2018, et vite ! (séries)

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Janvier

Saison 1 : 8/10

Très bonne (et étonnante) surprise que "Jane the virgin", sitcom beaucoup plus intelligente qu'elle n'en a l'air. Ce qui m'a surtout marqué, c'est la finesse d'écriture des personnages, qui sont tous nuancés et loin de la caricature qu'ils étaient partis pour constituer. Cette qualité d'écriture fait que l'on s'attache aux personnages, et que les rebondissements volontairement tirés par les cheveux donnent souvent lieu à des scènes émouvantes et sincères. Une excellente série comique, dont la pastiche de telenovela offre en plus une esthétique au kitsch assumé rafraîchissant.

Saison 2 : 8/10

La série continue sur sa bonne lancée, et prend toujours autant soin de ses personnages, ce qui la rend toujours aussi plaisante à suivre. Son second degré la sauve de ses excès d'intrigue, et j'y suis attaché plus que jamais.

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Février

Saison 1 : 5/10

Voilà un pitch alléchant et ambitieux : une sitcom qui se déroule au paradis, rien que ça ! À moi le rafraîchissement, me suis-je dit un peu rapidement, ravi à l'idée de sortir des quatre murs habituels des comédies américaines, sous l'égide du créateur de Parks and recreation et The office US qui plus est. Original certes, mais carrément faiblard aussi. L'écriture s'appuie sur un unique ressort comique : l'exagération, qui a pour elle une certaine efficacité, mais qui ne permet pas l'existence de personnages complexes. Alors j'ai suivi tout cela par intérêt pour l'intrigue, mais sans aucune implication émotionnelle, et agacé par un humour à la répétitivité lassante. Il paraît que c'est mieux en saison 2.

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Février

Saison 1 : 8/10

"The Handmaid's Tale" est avant tout une indéniable réussite d'ambiance. Nous sommes introduits à son univers fictionnel non pas à travers un récit linéaire de la mise en place d'un pouvoir misogyne tyrannique, mais par l'instauration d'un sentiment constant d'oppression, qui passe par la bande-son, la multiplication des gros plans sur les visages des acteurs et la froideur de la photographie, qui propose les seules cinquante nuances de gris que je suis prêt à visionner. C'est à mon sens la grande intelligence de la série, qui permet une empathie immédiate avec l'héroïne, et qui donne un ton viscéral à l'ensemble.

La construction narrative, somme toute assez classique, tient efficacement en haleine et trouve à mon sens un bel équilibre entre le dévoilement de faits témoignant du glissement de la société vers l'horreur et le manque frustrant d'informations qui nous laisse aussi perdus que le personnage principal. Les acteurices sont tous et toutes impressionnants de justesse, avec une mention spéciale évidente à Moss, qui porte la série sur ses épaules et qui est presque de tous les (gros) plans.

Un bémol cependant sur la gestion du rythme, particulièrement en fin de saison, qui donne l'impression que la série essaie de gagner du temps et fait avancer l'intrigue par à-coups un peu agaçants : calme plat pendant 40 minutes puis scène choc, et ainsi de suite. Mais la solidité du récit fait que la série passionne tout de même.

Je ne vous ferai pas le laïus de la série "nécessaire", du reflet fou de l'époque, mais tout de même, je pense qu'elle a un écho particulier en ces temps de libération de la parole des femmes, et qu'elle permet de mettre une sensation sur une oppression longtemps tue. Et ce genre de procédé est extrêmement important.

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Avril

Saison 1 : 7/10

On m'avait présenté la saison inaugurale de ce show méta sur le monde de la télévision américaine comme la plus faible, eh bien je me suis bien plus amusé que ce que j'aurais cru ! La série se caractérise par une verve qui fait plaisir à voir, ses personnages se comportant comme autant de bouffons un peu absurdes mais attachants, y compris l'horrible patron de NBC joué par un Alec Baldwin inspiré. L'écriture est toutefois souvent problématique, tout en se voulant progressiste politiquement, ce qui fait grincer des dents à plusieurs reprises.

Saison 2 : 7/10

Une saison plus inégale, qui démarre doucement mais trouve un bon rythme sur sa fin. La série quitte progressivement son ancrage réaliste pour un humour plus absurde, et y gagne souvent. Le show fait aussi le choix étonnant de rendre souvent sa protagoniste principale agaçante, sage choix à mon sens car elle en gagne en humanité. La caricature du gouvernement Bush fin de règne vaut aussi le détour.

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Mai

Saison 5 : 8/10

La saison la plus réussie pour le moment, tout simplement parce qu'elle a cessé de s'appuyer sur des intrigues policières dont on sait qu'elles n'auront aucune conséquence pour mieux se concentrer sur ce qu'elle sait faire de mieux : développer et explorer les relations entre ses personnages principaux. Comme un long fusil de Tchekov étalé sur plusieurs années, la familiarité créée avec les protagonistes débouche sur une complicité jubilatoire et des moments touchants, où aucune intrigue ne vient parasiter le déroulement de l'histoire.

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Juin

Saison 1 : 8/10

Attiré par le magnétisme de Gillian Anderson, je suis resté pour l'esthétique élégante et le mise en scène viscérale de ce polar poisseux, auquel son cadre nord-irlandais apporte un cachet intéressant. Ici, pas question de jouer sur le soupçon : dès le pilote, nous savons qui est le tueur. Cette originalité est la grande force de la série, qui s'exprime par une construction narrative en miroir entre la police et le tueur. Une idée très efficace, qui me pousse à continuer cette série dont je salue la fraîcheur et le propos féministe non-dissimulé, ce qui ne gâche rien, bien au contraire.

Saison 2 : 7/10

La série perd de sa puissance avec sa deuxième saison, qui prend pourtant la forme d'une longue course-poursuite entre la police et le tueur. Mais cela manque de surprise à mon sens, donnant lieu à quelques épisodes plutôt mous. Toutefois la force émotionnelle de la série est encore là, et donne envie de voir ce que donnera une ultime saison plus psychologique que policière.

Juillet

Saison 3 : 8/10

Une ultime saison claustrophobe, vénéneuse et frustrante, dont je salue la cohérence avec ce qui l'a précédée, et le maintien de la qualité avec le temps. "The Fall" est à mon sens un très bon polar, dont le temps qu'il prend avec son intrigue lui permet d'explorer quantité de facettes d'une enquête policière.

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Juin

Saison 1 : 8/10

Un très bon démarrage pour cette magnifique série comique, pas dénué de maladresses, mais déjà très malin et drôle. C'est un peu dommage de voir l'humour virevoltant du show être alourdi par des intrigues amoureuses souvent poussives et pas vraiment utiles. Mais cette saison a de vraies qualités.

Saison 2 : 9/10

Révélation progressive et de ce fait fascinante, cette saison prend des libertés salvatrices avec le format de la sitcom qui donnent lieu à de véritables moments de grâces d'une drôlerie et d'une originalité rarement atteintes à la télévision. De plus, la comédie ne sacrifie jamais à de belles réflexions sur l'absurdité de la vie qui donnent du relief à la série.

Juillet

Saison 3 : 9/10

La saison 3 compte les épisodes les plus marquants de la série, dont mon préféré, "Remedial chaos theory", qui imposent le respect par leur inventivité, combinée à un humour toujours aussi efficace et à un propos qui me touche toujours autant. Son fil rouge est peut-être un peu bordélique, mais c'est beau de voir autant d'inventivité à la télé américaine.

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Juillet

Saison 1 : 5/10

La thématique de la série et, soyons honnêtes, le nom de famille de son créateur, m'ont attiré. Le résultat est en demi-teinte, porté par des saillies d'humour parfois réussies, mais dont le rythme est assez mal géré, ce qui donne une nette impression de longueur. Le récit n'a pas réussi à me captiver suffisamment pour avoir envie de continuer.

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Juillet

Saison 1 : 7/10

Une sitcom en bonne et due forme, dont le classicisme est sans doute dû en grande partie à la série originale dont cette mouture est un remake, mais qui est diablement efficace dans ses ressorts comiques, et qui présente des personnages attachants, tous autant qu'ils sont. En plus, la série a le bon goût d'aborder frontalement des sujets d'actualité avec une certaine délicatesse. Une très agréable surprise, dont j'ai hâte de viur la suite.

Saison 2 : 8/10

La deuxième saison entre dans la catégorie des suites réussies, en reprenant les ingrédients de la première saison qui fonctionnaient très bien (humour rythmé, acteurices de talent), et en y ajoutant l'abord frontal de problèmes graves. Plusieurs épisodes prennent le risque d'un ton sérieux, voire grave, pour traiter des questions importantes, au premier chef desquelles la dépression. Je respecte donc le show pour son courage, et sa capacité à taper juste en restant drôle.

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Août

Saison 1 : 8/10

Beaucoup d'affection pour ce début de websérie qui compense (et doit à ?) son manque de moyens par une vraie dextérité dans l'écriture, qui donne lieu à nombre de moments drôles, et à une montée en gamme dramatique réussie tout au long de la saison. Les acteurices sont presque tous justes, et la sincérité qui se dégage de l'ensemble fait plaisir à voir.

Saison 2 : 6/10

Cette saison présente un curieux paradoxe : elle gagne en ambition de réalisation ce qu'elle perd en finesse d'écriture. La professionnalisation de la technique (éclairage, mise en scène, effets spéciaux) frappe dès les premières minutes et impressionne d'abord. Mais après une introduction tout feu tout flamme, le récit s'enlise pendant plusieurs épisodes dans des relations amoureuses laborieuses peu intéressantes. Les antagonistes ont un mobile intéressant mais trop peu solide ce qui, en plus d'un jeu d'acteurices souvent faux, les affaiblit considérablement. Restent des moments de grâce grâce à certaines scènes bien écrites, à des traits d'esprit efficaces qui rappellent la première saison, et au jeu de Dorin et Le Pottier, dont la drôlerie et l'intensité dramatique font merveille. Mais ce deuxième volume paraît bien long pour pas grand chose.

Saison 3 : 7/10

La gestion du rythme s'est considérablement améliorée pour cette troisième saison, qui a aussi pour elle des enjeux mieux présentés que la précédente. Le tout se suit avec plaisir et fluidité, même si certaines scènes d'action sont un peu poussives. Mention spécial pour l'épisode 8, poignant et d'une sobriété salutaire dans le traitement de son sujet.

Saison 4 : 6/10

J'aurais pensé qu'un recentrage sur un nombre réduit de lieux et de personnages aurait profité à la série, mais ce n'est pas le cas, tant les éléments qui composent l'univers de "Néo-Versailles" sont fragiles : caractérisation pauvre des personnages, humour poussif, dramaturgie trop appuyée... Le casting a toujours une belle énergie, dont Céline Tran qui a un amusement contagieux, mais au service d'une histoire poussive et répétitive. Dommage.

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Août

Saison 3 : 9/10 (R)

Une belle réussite, faite d’intrigues de sf efficaces et prenantes et de questions personnelles poignantes qui amènent la série à un point de maturité nouveau qui m’a impressionné et touché plus que je ne l’aurai pensé.

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Août

Saison 2 : 6/10

J'ai du mal à juger cette série, parce que ses qualités me touchent autant que ses défauts. C'est le sentiment d'appartenance qui à mon sens guide cette œuvre. Ce thème me parle beaucoup, et est souvent illustré avec beaucoup d'ingéniosité dans la mise en scène, et de soin dans la réalisation. Je me suis souvent pris à contempler de simples scènes de dialogue. Néanmoins, la série a un vrai problème de rythme, et semble traîner son fil rouge comme un boulet, ne le faisant jamais véritablement avancer, ou avec d'énormes ficelles assez désagréables à regarder. Voilà donc une proposition vraiment bancale, mais attachante, et qui a le mérite de faire avancer la représentation des minorités, ethniques et sexuelles, ce qui est très important pour des œuvres de cette portée.

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cf critique

Août

Saison 1 : 8/10, <3

J'avoue y être allé un peu à reculons : "une comédie musicale sur une fille qui plaque tout pour reconquérir son ex amour de jeunesse !", difficile de faire un pitch plus casse-gueule de mon point de vue. Et pourtant, alors que la saison se finissait, j'ai dû me rendre à l'évidence : j'étais face à une réussite complète. À mon sens cela tient surtout à la sincérité de son interprète principale, Rachel Bloom, qui a co-créé la série et l'écrit aussi en partie. Les situations décrites sonnent juste parce qu'elles correspondent à un point de vue, à un sentiment sur elles, et ne semblent pas juste mises là pour leur éventuelle utilité comique. L'écriture des chansons est aussi parlante, tant elle se tient loin des poncifs auxquels je m'attendais et éclaire au contraire souvent les sentiments des personnages avec malice, humour ou sincère empathie. Une partie de ma sympathie vient aussi des risques que prend la série, que ce soit dans la forme de la comédie musicale, ou dans les choix de scénario osés qu'elle fait souvent, notamment dans la description du malaise psychique de ses personnages. En résumé, c'est un coup de cœur, dont j'espère que la qualité se maintiendra avec le temps.

Saison 2 : 8/10, <3

Impressionnante saison 2, qui poursuit et approfondit l'exploration de la psychologie de son personnage principal et de son entourage. Je suis étonné par la qualité de l'évolution de chaque personnage, qui témoigne d'un soin particulier apporté à l'écriture. Mais le ton s'assombrit, et c'est le coeur serré que j'ai fini cette saison. Quel courage que de traiter de la maladie mentale aussi frontalement, chapeau Rachel Bloom.

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Septembre

Saison 7 : 9/10

La dernière saison de Michael, personnage central de la série. De la triste nouvelle du départ de Steve Carell, les scénaristes tirent une force motrice pour leur saison, qui se dépasse tant en termes d'humour (les derniers Dundies, le retour d'Holly...) que d'émotion, avec toujours une subtilité absolument étonnante. Ce départ en beauté (qui aurait dû être celui de la série toute entière mais passons) confirme cette sitcom dans son statut de mètre étalon de la comédie US. Voir toutes les bonnes idées semées par la série arriver à maturité en même temps que son personnage principal, c'est d'une beauté réjouissante.

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Septembre

Voici une série dont l'énergie est communicative, et qui passe par son animation comme par ses dialogues enlevés. Son rythme est assez bien maîtrisé, et parvient à préserver une montée en puissance qui patine tout de même un peu vers la fin. Le doublage est inégal, mais tient globalement la route, et même si le chara-design peut se montrer parfois répétitif, les monstres sont assez inventifs pour étonner régulièrement. Une série agréable à suivre en somme, dont le ton tranche avec ce que j'avais l'habitude de voir en matière d'animation française.

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Octobre

Saison 9 : 7/10

J'ai commencé à regarder cette série de l'oeil circonspect du néophyte : que des hommes s'habillent en femme pour des spectacles divers, certes, mais pourquoi en faire un feuilleton, où est l'enjeu ? Hé bien j'avais tort. Les candidats de la drag race sont de sacrés bosseurs, et créatifs avec ça. Il est tout bonnement fascinant de les regarder construire un personnage à partir de rien, passer des heures à coudre, à se maquiller, à chercher à s'adapter à des contraintes loin d'être évidentes. Et souvent, le résultat est impressionnant. Je me suis totalement pris au jeu de voir comment chaque thème était interprété par les candidats, quelle regard ils pouvaient y poser. Bien sûr, "RuPaul's Drag Race" n'est jamais loin de la téléréalité, et aime mettre en scène et accentuer les tensions entre les participants, donnant lieu à d'agaçants moments sensationnalistes. Mais ce show a le mérite de visibiliser une minorité qui questionne les codes genrés, crée et se fout bien du regard des autres, en ayant le bon goût d'être addictif et divertissant. C'est une étrange mais belle réussite, à mes yeux.

Novembre

Saison 10 : 7/10

Malgré des candidats moins marquants que la saison précédente, la mécanique du show fonctionne toujours aussi bien sur moi, avec une dramaturgie addictive et de beaux moments de comédie et de sincérité.

Saison 6 et 8 : 7/10

J'ai binge-watché le show, dont la qualité reste constante grâce à des candidats variés et attachants.

Saison 7 : 6/10

La faiblesse de cette saison vient moins des mécaniques du show que du casting, un peu maladroit à mon sens, qui mène à un manque de liant, de cohésion dans le groupe. Cela donne une ambiance froide à l'ensemble de la saison, et donc un plaisir moindre à regarder, malgré la compétence indéniable des candidat.e.s.

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Novembre

Saison 3 : 7/10

Cette troisième saison fait le choix salutaire de se rapprocher de la première avec une structure narrative resserrée sur quelques personnages et des enjeux à échelle humaine. L'esthétique sombre fonctionne toujours aussi bien, mise en valeur par des combats dont la violence sèche fait le réalisme. Il convient également de saluer le casting, et en particulier Vincent D'Onofrio, toujours aussi à l'aise en grand méchant. Petit bémol pour le nouvel antagoniste introduit cette saison, qui manque tout de même de subtilité.

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Décembre

Saison 1 : 7/10

Plutôt une bonne impression générale pour cette saison, dont l'efficacité de l'écriture compense les faiblesses de jeu de certains comédiens. Le rythme du récit est également très bien géré, ce qui rend la série assez addictive. Dommage que la réalisation manque un peu d'ambition, tant elle est anonyme. Mais la solidité de l'ensemble donne une impression de maîtrise qui me donne vraiment envie de voir la suite.