2021 - Lectures

Annotation :

Des nouvelles aux chutes philosophico-poétiques souvent, servies par un style limpide et classieux. De quoi surtout me donner envie d'approfondir l'auteur.

Annotation :

Difficile d'arriver vierge dans cette histoire tellement la baleine blanche et Ahab se sont implantés dans l'inconscient collectif, et pourtant quelle histoire ! Rarement je n'aurai ressenti le monde aussi vaste, infini, divin. Melville a également de l'humour, et semble prendre tout ça avec beaucoup de recul. Les segments romancés de l'oeuvre sont palpitantes, la partie encyclopédique est pleine de trouvailles métaphoriques nous racontant ses vérités profondes. Moby Dick, c'est à la fois tout et rien, une vie primordiale et une histoire banale.

Annotation :

Une bonne introduction à ce qu'est l'altruisme efficace, mais Singer ne plonge jamais vraiment jusqu'au bout dans ses réflexions, préférant une approche sans doute plus pédagogique et permettant au lecteur de trouver son propre chemin d'altruiste. Seul le dernier chapitre sur le risque existentiel, où les raisonnements permettant l'efficacité de l'altruiste amènent à penser que le plus raisonnable est d'empêcher la fin du monde vivant (par des moyens parfois s'approchant de l'absurde comparés à l'envoi d'aide pure et simple dans les parties les plus pauvres du monde), questionnent le lecteur de manière plus approfondie sur le concept d'altruisme efficace. Il faut dire que Singer a l'air plutôt admiratif de ce mouvement qu'il a contribué à lancer, et est très loin de poser la moindre critique. Vu le sujet, on ne lui en voudra pas.

Annotation :

[Lecture abandonnée]

La forme de pensées réunies a posteriori m'empêche de trouver une philosophie construite dans cet ouvrage. Erreur de ma part, sûrement, mais d'un côté la poésie de l'oeuvre n'est pas assez puissante pour combler mon manque d'intérêt, de l'autre les réflexions me semblent trop éparses pour être consistantes.

Annotation :

Après sa réinterprétation de la tentation d'Eve dans l'opus précédent, Rowling continue d'ausculter la nature du mal en faisant passer sa conception par le héros du purement malfaisant Sirius Black au pathétique Pettigrow, et comment endosser le rôle du père en acceptant les conséquences d'une éthique pas toujours pratique. L'auteure a un talent certain pour manier une mythologie et des symboles venant à résolution dans des climax passionnants.

Annotation :

Pas nécessairement l'impression de découvrir quelque chose de puissant dans ce bouquin : tout ce qui est expliqué, on en a déjà plus ou moins l'intuition, mais l'intérêt du livre n'est pas là. La clarté de la présentation de cette dérégulation du marché cognitif permet de poser un regard sain et serein sur les yeux de la Méduse, loin de toute panique ou de relativisme, et d'en apprendre sur nous-même en observant les mécanismes psychologiques nous ayant amené dans ce nouveau monde. Finalement, cette impression de ne rien apprendre de foncièrement neuf (car ce n'est que ça : une impression) est aussi à l'honneur de l'auteur : en refusant le bouleversement du point de vue, en revendiquant l'ennui de la réalité, il permet au lecteur d'obtenir une base solide pour régir sa propre réaction face à ce qui trop souvent provoque l'hystérie. En quelques 300 pages qui se lisent comme on s'engouffrerait une série netflix, il y a matière à la recommandation.

Annotation :

En audiobook