2017 en fête (films)

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Janvier 2017 (DVD)

Un road-movie qui a le bon goût d'avoir une photographie et un sens du cadrage remarquables, qui donnent des plans souvent impressionnants. La bande originale participe aussi du dépaysement, rêveuse et entraînante, à l'image des personnages. J'ai été un peu gêné par le personnage masculin, un peu cliché. Mais le simple fait de n'avoir aucune idée de la direction où le film voulait m'emmener suffit à me convaincre qu'il valait le coup, largement.

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Janvier 2017 (DVD ; R)

Deuxième visionnage, et meilleure impression que la première fois. Je trouve l'esthétique du film fascinante, notamment à travers le jeu sur les couleurs. Les différentes parties du récit m'ont paru plus liées entre elles que la première fois, comme si j'avais trouvé la cohérence du film. Il en ressort une puissance dramatique accrue, qui à mon sens rend le film vraiment marquant. Toutefois j'ai toujours un problème avec le rythme très lent du film, mais mon objection est ambivalente parce que sa lenteur fait aussi partie de son charme. C'est simplement que parfois j'ai la sensation que l'on attend plus qu'on ne profite.

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Janvier 2017 (DVD)

Un film protéiforme, à la fois biographie de Virginia Woolf et adaptation de son roman "Mrs. Dolloway", "The Hours" a pour lui son ambition, et sa volonté de ne pas se laisser enfermer dans les codes éculés d'un genre. Si on y ajoute un trio d'actrices géniales, le résultat est alléchant sur le papier. À mon sens, l'essai n'est pas transformé pour plusieurs raisons. La plus évidente est peut-être une écriture tire-larmes, souvent empesée et de ce fait pas vraiment touchante. La "deuxième" storyline, celle de Julianne Moore, est comme prise en étau entre les deux autres, plus significatives, et on peine à en voir l'intérêt, malgré une tentative de lien avec elles. En résulte un film pas vraiment subtil, un peu longuet, et même prévisible par moments. C'est dommage.

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Janvier 2017

J'ai complètement adhéré, avant tout, à l'esthétique globale du film. À sa respiration, je dirais. Sa tranquillité douce, mâtinée de petites angoisses, m'a conquis de bout en bout, réussissant à ne jamais tomber dans le cliché, ou les facilités évidentes de scénario. Il faut dire que le jeu des acteurs est un solide pilier qui vient non seulement porter le film, mais le sublimer souvent. Mention spéciale à Adam Driver (on va commencer à dire que je ne suis plus objectif DU TOUT, mais tant pis), dont les silences sont étonnamment parlants. Non vraiment, arriver à parler de la poésie du quotidien sans être niais, c'est un exploit qui mérite d'être noté et apprécié à sa juste valeur. Un bémol toutefois : le traitement du personnage féminin, survolé et superficiel souvent, alors qu'on sent qu'il est censé être une source d'inspiration. Recentrer l'attention sur elle n'aurait pas été un luxe.

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Février 2017 (Panic ! X Chroma)

C'est pas bien fin, mais j'ai ri, plus souvent que je ne m'y attendais. Cette comédie, produite par Judd Apathow, est très représentative d'un style répandu dans les années 2000, la comédie grasse avec une pointe de cringe bienvenue. Le casting est pour moi la grande force du film, tant chacun des acteurs s'investit totalement dans son personnage, quelle que soit son importance. Mention spéciale, déjà, à Steve Carell, clairement au-dessus du game. Ma note est sévère si on s'en tient à la stricte qualité des vannes, qui font souvent mouche. Mais je trouve la réalisation inexistante (sauf peut-être un montage bien rythmé), et le propos longuet parce que sans réel enjeu. Pas mal, mais oubliable.

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Février 2017 (Netflix)

De belles surprises dans un ensemble un peu fade : voilà l'impression que m'a laissé le film. Le début m'a vraiment séduit, pourtant : emporté dans un rythme nerveux et scandé par des fêlures dans le fameux quatrième mur, il transmet efficacement l'euphorie du personnage principal. C'est sur la durée que les choses se corsent, à mon sens. L'expédition centrale du film à Chicago manque d'âme : les personnages tentent de faire compter le temps qu'ils y passent, mais tout cela est montrée de façon bien trop lisse pour me toucher. J'attendais pas mal du positionnement des trois personnages, et de leur relation à Ferris, véritable centre de gravité du groupe. Cette thématique n'est finalement que très peu explorée, ce qui est frustrant et enlève de la force dramatique au film. C'était sympathique, mais j'ai eu l'impression qu'on me promettait plus, d'où une relative déception.

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Février 2017

Quelle déception. J'ai trouvé que la forme de la comédie musicale ne servait qu'à combler les failles d'un scénario bien trop prévisible et étonnamment téléphoné. Non vraiment, je connais trop toutes ces scènes d'amour naissant, de dispute due à un manque de communication, cette morale horripilante à base de "travaille plus, ça va bien finir par arriver". Et l'esthétique... Je sais que c'est un hommage aux comédies musicales de l'âge d'or hollywoodien, mais ça m'a semblé d'un ringard... Sans compter que poser un personnage blanc comme LE vrai connaisseur du jazz, tout en mettant une foule d'acteurs noirs autour pour faire "vrai", c'est déplacé, surtout dans la période que l'on vit.

Quelques bonnes choses à mes yeux tout de même : l'énergie et le plaisir visible du couple d'acteurs, certaines idées de mise en scène, particulièrement au début du film puisqu'à mesure qu'il passe, Chazelle semble abandonner l'idée de faire une comédie musicale, non vraiment c'était marrant au début mais visiblement ça l'a saoulé. La fin m'a plus parlé que l'ensemble du film.

Bref, c'est une claque, mais dans le mauvais sens du terme.

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Février 2017 (DL)

Une bonne surprise, peut-être parce que le film ne prend pas les spectateurs pour des jambons, et aborde un sujet aussi lourd que la révolution iranienne frontalement tout à réussissant à être drôle. Ca m'a fait chaud au coeur qu'un film français refuse de choisir entre un sujet dramatique et son traitement comique. L'écriture est souvent fine, les acteurs sont au diapason et semblent vraiment s'amuser tous autant qu'ils sont (j'allais dire mention spéciale à Alexandre Astier mais je connais mon défaut de sens critique quand il s'agit du bonhomme).

Lorsque l'on arrive en banlieue parisienne, j'ai eu peur que le film ne prenne peur mais finalement non, le traitement du sujet est toujours maîtrisé. Mieux, j'ai ressenti une affection sincère de la part du réalisateur pour ce milieu, qui m'a enthousiasmé.

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Février 2017 (DL)

Bizarre... Or c'est très bien, d'être bizarre, au moins s'en souvient-on. La première partie du film m'a beaucoup plu. Les dialogues sont drôles, combinés à des situations d'un absurde délectable. La réussite vient en grande partie des acteurs. Bien sûr Poelvoorde et Depardieu assurent, Lacoste aussi, même si je suis moins fan. Mais surtout, et ça me fait presque mal de l'écrire, mais Houellbecq est vraiment drôle en propriétaire Air BNB complètement paumé. Le scénario montre la misère sociale de manière beaucoup plus subtile que nombre d'oeuvres traitant de la question (coucou Daniel Blake). Mais je trouve que le tout s'affaiblit dans sa deuxième partie, du fait d'un choix narratif qui m'a laissé froid. Du coup le film est devenu un peu longuet et a perdu de sa grâce initiale. En résulte un ensemble bancal, mais qui se distingue au moins du paysage du cinéma français, ce qui le rend franchement attachant.

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Mars 2017 (DVD ; R)

Le film a tout autant fonctionné la deuxième fois. Son esthétique m'a même plus touché qu'au premier visionnage, notamment un sens du cadre frappant. Je me rends compte que je considère le film comme une histoire d'adolescents perdus sur lesquels tombent une charge inconcevable, et auxquels je m'identifie fort. Je suis toujours séduit par la mélancolie qui se dégage du film. Kirsten Dunst y est impressionnante, tout comme Jason Schwartzman y est juste. Je pense toujours que c'est un beau film sur le passage du temps.

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Mars 2017

cf critique

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Mars 2017

Moonlight m'a touché, parce que je l'ai trouvé juste, tout le temps. Moonlight m'a touché, parce qu'il n'est tombé dans aucun cliché, auxquels son scénario laissait pourtant un boulevard. Moonlight m'a touché, parce tout ses acteurs sans exception font un boulot monstre. Moonlight m'a touché car sa bande-son savait toujours se mettre au bon endroit, et se taire quand il fallait. Moonlight m'a touché grâce à sa puissance rentrée, aussi forte dans ses silences que dans ses actes.

Je crois pouvoir vous dire que Moonlight est un excellent film.

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Mars 2017 (Netflix ; R)

Revisionnage qui fait très mal : l'esthétique n'est pas classe mais souvent kitsch, le héros pas philosophe mais souvent verbeux, l'héroïne pas résiliente mais pataude, le film faussement rebelle, le propos pas franchement intéressant. Et c'est long. Bon, y a John Hurt.

Du coup, moins 3 points.

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Avril 2017

J'y suis allé sans conviction, et finalement le film s'est avéré être une plutôt bonne surprise, à l'écriture plus subtile que je n'y attendais, et surtout grâce à son duo d'actrices. C'est tarte à la crème de dire ça quand on voit que tout le film est construit autour d'elles, mais elles donnent un souffle vraiment agréable aux dialogues, et viennent humaniser un film au déroulement relativement banal. Olivier Gourmet est très bien aussi. Il y a quelque chose de juste et de sobre dans l'ensemble qui m'a plu.

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Avril 2017 (DVD)

J'ai trouvé le film long parce que répétitif, avec une mise en scène un peu trop appuyée et une Adjani grandiloquente à mon goût. L'intrigue est tout de même intéressante, tout comme les enjeux qu'elle porte, et voir le personnage se prostrer progressivement dans la folie est touchant. L'exécution du tout ne m'a simplement pas emporté.

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Avril 2017 (DVD)

Pour tout dire j'ai un peu honte de mettre une note si basse à un film d'une telle importance dans l'imaginaire collectif. Et pourtant... Aucun des partis pris du film ne m'a convaincu : jeu d'acteur, voix off, musique, réalisation, tout cela m'a fait percevoir le film comme une sorte de nanar un peu surréaliste, très artificiel et poseur. Question de sensibilité, sans aucun doute, mais quand je me suis mis à rire plusieurs fois devant ce qui était manifestement un drame sentimental complexe, je me suis dit que j'avais raté le train.

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Mai 2017 (DVD)

Un très beau film, sorte de Tombeau des lucioles adouci, qui m'a happé grâce à son atmosphère pesante sans être lourde, faite de regards. C'est une oeuvre que l'absence habite, où les silences comptent autant que les bruits. Les enfants sont impressionnants, la réalisation de même. Je suis charmé par la puissance de ce film.

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Mai 2017 (DVD ; R)

BOUM, +1. Revu sur la base de l'enthousiasme communiqué par l'épisode de Chroma le concernant, et pas deçu, bien au contraire, d'où la note. J'ai été plus marqué par l'impressionnante maîtrise de la mise en scène, et la précision de chacun des plans. Effectivement, rien n'a l'air dû au hasard dans ce film, et c'est tout bonnement fascinant. En plus, c'est un des meilleurs rôles de De Niro, et de loin.

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Mai 2017 (DVD)

Mon Kore-eda préféré pour le moment, parce que c'est celui que j'ai trouvé le plus subtil, et le plus parlant dans sa mise en scène. C'est une absence qui hante le film, et qui le rend puissamment mélancolique. Tous les acteurs jouent juste, campant des personnages aux défauts criants mais toujours vraisemblables. C'est un très beau film sur la famille, sur le couple, sur l'image que l'on veut donner aux autres. Il est d'apparence très douce, mais porte un message très juste.

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Mai 2017

Un documentaire franchement sympathique, dont le sujet est à mon sens très important, surtout dans la société dans laquelle nous vivons : le pouvoir de la parole. Le choix du cadre n'est pas innocent et donne tout son sens au métrage : nous sommes ici en Seine Saint-Denis, département pauvre et socialement défavorisé, et même si l'action prend place à l'université, sont présentés une majorité de jeunes gens n'ayant pas pour habitude de prendre la parole. C'est leur évolution qui est intéressante, l'aisance qui gagne à mesure que le temps passe, et les voir s'épanouir a quelque chose d'émouvant. Je mettrais un bémol au rythme du documentaire, dont on sent qu'il ne veut pas être ennuyeux mais qui du coup est souvent trop rapide, presque survolé. Un mot enfin sur le cas du gagnant, dont on voit lors de la préparation à la finale qu'il dispose à la fois d'un capital culturel bien plus dense que son adversaire et d'un soutien familial sans faille, alors qu'on la voit seule dans la construction de son discours. Cette fin a quelque chose de cruel, car elle montre que la volonté ne peut pas tout.

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Juin 2017

L'idée de traiter le racisme à la manière d'un thriller et pas d'un film social est originale, et suffisamment forte pour donner du souffle au récit dans sa globalité. Le film est nerveux et réussit à tenir en haleine en créant un malaise proche de la paranoïa. Néamoins, tout cela est dessiné à gros traits, et il est dommage de voir le film tomber dans les clichés que l'on (et le réalisateur le premier) a si souvent vus dans des productions de ce genre, au point parfois de me sortir du film. Je garde tout de même une bonne impression de l'oeuvre, du fait de la sincérité qui s'en dégage.

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Juin 2017 (DVD)

Le film est très doux, et parvient à poser une ambiance dès ses premières minutes. Le personnage de la vieille dame est rapidement attachant, et j'attendais beaucoup de sa dynamique avec le cuisinier. Mais le film ne va pas assez loin à mon sens, et mis à part une scène forte, a quelque chose d'éthéré qui fait que je ne suis pas allé plus loin que ma sympathie initiale.

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Juin 2017 (cinéma)

Je suis allé le voir parce que je pensais que la présence d'une femme à la réalisation d'un film de super-héros au personnage principal féminin permettrait un regard différent sur ce genre, un renouvellement bienvenu. Naïf j'ai été, puisqu'au contraire, "Wonder Woman" remplit bien sagement toutes les cases : origines, combats, love interest, big boss. Les effets spéciaux sont, à ma grande surprise, assez mauvais, le rythme mollasson, l'acting passable, et surtout la structure encore et toujours répétée. Aucun risque, aucune personnalité, oubliable.

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Juin 2017 (DVD)

Étrange film sur la folie, dont la réalisation souvent expérimentale se fond avec le propos. De Niro livre ici la performance qui m'a le plus marqué de toute sa filmographie, le sourire inquiétant de son personnage me hantera longtemps. Le film est le plus souvent contemplatif, faisant basculer doucement son personnage, sans réellement que l'on s'en rende compte. Une œuvre sincère, aux nombreux partis pris, qui m'a séduit.

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Juin 2017 (DVD)

Et pourtant, j'étais enthousiaste : l'univers, le personnage principal féminin, l'absence d'intérêt amoureux... Mais au-delà de ces prémisses, je suis en colère contre le film du fait de son immense paresse scénaristique. Tout est extrêmement prévisible, le lien entre Vaiana et l'océan varie en intensité selon le bon vouloir de l'intrigue, Maui est tout sauf attachant. En somme, rien n'est subtil, et recevoir ce genre de facilités en 2017, c'est presque insultant.

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Juin 2017 (Netflix)

"Will Hunting" passe sa première partie sur le fil : j'ai eu peur d'assister à un film cliché sur le génie, et sur comment travailler assez pour le révéler vraiment, dans le pur esprit américain de "si tu travailles suffisamment, tu peux tout faire" (wink wink La La Land). Et puis non, c'est un film qui s'interroge en réalité sur ce qui constitue ou non la réussite d'une vie. C'est une question qui m'intéresse beaucoup, et dont j'ai trouvé que la réponse proposée par le film était intelligente. J'ai senti une vraie sincérité se dégager de l'écriture, le scénario dépassant rapidement la posture du génie rebelle. Les acteurs, Damon et Williams en tête, sont excellents, même si le plaisir est émoussé de voir ce dernier dans une énième variation du même rôle. À noter également un beau personnage féminin. Une vraie bonne surprise pour moi.

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Juin 2017 (DVD)

Le film est intéressant dans le glissement du cinéma de Kore-eda de l'authenticité vers le pathos qu'il incarne. Ce qui frappe d'abord, c'est le sens esthétique du réalisateur, qui sait installer une ambiance et un cadre de manière très efficace, et souvent subtile. Mais alors que l'histoire suit son cours et que les personnages prennent corps, quelque chose m'a semblé sonner faux, pas en permanence, mais régulièrement. Dès lors je suis resté à distance du récit, jusqu'à m'ennuyer. Le tout m'a laissé une impression de fadeur et d'artificialité.

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Juin 2017

cf critique

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Juillet 2017 (DVD)

Étonnant de voir un film musical de la part de Scorsese, habitué que je suis à le voir raconter de sombres histoires de mafia et de folie. En réalité on n'échappe pas à ces thématiques, mais dans un habillage dont la légèreté détonne, en conservant une technique impressionnante. De Niro excelle à se rendre antipathique, alors que Minnelli entraîne le film par son énergie impressionnante autant dans son jeu que lors des numéros musicaux grandiloquents. Je me suis laissé happer par le tragique de ce couple dysfonctionnel, entouré de musique. Sur les mêmes thèmes, je trouve le film nettement supérieur à "La La Land".

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Juillet 2017

Un documentaire sympathique mais que j'ai trouvé un peu superficiel par le nombre de sujets qu'il observe. On a jamais vraiment le temps de s'imprégner des vies qui nous sont racontées, tant le film passe rapidement à autre chose, peut-être par peur d'ennuyer. C'est avant tout la personnalité d'Agnès Varda, vieille dame attachante, qui donne sa saveur au métrage, auquel je n'ai pas plus accroché que ça par ailleurs.