2017 : Chronologie séries

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Saison 2 (12 épisodes) : 8/10

Ma critique : https://www.senscritique.com/serie/Love/critique/84695346

[Mars 2017]

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Saison 1 (24 épisodes) : 7/10

Saison 2 (24 épisodes) : En cours

[Mars - 2017]

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Saison 2 (10 épisodes) : 7/10

[Mai 2017]

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Saison 5 : 5/10

[Juin 2017]

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Saison 3 : 7/10

[Mai - Juin 2017]

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Saison 3 : 7/10

[Mai - Juin 2017]

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Saison 1 : 6/10

[Juin 2017]

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[Juin 2017]

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Le format 10x20min pour un projet aussi ambitieux montre des limites évidentes en terme de développement scénaristique, tout ça est un peu baclé en prenant parfois des raccourcis malhabiles, surtout quand la série veut toucher à la métaphysique. Car oui l'idée de départ est bonne, le mystère est promis, mais en définitive on nous donne ce que l'on attend, comme si nous connaissions déjà l'histoire (Mission to Mars principalement), du coup les éléments de surprise tant désirés ne font guère d'effet. Les personnages, hormis Jeanne, manquent cruellement de profondeur en plus d'une direction d'acteurs paresseuse, il y a malheureusement un réel problème de mise en scène où le préjugé made in France se confirme, il n'y a que le russe qui sort du lot, sorte de figure insondable représentant quasiment à lui seul l'intérêt de la série. Après le tout n'est pas désagréable, la tentative a au moins le mérite d'être assumée, et visuellement le contenu s'efforce d'être au niveau des grandes productions avec également de superbes décors, à noter aussi la composition musicale de bonne facture.
Une note moyenne en guise d'encouragement, surtout que la SF à la française est bien trop rare pour ne pas l'être.

[Juin - Juillet 2017]

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Cette série documentaire de près de 8h (découpée en 5 parties) va bien au delà du destin hors norme de la superstar de foot US O.J. Simpson, c'est une véritable radiographie de l'Amérique et de ses divisions raciales, offrant des digressions extrêmement précieuses pour comprendre tout l'enjeu de ce "procès du siècle". Où comment un macabre fait divers s'est transformé en un gigantesque cirque médiatico-judiciaire scindant les opinions, principalement par simple fraternité ethnique, et ce qui m'a intéressé c'est de constater cette profonde hypocrisie quasi schizophrénique de son peuple, d'un milieu comme de l'autre, d'ailleurs le doc l'illustre admirablement avec des témoignages parfois horrifiants et sans concession.
Le cas O.J. Simpson est avant tout le symbole de cette Amérique irréconciliable pleine de ressentiments et d'injustices, des émeutes de 1965 au tabassage à mort de Rodney King jusqu'à l'assassinat de Nicole et Ron Goldman il n'y a qu'un pas, ou plutôt un pont, canalisant tous les stigmates de l'histoire des États-Unis.Et à vrai dire le personnage de O.J. est lui-même blindé de contradictions, souvent malgré lui, modèle d'intégration dans la "société blanche" puis illustre représentant des "parias noirs", comme si cet acte (sa culpabilité ne fait guère de doute) illustrait une revanche pour l'identité afro-américaine, c'est ce qui a été en tout cas ressenti par une majeure partie de cette communauté, en faire un exemple, tout en mettant de côté le caractère humain et les répercutions sur les familles des victimes, et ça le doc le montre avec une partialité exemplaire et factuelle.
Et autant je connaissais les grandes lignes de cet événement (notamment grâce à série de Ryan Murphy) que la richesse de la documentation me l'a fait redécouvrir avec passion et fascination, d'ailleurs la dernière partie m'a cloué sur place, nous démontrant que le système fini toujours par triompher, ce qui m'a un peu rappelé Making a Murderer, extraordinaire et cruel. Au final qu'on l'adore ou qu'on le déteste O.J. ne peut laisser indifférent, entre le mythe populaire et le monstre froid, à ne manquer sous aucun prétexte !

(ce n'est qu'un bref avis, je sais pertinemment qu'il y a 1000 choses à dire, je vous laisse surtout découvrir la série par vous-même si ce n'est pas déjà fait.)

[Juillet 2017]

Annotation :

Note inchangée

[Juin - Aout 2017]

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Saison 3 (18 épisodes)

Je me suis rematé le final une seconde fois, histoire de voir si quelque chose m'avait échappé (et surtout d'éviter de tomber dans la béatitude) mais je ne pense pas, enfin je m'attendais depuis la semaine dernière et en suivant quelques podcasts sur la série que d'autres mondes (dimensions) se cachaient quelque part, cependant je n'imaginais pas que Lynch casse tout à ce point là, quitte à balayer derrière lui. Je ne sais pas si c'est de la facilité ou un pied de nez (introspectif) ultime, ou bien les deux, oeuvre somme dirons nous, tant le rappel à ses derniers films est évident (le double, le rêve dans le rêve, le point de vue extérieur), par contre ce qui est intéressant c'est évidemment que la série nous fasse cogiter. Rien que le fait de programmer les deux derniers épisodes à la suite n'est pas anodin, puisqu'à mon sens la saison se termine à la fin de l'épisode 17 (avec en plus le retour de Julee Cruise) et que le 18 serait une sorte de segment hors série, indépendant de la grammaire de The Return, tout est retourné et l'ultime plan est tellement mémorable...
Le seul truc qui m'a dérangé c'est que pas mal de points resterons sans suite, condamnés par ce fameux retournement, mine de rien c'est dommage car sur 2h de show il était possible de raccrocher 2-3 wagons en rejouant sur la chronologie, à la place Lynch s'amuse à nous faire mijoter, mais j'avoue que je suis resté en haleine, quitte à comprendre clairement qu'on se paye ma tête.
Bref, who is the dreamer ? Bah nous, TOUS.
Retour très réussi, au delà des attentes et des craintes.

[Mai - Septembre 2017]

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-1

Assez indigeste et lisse quand même, bien que l'adaptation soit plutôt honnête dans le fond, mais c'est peut être aussi le problème car on dirait vraiment que le scénario s'appuie à fond sur le livre sans ce soucier du rendu télévisuel, qui rend la chose gênante voire incohérente. A signaler aussi que les FX et maquillages sont déplorables, cette mini-série fait bien ses 20 ans.

(sur l'affiche on dirait Macron, j'déconne pas)

[Septembre 2017]

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Très bien et captivant mais j'ai une certaine réserve concernant la logique psychologique des personnages, le final de Fincher semble limite sortir d'une série différente, surtout Holden dans les derniers épisodes qui passe d'un type sensible et audacieux à un type froid hyper responsable sans aucune raison, ça saute aux yeux. Il en va de même pour le traitement du département d'enquête, d'un coup plus viscéral, il y a un problème d'alchimie en terme de production, on le sentait quelque peu avec le second épisode qui après un pilot scotchant retombait dans le rang, puis on assimile le ton de la série et la nature des persos, qui sont intéressants, puis on boucle la boucle, comme quoi l'importance d'un metteur en scène... Ça manque aussi de climax, j'aime bien l'anti spectaculaire mais dans le même genre True Detective S1 offrait un plan séquence mémorable et une fascination sous-jacente, Mindhunter reste sobre et en surface, mais évidemment efficace sur 10h de programme.
Bref j'ai aimé, voire même beaucoup, je regrette juste que Fincher n'ai pas eu la main mise sur l'entièreté de cette saison (parce que rien que cette tension de fou digne du Silence des agneaux dans la dernière séquence ça n'a pas de prix).

[Octobre 2017]

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Saison 2 (9 épisodes) : 5/10

Saison moins divertissante que la première avec une ligne directrice qui peine beaucoup je trouve, arrivé à la fin on se dit "mwouai ok", quid de l'aventure promise ? En se remémorant les quelques passages clé ça pue un peu le vide non ? Ou du moins la facilité. On se tape des cliffhangers qui se désamorcent à chaque épisode donc le tout dernier annonçant une possible 3ème salve laisse de marbre. Les nouveaux personnages n'apportent pas énormément (Max et son frère), le nouveau développement de Eleven n'a d'intérêt que dans une ou deux scènes (d'ailleurs à la fin c'est très safe, un peu de prise de risque bon dieu), le reste s'efforce de tenir la barre à travers leur écriture moins complice, plus dans les petits détails comme les enjeux sentimentaux en pagaille (qui ne se règlent pas vraiment d'ailleurs, si ce n'est qu'on ne s'en foute pas). En fait le seul truc qui me fascine dans cette S2 c'est le monde des ombres, le côté miroir négatif, les créatures lovecraftiennes, même si c'est par moment parasité de manière reloue à Aliens, énième référence 80s disséminée, déjà que les critiques n'ont pas manqué (assez à raison) de pointer du doigt les clins d'oeil surapuyés de la série il est difficile ici de s'en défaire, ça vire même parfois au gimmick pur et simple.
Après globalement je ne me suis pas ennuyé mais plutôt agacé, c'est très casual, ça ne fait ni rire ni peur, un peu comme It, on nous conforte jusque dans les clichés les plus niais, donc bof.

[Octobre 2017]

Annotation :

Saison 2 (6 épisodes) : 4/10

Saison molle et alambiquée tout juste regardable pour quelques bribes d'ambiance et une réalisation parfois proche d'un It Follows.

[Novembre 2017]

Annotation :

Saison 1 (10 épisodes)

Bon je dois bien avouer avoir fait fausse route en comparant cette série à Stranger Things, ça ne serait pas lui faire honneur, rien qu'en terme de proposition et surtout d'ambition, on est limite plus dans du Westworld, Channel Zero ou Les Revenants pour citer des exemples récents. Le thème du voyage dans le temps domine les débats et perso c'est bien quelque chose qui me fascinera toujours, même si la série n'en fait pas vraiment dans un objet de fantasme à proprement parler, elle ne s'amuse pas avec mais en dégage des ressorts humains et des enjeux en mouvance. Tout s'imbrique autour de paradoxes temporels, d'une filiation interconnectée qui se répond à travers des personnages sur 3 époques, ce qui fait que la série est résolument alambiquée, demandant une certaine patience, surtout que c'est assez froid et lent, pas toujours captivant malgré tout. Au bout d'un moment l'action tourne un peu en rond, jusqu'aux deux derniers épisodes qui apportent une sorte de complétude chorale, avec un degré de fascination hors norme, car jamais dans un excès malvenu proportionnellement au sujet, sans doute le tempérament européen, c'est pas Sliders quoi. Par contre je ne sais pas si j'aurais envie d'une saison deux, je trouve que la série se termine plutôt bien, rajouter du paradoxe au paradoxe pourrait s'en retrouver vers quelque chose pour le coup d'imbuvable.

[Décembre 2017]

Annotation :

Saison 1 (8 épisodes)

[Décembre 2017]

Annotation :

Saison 4 (6 épisodes)

[Décembre 2017]