Cover 2020 - Les Films Vus [Liste Commentée]

2020 - Les Films Vus [Liste Commentée]

Liste de

176 films

créée il y a presque 5 ans · modifiée il y a presque 4 ans
Female Leopard

Female Leopard (1985)

Mehyô

1 h 12 min. Sortie : 27 décembre 1985 (Japon). Érotique

Film de Kûyû Ohara

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Le film est pas mal car y'a un énorme potentiel de déviance absolue entre l'histoire incestueuse et les frasques débridées d'une grande famille bourgeoise pervertie par le péché mais le résultat est frustrant car rien n'aboutit vraiment et les scènes sont très inégales.

Tu passes d'une atmosphère vénéneuse et troublante à l'érotisme cheap à base de collier de perles et ventilateur dans les cheveux, une enquête policière qui n'en est pas vraiment une vu qu'on a aucune idée des motivations profondes de l'héroïne (l'actrice joue comme une planche, je préfère vraiment le jeu ultra maniéré du frère et de son épouse), le personnage du journaliste ne sert à rien bref c'est les montagnes russes dans la direction générale du film qui est un peu rigolo car mauvais mais suffisamment intéressant pour ne pas être considéré comme une purge.

Hu-Man

Hu-Man (1975)

1 h 45 min. Sortie : 1 octobre 1975 (France). Science-fiction

Film de Jerome Laperrousaz

Ramya a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Film extraordinaire sur l'amour éternel et le deuil, pas si éloigné que ça de "La Jetée" en terme de richesse émotionnelle et d'intrigue. Très français, très expérimental, lent, chiant et beau.

La Saison de la terreur
6.9

La Saison de la terreur (1969)

Gendai kôshoku-den: Teroru no kisetsu

1 h 18 min. Sortie : 1969 (Japon). Érotique

Film de Kôji Wakamatsu

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Tous les vieux films de Wakamatsu sont misanthropes et nihilistes mais celui-ci est gratiné dans le genre. On retrouve les thématiques habituelles sur le militantisme aveugle ou profiteur (l'activiste vit avec deux femmes dévouées et ne fait rien de ses journées), la léthargie sociale matérialisée par les appartements sans vie de gens qui n'ont que l'amour à faire pour s'occuper dans leur vie balisée et ennuyeuse, même les flics sont pas spécialement sympathiques dans leur volonté d'un grand coup pour faire avancer leur carrière ou leur équipe (y compris en torturant des opposants politiques dont l'implication est floue).

Bref, si on connaît un peu la filmographie du réalisateur, on est jamais surpris et le film est également ennuyeux, mal découpé narrativement mais j'aime bien cette fin où l'activiste surveillé finit par se faire exploser par lassitude, désespoir ou volonté politique, on sait pas trop mais c'est pas mal quand même.

Zoom Up: Graduation Photos

Zoom Up: Graduation Photos (1983)

Zûmu appu: Sotsugyo shashin

1 h 10 min. Sortie : 25 mars 1983 (Japon). Érotique

Film de Yoshihiro Kawasaki

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Vraiment un bon pinku, avec un scénario et des personnages qui se tiennent, même un certain réalisme vu la description du milieu professionnel de Yoko où les femmes finissent par s'y perdre et les hommes y semblent incapables de la moindre sincérité ou émotion qui ne soit pas à des fins manipulatrices, le tout restant ambigüe et libre à interprétation, comme la vraie vie donc.
Y'a même une mini réflexion non ridicule autour de la photographie et ce qu'elle capture de l'être humain. Non mais c'est vraiment bien, cool rythme et scènes érotiques.

House
7.1

House (1977)

Hausu

1 h 28 min. Sortie : 28 juin 2023 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Nobuhiko Ôbayashi

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Film incroyablement charmant où il faut être un énorme con pour le percevoir comme un nanar rigolo alors qu'il présente la sainte trinité esthétique/narration/concept comme l'une des plus aboutie que j'ai pu voir. Une maison hantée grand-guignolesque et cannibale qui cache des traumatismes familiaux étalés sur plusieurs générations, fonctionnant comme des tiroirs au contenu empoisonné, qu'on ouvre les uns après les autres aux côté du réalisateur.

Blue Movie

Blue Movie (1978)

1 h 21 min. Sortie : 10 août 1978 (Italie). Expérimental, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Alberto Cavallone

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

J'adore ce genre de narration complètement explosée à travers des protagonistes énigmatiques, fantasmiques et fracassés.
Une femme visiblement instable qui échappe à un viol et trouve refuge auprès d'un ancien photographe de guerre adepte de BDSM qui garde sous sa coupe les femmes fragiles qui croisent son chemin avec scènes de paraphilie de plus en plus poussées et des entremêlements de psychés encore plus incompréhensibles sur fond de musique classique sans faire kitch, ni crétin ou grandiloquent même pour un drame italien.

Ex Drummer
7

Ex Drummer (2007)

1 h 40 min. Sortie : 15 novembre 2007 (France). Comédie, Policier, Drame

Film de Koen Mortier

Ramya a mis 2/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Film branchouille, adapté d'un livre que je n'ai pas lu, qui pense réinventer l'exploitation en faisant tout le catalogue des sujets trash, des blagues pipi-caca mais avec des jolis plans et une musique bien rôdée quand même. Pas de mystère, le film se décrit lui-même dans son générique d'ouverture comme "an eyemotional film experience".

Avant tout ça, c'est la longue confrontation entre un groupe de pauvres, tous dégénérés à leur manière, et un écrivain célèbre qui les vampirise peu à peu dans l'optique d'y puiser l'inspiration pour son prochain livre.
Tout le monde en prend soi-disant pour son grade mais on est pas dupe que le réalisateur se place quand même un peu du côté de l'écrivain, aussi vulgaire et méprisant soit-il car quand même ces autres personnages méritent bien leur vie de merde.

C'est long, long pour en arriver au moment où l'écrivain relâche le père malade d'un des musiciens qui se met à tuer tout le monde dans une folie meurtrière et là, Koen Motier, comme un gigantesque connard, offre des petites scènes face caméra à chaque victime qui parleront de pauvreté, d'homophobie, de misère tel un militant de merde qui a passé avant son temps à les mépriser puis les instrumentaliser pour sa soupe politique (mais ouf y'a une pirouette glauque/drôle où on rabaisse une bourgeoise qui cherchait une grosse bite en souvenir de celle de son père qui la violait enfant)

Koen Mortier = pute

Midsommar
7.2

Midsommar (2019)

2 h 27 min. Sortie : 31 juillet 2019 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Ari Aster

Ramya a mis 4/10 et a écrit une critique.

Parasite
8.3

Parasite (2019)

Gisaengchoong

2 h 12 min. Sortie : 5 juin 2019 (France). Drame, Thriller, Comédie

Film de Bong Joon-Ho

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

L'une des meilleures narrations que j'ai vu dans un film actuel, avec une écriture drôle et odieuse ainsi que des changements de tons super couillus très bien gérés. C'est tellement rare qu'il faudrait le souligner en rouge avant de voir le film

J'apprécie particulièrement le fait que la dimension lutte des classes du film ne s'inscrive pas dans un manichéisme rigide pour exprimer un propos lourdement amené, non les Park sont une famille gentille mais déconnectée des réalités et les Ki-taek sont d'affreux roublards sans scrupules qui jouissent d'un capital sympathie de par leur intelligence et leurs aptitudes qui seraient sans doute loués dans des secteurs professionnelles typiques des classes supérieures.
D'ailleurs, ça ne tombe jamais dans la comédie dramatiques des pauvres qui volent aux riches pour se voir punir par la suite, par puritanisme ou pour exprimer la malfaisance des gens aisés, non c'est l'illustration du parasitage mutuel et forcé des classes sociales où l'une finit toujours par avoir le dessus sur l'autre malgré les miettes grattées ici et là. Le dernier acte purement dramatique est incroyable d'ailleurs dans sa transition où l'explosion découle d'insignifiant détails qui signent pourtant l'irréconciliation entre les deux familles et donc de la société.

Polina, danser sa vie
6.5

Polina, danser sa vie (2016)

1 h 52 min. Sortie : 16 novembre 2016. Drame

Film de Angelin Preljocaj et Valérie Müller

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

Très beau film sur la quête de soi et la réalisation artistique au-delà des conventions institutionnelles, culturelles.

Fait amusant même si assez malheureux et involontaire, les scènes de danse classique sont très mal filmées avec des cadrages tronquées sur les bras, les jambes, ... on y comprend pas grand-chose à ce genre de maladresses au milieu d'un ou deux plans intéressants, limite c'est ok de mettre une caméra fixe et laisser faire les acteurs/danseurs plutôt que ça.
Ça se décoince au moment où Polina découvre la danse contemporaine sans que ça soit parfait et c'est là où on comprend que filmer la danse est vraiment un art en soi, peu accessible au commun des mortels.

Ghostland
6.6

Ghostland (2018)

Incident in a Ghost Land

1 h 31 min. Sortie : 14 mars 2018. Épouvante-Horreur

Film de Pascal Laugier

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

J'ai bien aimé car on vit dans une époque post-horreur où les gens ont très peur de faire de l'épouvante cliché alors que le genre est intégralement construit sur la régurgitation permanente des tropes qui peut être certes lassante à la longue mais à un moment il faut assumer.

Comme tous les réalisateurs français de genre, Laugier fait de la copie des films des années 70 mais en 2020 ça sonne presque frais, surtout que le plot twist est très vite révélé (Beth s'échappe de la réalité horrible de la mort de sa mère et de sa propre séquestration ainsi que de celle de sa sœur en rêvant sa vie idéale d'adulte comme écrivaine célèbre) pour évoquer la solidarité entre sœurs et le passage à l'âge adulte mais avec des dialogues écrits par un enfant de huit ans ainsi qu'un hommage hyper lourdingue à Lovecraft.

Bref, c'est bourrin et très direct, j'aime particulièrement l'utilisation de tous les fluides humains dans les scènes d'action, les corps maltraités à l'extrême car c'est bêtement méchant mais le rendu est très "empathique", je sais pas trop comment le dire tellement le cinéma américain de genre est en revanche très lisse, même dans sa violence parfois atroce.

Hotel Inferno 2 - The Cathedral of Pain
5.8

Hotel Inferno 2 - The Cathedral of Pain (2017)

Hotel Inferno 2: The Cathedral of Pain

1 h 10 min. Sortie : 29 octobre 2017 (Italie). Épouvante-Horreur

Film de Tiziana Machella et Giulio De Santi

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Suite directe qui reprend le même concept du film à la première personne en s'inspirant largement des jeux vidéos gore des années 90 à tous les niveaux, narratif comme esthétique.
Ça dure 1h, c'est crade, rigolo et pour un film à aussi petit budget, franchement j'étais impressionnée de la cohérence graphique entre les effets numériques et le maquillage.

Escape from Brothel

Escape from Brothel (1992)

Hua jie kuang ben

1 h 37 min. Sortie : 29 février 1992 (Hong Kong). Action, Arts martiaux

Film de Johnny Wang Lung-Wei

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Catégorie III HK au contenu honorablement racoleur mais qui fait parti des bons car il y a une scène comique à base de diarrhée qui dure cinq, sept bonnes minutes au milieu d'une histoire dramatique atroce, des scènes d'action plutôt bien chorégraphiées et rythmées et un final abusé.

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn)
5.1

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn) (2020)

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn)

1 h 49 min. Sortie : 5 février 2020 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Cathy Yan

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

La première moitié est horrible en concentrant tous les tics de mise en scène edgy à la Deadpool qui cassent complètement l'intrigue et le rythme ou le fait de bien montrer qu'on fait un film féministe avec des balourdises d'écriture "derrière chaque grand homme se cache une femme", pitié on a pas besoin de ça pour comprendre qu'on a affaire à un film d'action sur et avec des femmes, avec un sous-texte sur la guérison des conséquences des relations abusives hétérosexuelles.

Heureusement, ça se détend au dernier acte qui est rigolo et fun, entre la baston dans un cirque ou la course-poursuite en patins à roulettes. Même les personnages prennent un peu de hauteur et les actrices sont toutes très, très bien.

Saving Face
6.6

Saving Face (2004)

1 h 31 min. Sortie : 12 septembre 2004 (États-Unis). Comédie, Drame, Romance

Film de Alice Wu

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Petite romcom lesbienne très mignonne avec tous les clichés du genre sur la chirurgienne stressée et écrasée par sa mère, qui tombe amoureuse d'une danseuse excentrique qui va la pousser à braver les pressions au conformisme exercées par la communauté chinoise aux USA.
Plus dramatique que comique d'ailleurs mais ça finit bien et les second rôles sont au top, mention particulière au colocataire de l'héroïne dont on voudrait toujours plus de présence à l'écran.

Trapped Alive

Trapped Alive (1988)

1 h 32 min. Sortie : 23 décembre 1988 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Leszek Burzynski

Ramya a mis 2/10.

Annotation :

Chiant.

The Wig
4.7

The Wig (2005)

Gabal

1 h 46 min. Sortie : 7 février 2007 (France). Épouvante-Horreur

Film de Won Shin-Yeon

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Wah pffff j'ai rarement vu une histoire aussi éparpillée, comme s'il fallait compenser l'aspect intrinsèquement ridicule du concept de base en bourrant les moindres recoins de l'intrigue.

Deux sœurs, l'une devenue muette suite à un accident, l'autre mourant de sa leucémie font face à une perruque hantée par l'âme d'un étudiant gay suicidé et qui entretenait une relation avec le copain/ex copain de la sœur aînée, enfin bref ça fait beaucoup et le film est difficile à suivre à cause de sa narration confuse.
Par contre, l'ensemble bien que perfectible est assez prenant, je saurais pas trop dire à cause de quoi mais ça se regarde bien, sans doute parce que c'est difficile à suivre si on ne se donne pas à 100% dans son visionnage et du coup l'histoire relativement originale est mise en valeur, puis y'a un certain flow dans le rythme qui est agréable.

The Rapist

The Rapist (1994)

Tun Men se mo

1 h 30 min. Sortie : 30 décembre 1994 (Hong Kong). Drame, Policier

Film de Cha Chuen-Yee

Ramya a mis 3/10.

Annotation :

Intrigue policière inintéressante basée sur une histoire vraie, avec les scènes de viol tournées comme un film érotique mais rien de vraiment surprenant ou choquant si on a regardé 2-3 catégorie III HK dans sa vie.

Le film est vraiment gros sabot dans son dernier acte où le violeur est confronté à ses motivations misogynes et rate complètement le parallèle effectué avec les instincts ambigus de l'inspecteur qui a la seule scène un peu chelou du film où il photographie de manière casual les culottes et les jambes des résidentes pendant qu'il fait son enquête de voisinage.

Éternel Eros

Éternel Eros (1977)

Seibo Kannon daibosatsu

1 h 30 min. Sortie : 25 juin 1977 (Japon). Drame, Érotique

Film de Kôji Wakamatsu

Ramya a mis 9/10.

Annotation :

Un voyage apaisant et tranquille à travers l'immortalité tourmentée d'une nonne vivant dans un village à la modernité grandissante.
On sent une certaine maturité arrivée chez Wakamatsu qui parle toujours de la solitude et du rejet de ce monde mais d'une manière toute détachée, acceptant une certaine fragilité dans ses personnages plutôt que la rébellion sourde. J'aime bien ce genre de mise en scène quasi sans musique, contemplative, c'était vraiment agréable à regarder.

Pleasure Masturbation New Wife Version

Pleasure Masturbation New Wife Version (1993)

Kaikan onanie: Niizuma-hen

58 min. Sortie : 28 mai 1993 (Japon). Érotique

Film de Hisayasu Satô

Ramya a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Film tordu sur la conjugalité fonctionnelle où un salaryman aux penchants voyeuristes fait un mariage de convenance pour éviter les rumeurs pendant que son épouse reste au foyer, torturée par son absence de sexualité et ses fantasmes masochistes.
Le dénouement est qu'ils sont en fait des partenaires parfaitement compatibles et qu'il leur fallait juste une petite thérapie de couple par la maitresse d'un bordel que l'homme fréquente après des péripéties urbaines à base de masturbation publique.

Je suis assez curieuse de la gueule du tournage étant donné que Satô était adepte de la caméra sauvage avec implication totalement spontanée des passants divers et variés. Cela dit, c'est l'un de ses films les mieux écrits au point qu'on regrette les 58 petites minutes de métrage car les personnages sont tellement bien caractérisés malgré leur dimension fatalement archétypale, avec une direction narrative simple et efficace, ça se voit même aux scènes érotiques absolument pas étirées pour le coup.

Ring
7

Ring (1998)

Ringu

1 h 38 min. Sortie : 11 avril 2001 (France). Épouvante-Horreur

Film de Hideo Nakata

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Évidemment irregardable après la machine à memes et parodies étalée sur plusieurs décennies, l'ensemble est quand même un peu décevant avec son concept gimmick qui relègue au second plan les thématiques secondaires plus intéressante (l'avancée technologique ou l'indépendance féminine), c'est au mieux un charmant téléfilm.

Horrible
4.9

Horrible (1981)

Rosso Sangue

1 h 36 min. Sortie : 6 juillet 1983 (France). Épouvante-Horreur

Film de Joe D'Amato

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Pas mauvais, toutefois le scénario qui impliquait mutations génétiques et un prêtre lâché de nulle part se résume finalement à une successions de meurtres gratuits au sein d'une famille bourgeoises avec des scènes gores qui font, même de nos jours, leur petit effet mais c'est pas grand-chose et on finit par s'en foutre du reste donc du film entier.

Rage !
6.4

Rage ! (1977)

Rabid

1 h 30 min. Sortie : 3 août 1977 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

C'est toujours une expérience étrange de voir les premiers films de Cronenberg avec des postulats d'exploitation parfois un peu fourre-tout (mutations génétiques, vampirisme, zombies, ça fait beaucoup) mais un acting et une mise en scène très sophistiqués et élégants, le résultat est terrifiant tbh.

J'aime bien ici le concept de la sexualité féminine dangereuse qui ferait hurler de rire ailleurs mais là, le dard phallique sous l'aisselle c'est vraiment obscène et dégoûtant, bravo.
Par contre, pas le meilleur choix de film pour se détendre en situation de pandémie.

Molester's Train: Dirty Behavior

Molester's Train: Dirty Behavior (1993)

Chikan densha: Iyarashii kôi

55 min. Sortie : 26 novembre 1993 (Japon). Drame, Érotique

Film de Hisayasu Satô

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

Un peu relou ce Satô quand il est en pilotage automatique avec ses marginaux et ses obsessions pour le BDSM quand les thèmes centraux de ses films méritent un peu plus de développement que d'habitude. Là ça fait vraiment remplissage et plus généralement film alimentaire alors que ça parle d'abandon familial, de passage à l'âge adulte et de deuil social avec les mêmes acteurs que l'excellent "Pleasure Masturbation: New Wife Version".

Fête sanglante
5

Fête sanglante (1982)

The Slumber Party Massacre

1 h 17 min. Sortie : 12 novembre 1982 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Amy Holden Jones

Ramya a mis 2/10.

Annotation :

Un catalogue rigoureux des tropes du slasher des 80's, plus érotique que la moyenne cela dit vu le nombre de plan sein/fesses et le fait qu'on y parle ouvertement de sexe sans que ça tourne au puritanisme malgré la lourdeur de l'allégorie au viol vis-à-vis de l'arme du tueur couplé à certains cadrages.
J'aime bien les couleurs et la mauvaise musique au synthétiseur, le reste est catastrophique en terme d'écriture à tous les niveaux, le résultat est donc totalement ennuyeux.

The Cat Gambler
6.8

The Cat Gambler (1965)

Toba no mesu neko

1 h 28 min. Sortie : 28 juillet 1965 (Japon). Action, Policier

Film de Haruyasu Noguchi

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

C'est bien parce que le personnage principal est une femme, même s'il reste complètement dans les tropes misogynes du film de yakuza.

Sinon, plus formaté tu meurs, entre la plongée dans l'enfer du jeu illégal, l'enquête policière et le drame amoureux on l'a vu déjà mille fois ce film. Même la meilleure scène où l'héroïne se fait tatouer par son futur amant, métaphore d'une perte d'innocence/virginité est balisée de bout en bout, c'est incroyable. La mise en scène est propre et sobre, gros succès d'époque mais maintenant c'est juste gentillet et un peu ZzzzZzz...

Scanners
6.7

Scanners (1981)

1 h 43 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Je kiffe vraiment ce genre de bonne grosse série B, ses dialogues et ses effets spéciaux un peu débiles au service d'un scénario original et complexe.

En revanche, le gros point noir, c'est vraiment les personnages assez amorphes dans leur écriture et acting. Stephane Lack a le charisme d'une planche et Jennifer O'Neill sert littéralement à rien.

Vidéodrome
7.3

Vidéodrome (1983)

Videodrome

1 h 29 min. Sortie : 16 mai 1984 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de David Cronenberg

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

J'ai vraiment pas accroché, je sais pas pourquoi, j'aime pas ici le côté hyper sophistiquée et froid de l'intrigue pour parler du rapport à l'image qui n'est pas frontalement moralisateur mais quand même assez lâche et timide.

J'ai l'impression de voir une œuvre inutilement compliquée, qui s'écoute parler, avec du body horror élégamment dégueulasse pour dissimuler son manque d'âme quand finalement on a pas mal affaire à une série B, culte certes mais qui gagnerait à se détendre du string. C'est pas assez délirant ou pété pour moi, désolée.

Ju-on
6.6

Ju-on (2000)

Juen

1 h 10 min. Sortie : 11 février 2000 (Japon). Épouvante-Horreur, Sketches

Film DTV (direct-to-video) de Takashi Shimizu

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Assez impressionnant pour un DTV qui ressemble à un homemade movie, la chronologie non linéaire est random mais Shimizu a vraiment tout compris au cinéma et sait où il veut amener son film avec zéro budget.
L'ensemble est vraiment agréable à suivre dans sa caractérisation instantanée des personnages et ses effets sonores/visuels tout simples mais efficace en laissant une place au mystère, sans prendre le spectateur pour un con.

Ju-on 2
5.9

Ju-on 2 (2000)

Juen 2

1 h 16 min. Sortie : 14 avril 2000 (Japon). Épouvante-Horreur, Sketches

Film DTV (direct-to-video) de Takashi Shimizu

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

L'effet DTV où on était jamais sûr que le spectateur allait pas avoir la flemme de regarder l'épisode précédent ou qu'il était trop cher/risqué d'y intégrer quarante-cinq minutes supplémentaires donc autant recycler les trente premières minutes de "Ju-On".

Ici, l'objectif est d'étudier la manière dont la malédiction se répand mais honnêtement, comme l'effet de surprise est passé, c'est pas super intéressant malgré des scènes marrantes comme un meurtre à la poêle à frire ou encore les cinq dernières minutes complètement tarées.
Bon teasing pour l'auto-remake/suite qui viendra en 2002.

Ramya

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