2020 2

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1er Janvier.
Curieusement difficile à accrocher, et pourtant d'apparence moins radical que les précédentes réalisations de son auteur. Sorte de collage cavalier, de récit cubiste, dont l'esthétique (au cordeau) s'appuie notamment sur l'architecture post-Seconde Guerre Mondiale à Boulogne-sur-Mer, y mêlant sentiers perdus, lucidité désenchantée et prise de conscience. Le parti pris d'un montage elliptique et parfois quasi épileptique est génialement audacieux mais a vite fait de mécaniser les émotions jusqu'à rendre le film exsangue.

"C'est très drôle, je ne reconnais jamais ma voix".

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1er Janvier.
Approcher le Mal jusqu'à y percer une étonnante, voire une malsaine innocence qui n'est autre que le reflet monstrueux de l'échec des politiques occidentales. Un gigantesque enfant devenu tyran, un regard terrifiant sur un pouvoir déroutant.

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1er Janvier.
Brasser du slip, avec métaphysique. Un film de science-fiction des plus stupéfiants et brumeux, où le kitsch furieux côtoie la splendeur totale, cachée quelque part derrière les masques. Post-apo et chatoyance, Sean Connery en slip et Beethoven, bourreaux révolutionnaires et apathie éternelle ! Rarement un film aura donné une telle harmonie aux oxymores.

« Tout est préférable à notre ennui ».
« Oublions ces images, elles pourraient nous polluer ».

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1er Janvier.
Passionnant, à défaut d’être un bon film. À dos de frelon, Boorman s’adonne à une imagerie vastement audacieuse, hideuse et hypnotique, prolongeant le classique de Friedkin via une continuité homérique du meilleur aloi. Dommage que la direction d’acteur s’y présente si mollement. Nature et mysticisme pour hypnotique mauvaise suite.

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2 Janvier.
Ni rythme, ni gloire, sauf un peu lorsqu'apparaît Djimon Hounsou, unique réconfort dans cette galère face à laquelle il est impossible (vraiment) de savoir s'il faut rire ou pleurer.

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2 Janvier.
Revu au cinéma.

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3 Janvier.
Identifié comme le chant du cygne du western italien, un film cynique et violent porté par un flingueur emplie de désespoir, et campé par un Franco Nero du meilleur aloi. Baroque et mélancolique, à l'image du déclin d'un genre.

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3 Janvier.
"Ha ! Ha ! Ha ! Il ne sait pas se servir des trois coquillages!"

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4 Janvier.

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4 Janvier.
Thriller avec allongement psychologique au récit percutant, loin des autres productions de la Hammer. Le tout forme un policier de facture classique, relativement déjoué par un suspens peu présent, mais enjoué par un haussement de sourcil permanent face à cette intrigue d'usurpation, de simulation et de manipulation, s'achevant dans un finale grotesque à hurler de rire. Faut pas pousser mémé.

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4 Janvier.

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4 Janvier.

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6 Janvier. Au cinéma.
Premier Rivette, sous forme d'austère farce au climat oppressant, tournoyant comme un feu d'artifice autour de personnages totalement dépourvus de bon sens. Sorte de drame adolescent improbable et inimaginable, autant furieux que raffiné, ardent et impulsif.

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7 Janvier. Au Cinéma.
Géniale comédie reprenant le mythe de Pygmalion au profit d'une satire sociale finalement aiguisée par les pointures du vieux cinéma anglais. La statue ? Une femme de la rue travestie en comtesse, goutant à un élégant cynisme emprunt d'une approche intimiste de cette haute société londonienne, régie par une réalisation précise mettant notamment l'accent sur les gestes, façade des états des âmes.

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7 Janvier. Au cinéma.

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10 Janvier. Au Cinéma.

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12 Janvier.

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14 Janvier.
Mignon tout plein.

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12 Janvier.

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16 Janvier.
Filmatière d'une abyssale et ténébreuse beauté, un mirage brulant et lugubre, un visage humble et hiératique. Bref, poseur.

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16 Janvier. Au Cinéma.
Un Losey sympathique à défaut d'être passionnant à regarder. On dirait que le réalisateur ne cherche qu'à montrer qu'il peut faire un gros film. Le parti pris d'éviter toute contextualisation de l'histoire, sans explication ni justification, est en revanche assez formidable, amenant le film à nager dans les abysses de la fatalité et de l'absurde.

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17 Janvier.
> "Matrix : Ressurections"

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18 Janvier.
Dérangeant, mais las. Le parti pris de l'horreur réaliste crée une audace formelle d'une grande ampleur, mais laquelle retombe rapidement, comme un gros ventre mou, tandis que le film semble continuer à tituber dans des séquences improbables conduisant parfois à se demander si il n'a pas été conçu dans un spliff (les scènes de viol sur de la musique fluette, fallait oser). Propice à une vaste réflexion sur la nature de la représentation de l'horreur et de la violence (il parait que les acteurs n'avaient même pas conscience de tourner un film d'horreur, mais pensaient se retrouver dans un film érotique !), cette reprise de "La Source" façon cinéma d'exploitation ressemble fort à une crapoteuse provocation.

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18 Janvier.

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18 Janvier. Second visionnement.
+1

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19 Janvier. Au cinéma.

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20 Janvier. Au Cinéma.
D'une beauté exceptionnelle, ce film bucolique tissant sa toile dans les cottage anglais n'est pas sans explorer une profonde fissure dans un milieu élitiste où vont prendre le dessus les instincts primitifs. Éprise de pulsions, une peinture sociale acérée, délicieuse, à la narration délicatement diluée, peut-être même jusqu'à provoquer trop de circonvolutions, de non-dits et de frustrations sexuelles, donnant au film une densité débordée.

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20 Janvier.

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21 Janvier.
cf critique.

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23 Janvier. Revu.