement en quoi le jeu a marqué son époque entre les secrets cachés partout, un monde qui propose plusieurs ambiances, des énigmes retors et surtout une inventivité déjà assez folle en ce qui concerne les objets et la façon dont on les utilise.
Sauf que moi je suis une énorme brèle en énigme et du coup sans la carte à côté pour me repérer j'étais paumé. C'est ma faute, je me suis enlevé une partie du fun en ne dessinant pas la carte moi-même et en abusant des save-state dans les deux derniers donjons.
Néanmoins le titre fut plaisant à parcourir notamment grâce à ces fameux donjons que je trouve très bien designés. Cependant c'est surtout le gameplay simple mais efficace qui m'a fait aimer le jeu. On prend plaisir à parcourir la carte, à essayer différents objets sur les ennemis, tester les possibilités et je trouve ça très intéressant surtout quand le game-design est finalement assez simple.
Mais le faisant avec 30 ans de retard je n'ai pas d'attachements particuliers au jeu que je trouve sympathique, sûrement révolutionnaire à l'époque, mais aussi parfois frustrant dans sa difficulté... Ouais j'ai pas réussi à maitriser les chevaliers bleus ça va hein !

Annotation :

Le principal problème que j'ai avec ce jeu ne vient pas de ses mécaniques que je trouve intelligentes, ne vient pas de sa musique, ne vient pas de ses graphismes, de ses différentes phases de gameplay mais provient bel et bien de sa difficulté absurde. A côté le premier est pour les maternelles.
Et c'est frustrant parce qu'on sent que les développeurs ont eu des tonnes d'idées pour rendre l'aventure palpitante avec une vraie évolution dans la quête et dans le monde. Mais c'est souvent plus énervant qu'autre chose car la moindre erreur est punie assez sévèrement.
J'ai aussi beaucoup de mal avec l'apparition des monstres à la volée lors des passages en vue de dessus. On est tout le temps assailli et on ne respire que très peu en dehors des villages. Tout en sachant que chaque "mort" ramène au tout début de la carte, j'ai fini par abandonner tel un faible à l'avant-dernier donjon pour me rabattre sur un let's play sur youtube. Ouais je sais c'est nul mais continuer m'aurait vraiment fait détester le jeu plus que nécessaire donc restons calme en nous disant que c'est un bon jeu, avec de très bonnes mécaniques, à la difficulté mal réglée.

Annotation :

La voilà la première grosse claque de la série, et pas la dernière j'espère. Étant assez fada de speedrun, je connaissais déjà pas mal le jeu, ce dernier étant régulier à la GDQ, mais là j'ai pris le temps de l'apprécier pleinement manette en main et... C'était parfait, ou presque.
En fait dès le premier niveau j'ai ressenti un contrôle, comme rarement je le sens, sur le personnage. Link obéit à tous nos faits et gestes avec une précision qui force le respect. Toujours au premier niveau je suis ébloui par les graphismes que je savais beaux mais pas aussi beaux, nan parce qu'ils sont vraiment très beaux. Il y a des détails partout, on a réellement l'impression d'être dans un château et l'immersion se fait dès les premières secondes sous la pluie à l'extérieur de la maison. La musique a fini le travail en enchantant mes oreilles. A peine 30 minutes de jeu et j'étais déjà complètement vendu, dans un autre monde.
A Link to the Past est une aventure inoubliable qui propose un monde extrêmement cohérent et diablement fun à parcourir. On finira par connaitre chaque recoin de la carte en prenant plaisir à explorer pour trouver chaque petit secret caché. Le jeu propose par la même occasion de nouveaux objets et pouvoirs qui font sens dans la quête du héros et qui apportent un dynamisme remarquable à l'action. Je ne me suis jamais ennuyé ou senti frustré car perdre face à un ennemi était synonyme d'erreur venant de ma part et ça on ne se le dit que lorsque le gameplay est parfaitement calibré.
Les donjons sont un vrai plaisir à parcourir car ils ont chacun leurs spécificités et une architecture suffisamment différente à chaque fois pour renouveler l'intérêt. Les boss ne sont pas en reste non plus et ils offrent des moments de bravoure délectable car ils récompensent intelligemment le joueur à chaque coup porté.
En fait mis à part 2-3 passages que j'ai trouvé en deçà du reste, le jeu est exceptionnel de bout en bout. J'ai vécu une quête comme rarement j'ai pu le ressentir, la sensation d'appartenir au monde et d'avoir un effet sur ce dernier est saisissant et tellement grisant qu'il donne un charme unique au jeu qui n'avait pas besoin de ça pour être déjà génial.

Annotation :

Ce jeu c'est l'histoire d'un traumatisme. C'est l'histoire d'un jeu qui m'a empêché de dormir. L'histoire d'un jeu dont la moindre note retentissait de manière trop brutale dans mes oreilles (j'ai des acouphènes assez forts donc les sons de la gameboy me flinguent les tympans). Bref ce jeu et moi ce n'est pas du tout une histoire d'amour.
Pour pas tomber dans le piège et ne faire qu'une ligne sur les qualités à la fin je vais commencer par ça. Tout d'abord le monde présenté est assez génial avec différentes espèces, cultures et façons de vivre. Le jeu est aussi très beau pour la gameboy et les nouveautés de gameplay sont intelligemment mises en avant comme le super-saut par exemple qui prend une attaque déjà existante et nous propose de la mettre à profit d'une autre manière. La musique est aussi très bonne, je sais le reconnaitre le problème avec la gameboy vient de moi et le jeu propose une ambiance humoristique qui lorgne énormément avec la mélancolie, je n'ai pas réussi à m'enlever cette idée de la tête durant tout le jeu et finalement j'ai bien fait de m'y accrocher.
Sauf que voilà... Je pense que ce jeu est clairement dans l'ombre d'A Link to the Past. Avant de mettre un dislike laissez-moi 2 sec pour expliquer !
Tout d'abord je n'ai pas apprécié que le jeu me force à attendre pour l'explorer. Par exemple on ne peut pas aller là parce qu'il y a un rocher qui nous bloque et qui est clairement là pour bloquer la progression, ou alors un saut de 4 cases à faire qui est impossible tant qu'on ne peut pas courir,... J'ai eu l'impression de tout le temps être bloqué et à mon sens ça ruine un peu la cohérence du monde qui me fait dire que les habitants d'une même île ne peuvent finalement pas se rencontrer car il y a un rocher ou un saut trop important à effectuer.
De la même manière, j'ai trouvé le système d'échanges intelligents et souvent drôle mais aussi assez mal appliqué à la quête principal tant on a l'impression que ce n'est pas obligatoire alors que si. L'emphase n'est pas assez mise sur ce point et sans déconner le pécheur je ne l'aurais jamais trouvé si je n'avais pas cherché sur le net.
Le système de touche m'a également fait chier, à peine j'arrivais à me mettre dans l'ambiance qu'il fallait faire pause pour changer les deux objets que j'avais dans les mains pour juste faire une action et ensuite rechanger pour de nouveau avoir mon épée.
LIRE LA SUITE SUR THE FACES OF EVIL

Annotation :

SUITE DE L'ANNOTATION SUR LINK'S AWAKENING
J'ai aussi été très déçu par les boss et les donjons. Je trouve que les boss sont soit repris des épisodes précédents soit inintéressants au niveau du gameplay, par exemple le visage sur le sol ou le poisson sont tout nuls. Les donjons m'ont avant tout énervé à cause de leur structure labyrinthique qui me forçait à faire des allers-retours de manière trop fréquente ne me donnant pas l'impression d'avancer. Je ressortais de chaque donjon très frustré voire énervé et ça m'a clairement gâché l'expérience. Par contre je peux très bien concevoir que ça ait plu à certains, mais pas du tout sur moi.
Mais Link's Awakening reste un très bon jeu au final avec plein d'idées, un monde assez attachant et un final vraiment très beau, mais le jeu n'a pas eu d'effets sur moi et le fait que je repense à ses défauts la nuit, m'empêchant par la même occasion de dormir, n'a pas aidé. Donc ouais c'est un traumatisme... :/

Annotation :

The Faces of Evil et Wand of Gamelon sont des jeux identiques donc on ne fera qu'un annotation pour les deux. Bon on ne reviendra pas sur ce que tout le monde sait : les cinématiques sont moches, le jeu est dur,...
Le jeu reprend assez vulgairement le système d'échange de Link's Awakening et force régulièrement les allers-retours dans les niveaux pour aller chercher le truc ou le machin qui nous manque. The Face of Evil a quand même un défaut que n'a pas The Wand of Gamelon à savoir le farm. On est forcé de ramasser des boules de neige et de feu tout le temps pour être sûr d'en avoir assez et c'est plus chiant qu'autre chose. En dehors de ça, aucun des deux jeux n'est intéressant car il ne propose rien de plus qu'un tableau en 2D, pas trop moche ça va, avec des ennemis et des phases de plate-forme mais même ça c'est raté. On se prend des coups tout le temps car les ennemis sont placés n'importe comment, le bouclier met plus d'une seconde à se déclencher quand on ne bouge pas, chaque animation pour se retourner prend des plombes, les plates-formes sont illisibles au niveau de leur entrée et de leur sortie,... Enfin bref c'est inintéressant au possible et ça n'a aucun intérêt.
Oh et même si Zelda est comme ça sur la pochette de The Wand of Gamelon et son costume est potable dans les cinématiques, une fois en jeu elle ressemble à une pute du bois de Boulogne sans déconner.

Annotation :

C'est facilement un des pires jeux auquel j'ai joué de ma vie. C'est moche, c'est dur, c'est vraiment moche, chaque écran met plusieurs secondes à se charger, c'est moche, les ennemis sont parfois trop simple parfois trop dur, sauf le donjon dans les nuages lui est pas si moche, les acteurs sont à la ramasse, le reste est vraiment dégueulasse, la musique est une chiure auditive et se coupe à chaque changement d'écrans tout comme les sons,...
C'est une perte sèche de temps, de moyens et d'argent. Ce jeu ne vaut même pas le coup en bonne blague pour rigoler, passez à autre chose !

Annotation :

Quelques aprems entre potes autour d'une bière, quelques parties marrantes qui laissent peu à peu place à un bordel monstre, des anomalies un peu partout, des personnages pas équilibrés, une musique peu agréable mais des adaptations fidèles et certains match qui restent quand même marrants.

Annotation :

Difficile de faire des reproches à Team Fortress 2 aujourd'hui tant ces derniers découlent de son évolution au fil des ans. Difficile aussi de se dire qu'on approche des 9 ans du jeu et que la communauté est toujours aussi présente et active, il n'y a qu'à voir les Saxxy chaque année pour se rendre compte de ça.
Team Fortress 2 est fun ! Je suis quelqu'un de très mauvais en FPS mais TF2 reste fun car même quand je meurs je m'en fous, le côté décalé du jeu ne me pousse pas à la frustration, d'autant plus que je suis encore trop mauvais pour me dire frustré.
Les graphismes n'ont pas vieilli, le jeu reste sobre et tourne parfaitement, les différentes classes sont bien équilibrées et permettent toutes différents style de jeu pour tout type de joueur, l'ambiance musicale est cool, bref c'est un super jeu.
Mais TF2 est passé F2P et avec ça la panoplie de chapeaux et autres objets. Le vrai problème, c'est les armes qui ne sont pas toutes équilibrées. Du coup moi je suis encore avec mon équipement de base, j'arrive à tuer des gens, mais moins que si j'avais l'arme du voisin, certaines armes du pyro sont ultra puissantes. Dans le délire ça passe bien et moi n'étant pas bon ça ne me dérange pas, par contre je comprends que ça en frustre certains comme ça peut réveiller le côté collectionneur chez d'autres.

Annotation :

Là où Portal 2 est beaucoup plus concentré sur sa narration, le premier opus se contentera du minimum pour laisser place à un environnement claustrophobique et inquiétant. La 2ème partie du jeu est, quand on y pense, terrifiante : on se balade dans un complexe scientifique avec une intelligence artificielle qui veut nous tuer à tout prix. Dans l'idée c'est juste terrifiant et pourtant l'humour caustique du jeu empêche cette terreur mais renforce la sensation d'être constamment oppressé.
Du coup en plus d'avoir une écriture très efficace, des mécaniques de puzzles intelligentes, un level-design réussi, des énigmes suffisamment simples et complexes à la fois pour générer une espèce d'euphorie dans le coeur du joueur à chaque résolution, Portal dispose d'une ambiance au poil.
De plus, dans la deuxième partie, le joueur n'a pas l'impression d'être guidé, il fait son propre chemin, alors que ce dernier est tout tracé. Cette impression de liberté cloisonnée résume tout le génie du jeu au final car les portails sont la porte vers une liberté qu'on aimerait toucher du doigt mais qui est impossible. Alors le level-design ingénieux se charge de nous donner cette sensation de fuite vers l'avant rythmée par une Glados terrifiante qui multiplie les mensonges avec une voix tellement robotique et froide qu'elle fera couler quelques gouttes de sueur.
Malheureusement connaissant le jeu, je l'ai terminé en 55 min. Il reste top mais ne fait plus figure que d'apéritif désormais, un bon apéritif dinatoire.

Annotation :

Désolé Portal 2 je peux pas faire une annotation pour dire à quel point il est génial, j'ai tellement à dire et si peu de place que je m'abstiendrai. Ce jeu est génial c'est tout.

Annotation :

Jeu fait par des passionnés inspirés et sûrement un peu frustrés de la facilité des énigmes de Portal 2, Portal Stories: Mel raconte l'histoire de Mel, modèle qui devait remplacer Chell dans le 2ème épisode avant que les scénaristes ne fassent machine arrière lorsqu'ils ont vu que les joueurs étaient frustrés que Glados ne les reconnaissent pas.
Si ce mod complètement gratuit s'avère être une aventure qui fait griller les neurones, elle rate aussi à mon sens tout ce qui faisait la perfection de Portal 2. Ce dernier faisait des énigmes simples pour maintenir un rythme constant dans la narration et avait constamment des dialogues pour éviter que le joueur ressente la solitude.
Ici les énigmes prennent parfois plus de 10 minutes durant lesquelles la musique, agréable mais trop forte, n'a de cesse de nous déranger dans notre réflexion. De plus ces énigmes s'avèrent frustrantes quand il s'agit de jouer avec la physique des cubes qui est rarement conciliante. En résulte souvent une solution à l'énigme trouvée mais qu'il faudra retenter 5 fois car l'objet a mal rebondi à un endroit car notre portail était décalé de 2cm. Du coup je ne ressentais que de l'exaspération et de la frustration, aucune exaltation lorsque je résolvais une salle et c'est là pour moi que le jeu se rate.
Car en dépit de dialogues qui parfois nous crachent à la gueule sans raison, sûrement car Glados le faisait mais comme on connait le personnage l'impression est différente, le rythme de l'aventure est ici trop morcelé pour être agréable. Certaines zones sont vraiment belles à regarder, d'autres sont plus calmes et laissent le joueur se poser mais dans l'ensemble, le jeu n'est pas à la hauteur de son modèle. Il y a néanmoins des années de travail derrière le projet, les salles sont intelligemment construites et font de bonnes énigmes individuelles. Mais mises les unes derrière les autres pour créer une histoire, c'est trop frustrant et le joueur n'est pas assez récompensé.
Dommage mais à faire quand même, pour mieux comprendre en quoi Portal 2 est vraiment génial.

Annotation :

Pan pan pan ---> couloir de transition ---> oh une arène ---> pan pan pan ---> couloir de transition ---> oh une arène ---> pan pan pan ---> couloir de transition ---> oh une arène ---> pan pan pan ---> couloir de transition ---> oh une arène ---> pan pan pan ---> couloir de transition ---> oh une arène ---> pan pan pan...

Annotation :

On continue avec les mods de Portal 2 et celui-ci propose d'oublier le portal-gun et de nous mettre entre les mains le gel-gun. Lisez rapidement l'annotation sous Portal Stories: Mel car ici je vais faire assez vite : le rythme est bon, les énigmes sont intéressantes et inventives avec les gel, les dialogues sont corrects, le sentiment d'être récompensé est bien présent, bref un très bon mod auquel il manque des petites touches de génie dont seul Valve a le secret.

Annotation :

"Transistor aurait pu tutoyer les cieux mais il se contente d’un envol réussi. Avec une direction artistique fantastique, une bande-son mirifique, une histoire dont on a envie de connaitre la fin et un gameplay bien pensé, Supergiant Games réussit le pari de faire mieux que Bastion car plus puissant dans l’ensemble. Même si le rythme en rebutera certains, même si les combats reviennent trop souvent, même si le dernier boss, bien que génial dans l’idée, soit trop simple à battre, il reste à Transistor de nombreux atouts qui écrasent ses défauts. Transistor est un jeu intelligent qui n’en rajoute pas toutes les deux minutes sur son propos pourtant terriblement accusatoire.
Il s’agit là d’un jeu assez personnel en fait, très attachant et surtout addictif. Je vous jure qu’une fois dans la dernière ligne droite vous n’aurez plus envie de vous éloigner de votre écran. C’est donc après ce final magnifique que je laisse Red et l’épée se reposer quelques temps avant de me relancer dans l’aventure, car je le sais déjà, j’ai envie d’y retourner. Et ça, c’est gage de qualité."

Lire ma critique qui sera sûrement étoffée prochainement !

Annotation :

S'attaquer à un jeu culte 23 ans plus tard c'est le mettre à l'épreuve du temps, c'est prendre le risque de ne pas comprendre l'influence qu'il a eu à l'époque, ne pas l'aimer et le regretter.
Heureusement ce n'est pas du tout mon cas. Bon déjà j'avais fait une bonne partie du jeu il y a 3 ans avant de changer d'ordi et perdre pas mal de données dont le jeu que j'ai fini par oublier avec le temps. Acheté par mon coloc sur gog, je me suis fait plaisir en lui dérobant la pépite sous son nez.
Il est facile de comprendre en quoi ce jeu a marqué l'histoire, ses énigmes folles et loufoques mêlées à son écriture tout en finesse qui dissémine les indices astucieusement, ses animations qui rappellent les vieux dessin-animé de chez Disney, l'humour intelligent et la thématique du voyage temporel parfaitement exploité donnent à ce jeu toutes les qualités requises pour être un divertissement de qualité en plus d'être un jeu plaisant à jouer.
Day of the Tentacule surprend à chaque nouveau dialogue, à chaque nouvelle énigme, à chaque nouvelle animation et renouvèle constamment l'intérêt du joueur.
La difficulté des énigmes est parfois barbante pour des joueurs qui, comme moi, ce sont mis aux p&c récemment mais n'est pas un frein à l'amusement.
On sent une réelle passion derrière ce jeu, déjà parce que le remaster est magnifique et se fout un peu moins de nous que Grim Fandango, mais aussi parce que chaque tableau multiplie les trouvailles. Alors si on connait déjà les énigmes on torche le tout en 45 min-1h, mais moi j'ai bien mis mes 5h, et je me souvenais de l'énigme du drapeau et du cerf-volant, c'est dire !
Si le genre a complètement changé de visage aujourd'hui, à l'époque il venait de se faire une chirurgie plastique et avait pour tête celle d'un des 3 protagonistes du jeu. Je veux plus de jeux comme ça, des jeux pas forcément énormes ou ultra-ambitieux, pour aujourd'hui je précise, mais qui font la synthèse de tout un genre en y mettant ce qu'il y a de meilleur et en y ajoutant une petite touche personnelle.

Annotation :

Quand j'ai dit que je ferai tous les Zelda je ne mentais pas, je les ferai tous, même les BS !
C'est donc très classique et très répétitif mais on y reconnait bien les personnages, ennemis et boss, c'est dur mais une fois maitrisé ça se fait vite et surtout ça a un début et une fin ! C'est rare avec les jeux Game & Watch ! Donc ouais ça vaut le coup même si ce n'est que pour tester 20 min.