2021: savoir compter

Annotation :

1er janvier / Découverte : un très bon film porté par une superbe réalisation et des acteurs au sommets avec Michel Galabru, Philippe Noiret et Jean-Claude Brialy.
Le film témoigne de nombreux travers d'une société créatrice de folie chez les tueurs comme chez les juges, la subtilité avec laquelle la psychologie des personnages est étudiée est maitrisée de bout en bout.

Annotation :

Janvier / Découverte : Mon premier film d'Agnès Varda qui s'impose à la fois comme une découverte fructueuse et légèrement décevante. Son style est tout à fait appréciable, toutefois on assiste à une scène vraiment excellente qui se démarque beaucoup trop par rapport aux autres moments. La scène que je parle s'agit de celle avec Michel Legrand qui joue parfaitement l'acteur, le pianiste et le chanteur, sans oublié un moment chanté dont j'ai rarement vu autant d'émotion dans une chanson au cinéma.

Annotation :

Janvier / Rattrapage 2020 : un long métrage qui frappe fort dans les 20 premières minutes avec des scènes larmoyantes. Malgré la bizarrerie de cette famille, qui s'engueule, se fait des blagues, se pardonne de façon peu ordinaire, on assiste à un profond naturalisme qui rend des moments attrayants, on a également une réflexion sur les origines qui peut être non partagée par certains, en revanche on voit bien que c'est un sujet qui tient à cœur la réalisatrice.

Annotation :

Janvier / Découverte : un très bon documentaire sur homme ayant defendu la liberté toute sa vie, on en apprend plus sur sa carrière, ses galères et son génie. Le tout raconté par la douce voix de Mathieu Amalric.

Annotation :

Janvier / Rattrapage 2020 : Sacrée surprise, je m'attendais à un film simple et peu percutant, toutefois j'ai été vivement surpris par la qualité de l'animation, la pertinance des gags ainsi que des personnages. On peut néanmoins reprocher le schéma narratif qui reprend les codes habituels vers la fin, une ressemblance avec Zootopie n'est pas à épargner mais le film s'impose dans l'originalité avec des idées différentes.

Annotation :

Janvier / Découverte : Un film très compliqué à appréhender de part son sujet troublant et surtout difficile. Je découvre le cinéma des frères Dardenne avec ce film et j'avoue que leur façon de filmer pour ajouter du "réalisme" est déstabilisante notamment au début. En revanche, le film est puissant, malgré qu'il ne cherche pas à prendre de parti, notre empathie émerge face à Rosetta une jeune femme forte qui se bat continuellement, pour elle, les autres et contre d'autres,le spectateur fait face à ses choix difficiles jusqu'à une fin marquée par les années de lutte.

Annotation :

Janvier / Rattrapage 2020 : ... Voici ma première déception de 2021 et j'en suis fortement derouté sachant que le film a été globalement encensé comme l'un des meilleurs films de 2020.

Malheureusement je n'ai pas accroché à cette relation que je n'est pas trouvé interessante, je m'ennuie car je ne crois pas une seule seconde à cette histoire amoureuse, je suis convaincu que le film aurait été plus fort (pour ma part) avec une relation amicale mère et fils, en créant cette relation avec ce qu'elle souhaite au plus profond d'elle : un enfant perdu et non pas un jeunot qui veut la draguer mettant en danger son couple pourtant stable. (Je m'excuse pour ceux qui ont apprécié le film, j'ai conscience que mes propos font mal :'D ).

En dépit de cette histoire d'amour et de crise d'adolescence, le long métrage propose de bons moments qui me confortent dans l'idée de voir les autres films du réalisateur qui ne sont pas dans la même veine. La première scène est l'excellent début qui traduit pleinement la tension et met en scène parfaitement le sentiment de la perte d'un enfant avec l'absence de réponses à propos de sa disparition pour le spectateur. La deuxième est la scène dans le bar où une jeune fille de l'âge de Jean se met à danser pleine d'intensité tandis que les deux autres (Elena et Jean) la laisse toute seule dans son délire en se dévorant des yeux. Le troisième moment se passe sur la plage de nuit, lorsque Jean se précipite vers la mer un peu éméché, on voit alors l'angoisse sur le visage d'Elena de perdre à nouveau une image de son fils dans le noir silencieux du doute. Puis je citerai en dernier le moment fixe avec l'échange entre Ramón et Elena qui est très captivant.

Annotation :

Janvier / Découverte : Un grand film porté par ce que je considère à ce jour comme le meilleur Alain Delon qui détient un jeu saisissant tout au long du film. Les dialogues et les personnages sont également très bien agencés avec des décors et des plans superbes.

Annotation :

Janvier / Découverte : Très captivant de voir ce film noir, toutefois j'admet devoir revoir le film une deuxième fois pour comprendre l'étendue des énigmes et relations entre les personnages. La fin demeure impressionnante au niveau de la réalisation !

Annotation :

Janvier / Découverte : Un début et une fin, le film fait voir une France sous l'occupation débordante de réalisme, on assiste à nouveau à un grand moment dans le jeu d'acteur de Delon (est ce une surprise?)

Annotation :

Janvier / Découverte : La décadence humaine...
A première vue, on avait tendance à l'associer par son caractère au film Marriage Story et effectivement on retrouve des scènes après le fameux début du film qui s'y rapprochent fortement. On y voit alors la débilité incarnée des humains, décidément c'est compliqué de faire un film qui parle d'Amour sans les travers dégoûtants du genre humain... Le début est une maîtrise d'excellence, avec un jeu d'acteur immense pour le couple, la tension est maîtrisée et joue avec le spectateur. (Spoil: les gens avaient l'air de dire que l'accouchement était triste, je m'attendais donc à la mort du bébé, puis on le vois respirer et pleurer, je vous avoue avoir fait de même, et le choc de la réalité revient malgré l'espoir que j'avais eu...)

Annotation :

Janvier / Découverte : Le Train est assez ambiguë dans le traitement des personnages qui s'adonnent à la tromperie, certainement la beauté de Romy Schneider attire toute les âmes mais seuls les plus faibles qui ne peuvent pas tenir une fidélité y succombent. La fin élève le film avec un message difficile qui est admirablement mis en scène par la caméra.

Annotation :

Janvier / Découverte : Un film qui traite parfaitement du thème de la vie sous un fond historique excellemment mis en scène. Le réalisateur se prête à sublimer ses personnages par leur normalité durant la guerre, puis le régime de Mao qui impose son culte.

Annotation :

Janvier / Découverte : Critique sur ce film qui manie brillamment les codes de l'absurde.
https://www.senscritique.com/film/Le_Monde_vivant/critique/237125642

Annotation :

Jean vier / Découverte : Voici trois talentueux acteurs qui deviennent splendides dans ce film avec des décors somptueux. Daniel Auteuil est touchant, Yves Montand est manipulateur et mention spéciale pour Gérard Dépardieu qui incarne le passionné. Ces acteurs sont tous crédibles et confortent la dimension naturaliste du récit.

Annotation :

Janvier / Redécouverte : Comme Mad Max Fury Road précédemment j'avais oublié bizarrement ces films, hors quelques légers souvenirs vagues, Skyfall a été une redécouverte plaisante. Le méchant interprèté par Javier Bardem est sûrement mon préféré de l'univers "Bond" avec une écriture profonde. Les images et les décors sont splendides.

Annotation :

Janvier / Découverte : Le film est satirique de bout en bout entre les relations de cette famille. Notre regretté Jean-Pierre Bacri est emblématique dans ce rôle.

Annotation :

Janvier / Découverte : Très beau film d'animation où l'on retrouve la belle voix grave de Jean Reno, le long métrage dispose d'un traitement de l'animation impeccable, il s'accorde également une envolée émotionnelle qui enrichit le message du film. Les personnages sont tous bien traités, une petite réserve à propos de la faible insistance du départ du docteur pour l'armée qui le réquisitionne mais cela reste compréhensible.

Annotation :

23 Janvier / Rattrapage 2020 : Un film d'animation mystique dans sa façon de traiter tout le récit, une expérience sensorielle qui n'accorde pas la parole à la voix mais au son et à la musique. Le travail sonore est particulièrement grandiose, tout comme l'animation qui est sublime (petite retenue au niveau du mouvement du personnage qui est parait trop robotique et donc moins humain). Le style particulier de dessin donne un charme fou à cette île à explorer. Au niveau de l'histoire, bien que l'objectif soit clair, on peut noter quelques faiblesses de longueurs au niveau du récit, qui ne sont pas liées au caractère contemplatif de l'oeuvre mais plutôt de la répétition narrative qui surgit quelquefois.

Annotation :

23 Janvier / Découverte : Les diaboliques, cette oeuvre magistrale n'est toujours pas detronée, en revanche le Quai des Orfèvres passe troisième pour le moment dans mon classement de Clouzot devant le Salaire de la Peur que j'aime largement moins. Les acteurs sont remarquables avec un Bernard Blier, une Suzy Delair et un Louis Jouvet au sommet. L'histoire est prenante grâce aux personnages et à la réalisation millimétrée de Clouzot. Nous avons également le droit à des moments musicaux sublimes.

Annotation :

24 Janvier / Découverte : Wow... le film est d'une telle beauté au niveau du dessin, du style graphique, des personnages, mais surtout des thématiques abordées qui sont profondément poignantes. Il s'impose déjà comme un concurrent vivace de mon Top 2021. L'histoire est impressionnante au niveau des détails et de la profondeur du sujet, le contexte historique ancre davantage l'atmosphère de contes et de légendes. Finalement, l'émotion a été débordante pour ma part, et l'excellence de long métrage n'est pas à discuter par rapport à ma vision admirative que j'ai eu durant mon visionnage. On ne peut pas nier des influences telles que Princesse Mononoké ou encore Ladyhawk mais le film arrive à prendre sa propre voie en se tapissant subrepticement de ces influences.

Revu le 1er Novembre : Encore plus magistral !

Annotation :

25 Janvier / Revisionnage : Au jour d’aujourd’hui, je ne suis pas un grand orateur mais je vais tout de même essayer de vous promulgué un discours vis-à-vis de cet incroyable film. Le Sens de la Fête n’a pas vieilli d’une ride et est toujours aussi rafraîchissant que dans mes souvenirs, le film est épatant sur divers aspects en passant des dialogues à l’esthétique des plans. Outre sa comédie qui est prenante au niveau des blagues actives comme des personnages, le film s’accorde également des moments plus sérieux avec des réelles volontés de mise en scène et de réalisation contemplative. Ces moments plus sérieux disposent de passages qui traitent de sujets moins comiques, plus graves, car finalement malgré les gags de la préparation on assiste à une déchéance de la soirée pleine de gravité. Jean-Pierre Bacri est immense et donne le rythme du long métrage avec son caractère fort, bourré de cynisme. Le panel des autres acteurs est également efficace avec mes mentions spéciales pour Vincent Macaigne, Alban Ivanov et Jean-Paul Rouve (les autres ne déméritent pas non plus). Je vous laisse avec cette réflexion profonde, le loup c’est un poisson ?

Annotation :

26 Janvier / Découverte : le film est intéressant du point de vue du réalisateur qui s'accorde quelques envolées tant dans le message fort aux médias ou des moments de tensions.

Annotation :

26 Janvier / Découverte : A première vue, je n'aurais jamais regardé ce film, même avant de le voir je ne m'attendais pas à grand chose. Mais dès le début, j'ai vite changé d'avis avec une puissance dans chaque point du film. John Cameron Mitchell est tout aussi excellent en réalisateur que en acteur où il livre une interprétation vocale admirable et un message poignant. La mise en scène est impeccable avec les décors, lors des chansons qui disposent de paroles à la fois prenantes et réflexives, on a même une animation en dessin qui s'ajoute dans une des chansons.

Annotation :

27 Janvier / Découverte : Mon deuxième Takeshi Kitano qu'il est nécessaire de revoir pour comprendre tout le récit. On constate des scènes mémorables telles que la scène du bar avec un Kitano froid et habité par le vide. L'ensemble des plans et de la structuration des personnages, décors, etc... est maîtrisé au bout des doigts, on a une véritable mise en scène dans chaque plan ce qui est fortement appréciable.

Annotation :

29 Janvier / Découverte : Je ne m'attendais absolument pas à voir un film de ce genre mais il est parfaitement décalé, avec des personnages hors des clous, voire des ovnis tant leurs actions sont drôles et sans notions de la civilité. Les acteurs sont tous très bon, avec une mention spéciale pour Nicolas Bro (Josef) qui est vraiment excellent et qui parle admirablement lors de ses analyses de texte. Le film ne se contente pas de faire de la comédie et introduit différents aspects comme une dimension glauque ou encore une réflexion sur la vie.

Annotation :

30 Janvier / Découverte : un grand film d'aventure maritime avec des plans magnifiques. Anthony Hopkins est immense et propose une multitude de jeux entre agressivité, gentillesse, à bout de souffle ou encore reconnaissant. Le film est alors maitrisé dans ses scènes sur le navire comme sur la terre, la fin patauge dans la narration avec un morceau qui parait en trop pour permettre au film de se sublimer.

Annotation :

30 Janvier / Redécouverte : Un revisionnage qui s'est imposé finalement comme une redécouverte en raison des vagues souvenirs qui me restaient en tête. Certes il y a certains défauts mais globalement la maîtrise est présente, livrée par un travail des plans séquences, de la photographie, des chorégraphies... on sent sûrement une rengaine au niveau des méchants qui est d'ailleurs largement moins marquant que Javier Bardem, est qui propose un moindre panel au niveau des scènes marquantes. Malgré le sous-Skyfall et la déception de certains, je trouve que le long métrage reste profondément dans l'esprit James Bond avec des scènes d'actions prenantes et un fond, certes redondant, mais toujours intéressant.

Point Spoiler négatif:
On assiste à quelques moments assez absurdes ou peu compréhensible, des réactions cartoonesque telle que le "oh merde" de Bautista ou encore le "mince ils nous ont vu, recule!" (Bien sûr qu'ils vous ont vu vous êtes en plein milieu d'un tunnel éclairé avec une voiture qui vient d'arriver... Ensuite dans ma compréhension, j'ai du mal à comprendre comment James dispose encore de la mémoire après le "forage" de son crâne (sûrement en exerçant une pression sur la montre). Le méchant outre sa cicatrice digne d'un tigre enragé et non pas d'une explosion, prêtent son fondement criminel dans un choix qui peut être légitime, mais qui souffre de son statut de grand gourou, là où Silva avait un caractère puissant et des prétentions plus profondes. Sa défaite paraît bien trop facile pour James, son plan machiavélique se fonde sur un enchaînement de péripétie qui cherche à l'éliminer et lui donner l'illusion qu'il avance par soi même alors que Franz a tout prévu. Son échec est alors peu crédible face à sa méthode minutieuse.

Annotation :

31 Janvier / Découverte : un film de Ron Howard bien mené avec un thème central sur le métier de pompier intéressant. Kurt Russel est véritablement remarquable dans ses jeux d'acteur et De Niro propose un personnage palpitant. Le feu est traité comme une entité dévastatrice et vivante à travers une mise en scène qui exprime une véritable tension.

Annotation :

31 Janvier / Découverte : bien que je lui ai mis une petite note, je trouve le film vraiment agréable. Il diverge des clichés des fêtes non maîtrisées et prône une jeunesse qui souhaite avoir le contrôle. La découverte de "l'amour" est mise à travers une perspective réaliste et donne une âme aux scènes sensuelles qui font frétiller le jouvanceau interprèté par un Tom Cruise déjà excellent.