2020 ?.. Bah, on verra bien !

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Nouveau visionnage en bluray, le 2 janvier.

Gros succès en son temps, "Cocoon" accuse clairement quelques rides et reste une fable bien naïve. Mais c'est aussi un joli petit film adorable et parfois émouvant, offrant de beaux rôles à son casting de seniors.

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Nouveau visionnage en DVD, le 3 janvier.

Que reste-il du film d'Oliver Stone plus de vingt-cinq ans après sa sortie ô combien médiatisée ? Tout simplement un des films de studio les plus expérimentaux et jusqu'auboutistes des années 90. Une proposition que l'on peut rejeter en bloc mais dont la forme hystérique reste en adéquation totale avec le sujet. Une satire féroce de la société américaine, du gigantesque cirque médiatique et de la fascination morbide des spectateurs envers la violence, Oliver Stone balançant toute sa rage à l'écran sans aucune retenue. En résulte une oeuvre timbrée, caricaturale, outrancière et inconfortable, surtout quand elle parvient à nous faire éprouver de l'empathie pour ce couple à la fois monstrueux et romantique (dans le sens le plus fou du terme), magistralement incarné par Woody Harrelson et Juliette Lewis, tous les deux possédés. Peut-être la dernière fois que Stone avait quelque chose à dire.

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Nouveau visionnage en bluray, le 4 janvier.

Sacrifiée par Katzenberg, une suite qui mérite pourtant d'être redécouverte, ne serait-ce que pour son importance historique, le film étant, si je ne m'abuse, le premier à être colorisé par ordinateur et proposant des mouvements de caméra incroyables. Il n'est pas non plus interdit de le préférer au premier, tant l'ensemble reste d'une évidente beauté formelle tout en mixant humour, aventure et écologie avec une efficacité redoutable.

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Nouveau visionnage en bluray, le 7 janvier.

Succès public et critique en son temps mais regardé de haut aujourd'hui par un public n'y voyant qu'un conte niaiseux et inoffensif, "Babe" est au contraire une très jolie fable dissimulant mal un propos acerbe envers l'homme et son lien avec l'animal (en gros, tu m'intéresses si t'es mignon et si je peux te bouffer) et une cruauté évidente. Le tout bénéficiant de superbes animatroniques issus de l'atelier de Jim Henson et de la présence d'un James Cromwell impeccable.

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Nouveau visionnage en bluray, le 7 janvier.

Conspué à sa sortie car s'éloignant de la formule habituelle, ce troisième opus mérite clairement d'être redécouvert, tant la proposition de Carpenter et Debra Hill vaut finalement le détour. Si l'ensemble pêche par un rythme mollasson et par quelques facilités d'écriture (ta gueule c'est magique !), le film de Tommy Lee Wallace parvient à instaurer une ambiance tendue et malaisante, allant jusqu'au bout de sa démarche jusqu'à un final tétanisant. Et certaines séquences marquent durablement la rétine. Un gros mea culpa de ma part !

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Nouveau visionnage en UHD, le 9 janvier.

Handicapé par sa notion de première partie et par les choix narratifs des précédents opus, ce septième film souffre également d'un rythme casse-gueule, le rendant cependant bien moins chiant que la lecture du roman dont il est adapté. Blindé de défauts, il parvient pourtant à susciter une véritable émotion lors de brefs moments, et surtout à instaurer une ambiance profondément mélancolique, le récit puant la mort par tous les pores. Ce qui est quand même assez dingue pour une franchise aussi commerciale.

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Découvert sur OCS, le 10 janvier.

On peut trouver la proposition prétentieuse, le propos pas subtile pour un sou, les personnages antipathiques au possible et l'ensemble bien maniériste. Mais au moins, proposition il y a et si on se laisse porter par l'ambiance, il n'est pas interdit de trouver tout ça fascinant et hypnotique, formellement somptueux et troublant dans sa représentation des corps et de la sexualité. Bon, par contre, le délire autour des phallus et des fluides organiques, c'est juste bien lourd sur la durée.

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Découvert en bluray, le 11 janvier.

Mise en chantier suite au succès phénoménale du "Snow White" du concurrent Disney, cette adaptation très partielle du classique de Swift (Jonathan, pas Taylor) par les studios Fleischer n'a peut-être pas la beauté et la force évocatrice du long-métrage produit par Mickey mais n'en demeure pas moins un chouette spectacle, au charme rétro certain et proposant une poignée de plans fort jolis. C'est mignon, pas trop niais, court et techniquement efficace pour l'époque.

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Découvert en DVD, le 11 janvier.

Premier volet de la saga "Joy of Torture", "Vierges pour le shogun" offre son lot d'érotisme sadique, de complots et de déviance, même si on est encore loin des débordements graphiques et stylistiques qui feront le succès de la série. Un poil redondant mais les ingrédients sont déjà là.

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Nouveau visionnage en UHD, le 12 janvier.

Sorti de la déception initiale, le film gagne des points. S'il souffre toujours de sa condition de seconde partie d'un même récit et d'une tendance à la précipitation (les pertes humaines sont vite expédiées), il n'en reste pas moins spectaculaire et véhicule une certaine émotion, concluant d'une façon satisfaisante une saga imparfaite et bancale mais attachante, pleine de magie et de frissons, qui nous aura permis de voir grandir ses personnages. Et même, pour les plus jeunes, de grandir avec eux.

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Nouveau visionnage en bluray, le 13 janvier.

Incroyable de revoir aujourd'hui ce Spielberg considéré comme raté (au pire) ou mineur (au mieux), presque vingt ans après sa sortie controversée.
Croisement entre Collodi et Asimov, "A.I." s'empare de la fable afin de mieux s'interroger sur notre humanité, nous renvoyant à nos peurs, nos obsessions, notre mortalité et surtout, à notre importance toute relative dans l'univers et le temps. Symbiose quasi parfaite des styles de Kubrick et de Spielberg (la "paternité" des séquences étant d'ailleurs assez étonnante, Kubrick apportant les moments d'émotions là où Spielberg pose les questions qui font mal), "A.I.", malgré ses défauts et facilités d'écriture ici et là, résiste incroyablement bien aux ravages du temps (les SFX sont fous) et reste à ce jour un des films les plus fascinants de son auteur, peut-être le blockbuster le plus désespéré et dépressif du 21ème siècle. Avec le recul, une sacrée bombe à retardement !

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Nouveau visionnage en bluray, le 14 janvier.

Décidément, je rejuge pas mal de films en ce moment ! Passé à côté à l'époque de sa sortie (faut dire que je venais tout juste de lire le bouquin de Belfort), "The Wolf of Wall Street", malgré quelques réserves qui subsistent (notamment le fait que ça reste du Scorsese pur jus façon "Goodfellas" donc un brin schématique), m'apparait aujourd'hui comme une satire à la fois hilarante et effrayante, le film rageur et sous ecsta d'un cinéaste en sacrée grande forme, parvenant à faire ce qu'un Oliver Stone peine à offrir depuis vingt ans. Porté par un DiCaprio n'ayant jamais peur du ridicule, dézinguant avec une force incroyable son image de beau gosse lisse, "The Wolf of Wall Street" demeure, rétrospectivement, un des films hollywoodiens les plus outranciers et volontairement vulgaire de la décennie passée. Ce qui le rend ô combien attachant au coeur d'une industrie formatée et désespérément plate.

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Nouveau visionnage en DVD, le 15 janvier.

Je ne suis certainement pas objectif mais ce premier long-métrage du sympathique Joe Johnston reste un de mes préférés concernant les films live de Disney. Le casting est impeccable (mention à Moranis et Matt Frewer), les gosses sont attachants, les décors gèrent bien le gigantisme, les effets visuels ne piquent pas trop les yeux et nous étions encore dans cette époque bénie où la VF s'autorisait quelques gros mots. J'ai clairement conscience des limites du film mais que voulez-vous, Madeleine de Proust tout ça...

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Découvert en bluray, le 15 janvier.

Spécialisée dans les films à sketches, la compagnie Amicus adapte ici les célèbres comics "Tales from the Crypt" pour un résultat forcément inégal, la sauce prenant petit à petit jusqu'au dernier segment, au sadisme revanchard jubilatoire. Sans surprise, Peter Cushing défonce à lui seul tout le reste du casting, pourtant méritant.

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Nouveau visionnage en bluray, le 16 janvier.

Loin de l'exaltation guerrière et de la représentation habituelle du surhomme, un mélodrame soviétique d'une puissance formelle, narrative et émotionnelle tout simplement ahurissante, posant un regard amer et désenchanté sur la guerre. Sublime et d'une modernité étonnante, tout en restant dans une certaine tradition.

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Découvert en bluray, le 16 janvier.

Un épisode mineur qui permet cependant d'évoquer brièvement le passé du héros mais qui souffre d'une intrigue extrêmement balisée. Dommage, le plan final est sublime.

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Nouveau visionnage en bluray, le 17 janvier.

Ca reste du film tout mignon, tout inoffensif, loin de la force d'un "Jean de Florette", mais justement, ça fait un bien fou, les acteurs sont convaincants et les paysages magnifiques. Un pur film chocolat.

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Découvert sur YouTube, le 18 janvier.

J'ai de grosses réserves sur la forme et le doc aurait carrément du s'appeler "The People V.S. Jon Peters" vu qu'il passe son temps à le pourrir avec un manque de recul évident (même si le producteur est clairement antipathique), mais le sujet est passionnant et le film riche en intervenants importants. Par contre, je reste convaincu que "Superman Lives" aurait été une grosse baudruche immédiatement datée. Donc hilarante, surtout avec Cage en Kal-el.

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Découvert sur OCS, le 18 janvier.

Prévu depuis un sacré moment déjà (on en parlait à l'époque du "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie), ce pastiche retombe malheureusement comme un soufflé. Si le scénariste / réalisateur Etan Cohen rend une copie propre (les décors et costumes sont jolis), l'absence de l'habituel Adam McKay se fait clairement sentir. Inepte, le script peine à susciter l'intérêt, uniquement construit autour de gags ne fonctionnant qu'une fois sur trois. Il ne reste que le casting, impeccable (mention à John C. Reilly, incroyable), et une poignée de vannes savoureusement connes pour rendre la chose regardable.

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Découvert en bluray, le 18 janvier.

Suite au succès du précédent "Tales from the Crypt", la société Amicus adapte à nouveau l'univers des EC Comics mais avec une réussite bien moindre. Si l'ensemble se regarde sans réel déplaisir, les segments ne suscitent aucune peur, aucune tension, juste une certaine curiosité amusée.

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Nouveau visionnage en bluray, le 19 janvier.

Un second volet à l'image du premier, dont le côté inoffensif et mignon se voit vite rattrapé par l'amertume d'une nostalgie ne cachant pas la cruauté inévitable du temps qui passe et des êtres qui s'en vont.

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Découvert en bluray, le 20 janvier.

Prenant appui sur un contexte intriguant (l'affaire des machines à sous truquées en 2005), un polar solide à défaut d'être marquant, plutôt efficace et carré même si on est loin de la bombe sud-coréenne. Tout cela manque de personnalité et le montage n'aide pas toujours mais le film a la bonne idée de mettre flics et gangsters à égalité et de se reposer sur le charisme massif de Don Lee.

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Nouveau visionnage en bluray, le 22 janvier.

Une adorable chronique familiale, d'une tendresse absolue et très juste dans le regard qu'elle pose sur la parentalité. Avec en prime, un casting royal.

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Découvert sur Netflix, le 23 janvier.

On est loin de la force d'un "All the President's men" ou même d'un "The Post" mais le sujet est suffisamment fort, l'angle relativement large et le casting impeccable pour passer outre une mise en scène un brin télévisuelle.

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Découvert sur OCS, le 24 janvier.

Benjamin Renner adapte sa propre BD et coréalise un amusant film à sketches, adorable, drôle, au style graphique plein de charme. Mignon tout plein et le casting vocal est parfait.

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Nouveau visionnage en bluray, le 24 janvier.

Mise en chantier à peine six mois après le succès fulgurant de "Gojira", une suite honorable qui perd malheureusement toute la portée politique du film original mais qui conserve un ton sérieux et qui a pour elle de chouettes séquences de destruction. Mais l'absence de Honda, ainsi que celle d'Akira Ifukube, se fait méchamment ressentir.

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Nouveau visionnage en bluray, le 25 janvier.

Adaptant sa propre pièce, Guillaume Gallienne signe un film extrêmement attachant et étonnamment cinématographique, posant un regard juste, plein d'humour et de tendresse sur la question identitaire, le tout doublé d'une belle déclaration d'amour à la figure féminine.

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Découvert en bluray, le 25 janvier.

L'écrivain William Peter Blatty tentait ici de porter à l'écran son roman "Legion" mais rien ne se passera comme prévu, le studio taillant dans le montage, remplaçant la majorité des séquences de Brad Dourif par un Jason Miller diminué, imposant un climax spectaculaire mais hors-sujet et retitrant la chose. Il faudra patienter quelques années afin de découvrir un montage chaotique (car faisant appel à différentes sources accidentées) mais plus proche de la vision de Blatty.
Quelque soit le montage choisi, cette suite se voulant autre chose mérite largement mieux que sa désastreuse réputation, souffrant inévitablement de gros soucis de production mais instaurant une ambiance franchement malaisante. On appréciera également l'implication de George C. Scott, impeccable, et la prestation hallucinée de Brad Dourif, surtout dans le nouveau montage.

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Découvert en bluray, le 26 janvier.

Si les dernières minutes tombent malheureusement dans un messianisme maladroit (ce qu'avait réussi à éviter le film pendant deux heures), il faut bien avouer que ce grand fou de Mel Gibson n'a pas son pareil pour transformer des hommes ordinaires en pures figures christiques, tout en proposant un spectacle total. Posant un questionnement passionnant, l'acteur / réalisateur en met plein la vue, peint des tableaux dantesques tout en ne zappant jamais l'émotion, ne sombrant heureusement pas dans un bellicisme malvenu, bien au contraire.