2022 : année cinématographique motivante

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Dimanche 2 janvier
Vu au cinéma : UGC Velizy, avec Claire
USA / Condor / 73 223 entrées

Petite déception avec ce film de Paul Schrader. Produit par Universal et par Martin Scorsese, et cédé (devant le résultat ?) pour la distribution à Condor, c'est dommage car avec un tel titre et le sujet des casinos, il y avait tellement à faire.
Le comptage des cartes, qui donne le titre et qu'on nous explique au début, n'est finalement que très anecdotique. Il s'agit surtout de l'histoire d'un ancien détenu qui passe son temps à jouer au casino et pour se racheter une conscience (il a été tortionnaire et a usé pour les USA de toutes les tortures), décide de prendre sous son aile un jeunot, fils d'un ancien collègue. Une histoire dont on se fout finalement un peu et qui s'écarte complètement du milieu du jeu. La mise en scène en revanche est impeccable, tout comme le jeu d'Oscar Isaac, quel acteur!
The Card Counter n'est pas le film de casino ultime qu'on pouvait espérer.

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Dimanche 2 janvier
Vu au cinéma : UGC Velizy, avec Claire
Islande / Les Bookmakers + The Jokers / 27 950 entrées

Premier film islandais (et c'est pas tous les jours qu'on en voit un) de Valdimar Jóhannsson. Voilà un film de genre assez étrange. Un couple de fermiers quasi coupé du monde (et dont la femme est jouée par la suédoise Noomi Rapace, parle-t-elle islandais avec un accent ?) qui élève des brebis et des agneaux. Quand l'un d'entre eux nait avec un corps d'enfant et une tête d'animal, ils l'adoptent comme leur propre enfant. A la fois esthétique et assez clinique, la mise en scène est assez captivante (le film a reçu le prix de l'originalité Un certain regard). Un film étonnant, comme un conte mythologique, et avec une fin presque wtf. Décidément, j'adore le sens de l'humour islandais !

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Dimanche 2 janvier
Vu au cinéma : UGC Vélizy, avec Claire
France / Paname + UFO / 191 590 entrées

Vu il y a 8 jours à l'heure où j'écris ces lignes, et j'ai déjà presque intégralement oublié le film. J'ai pas beaucoup apprécié ce Madeleine Collins, l'histoire de cette femme (et pourtant j'aime bien Virginie Efira) qui se rêve dans la peau d'une autre, qui pense qu'une gamine et la sienne et en vient à harceler des gens. J'ai trouvé le film horriblement mal construit, dès la scène d'ouverture, où l'on voit une dame (on comprend après que c'est la mère de la petite) se tuer en tombant dans les escaliers d'une boutique chic. Le film a un côté "film de bourge" et "problème de riche" qui me le rend assez antipathique. Bref, pas grand chose à sauver pour moi, pour un film dont le visionnage m'a plutôt énervé.

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Mercredi 5 janvier
Vu en fichier
Grande Bretagne / Salto

Un petit shoot de nostalgie pour les 20 ans d'HP. D'un côté j'aurai aimé en voir plus, et le format mini série aurait sans doute été mieux pour permettre de développer tous les thèmes abordés dans le film, laisser les acteurs discuter plus longtemps entre eux, voir plus de personnages secondaires, et apprendre plus de choses (parce que finalement on n'apprend pas grand chose de neuf l. Et en même temps le documentaire a fonctionné : j'ai retrouvé la magie des décors, l'alchimie entre les acteurs, notamment Ron et Hermione, vu des acteurs que j'aime, et eu mon coup de mou avec la séquence "in living memory".

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Mercredi 5 janvier
Vu au cinéma : Le Fontenelle, avec Claire
France / Le Pacte / 85 938 entrées

Présenté en Selection officielle, pas en compétition, à Cannes 2021.
Étrangement (ou non), ce nouveau film d'Arnaud Desplechin m'a fait penser à du Duras. Denis Podalydès y incarne un écrivain anglais (pourquoi pas français ?) qui joue avec l'amour et l'attirance, à travers plusieurs chapitres, dédiés à plusieurs femmes de sa vie. Léa Seydoux joue l'amante, eux deux échangeant des tirades intellectuelles, Emmanuelle Devos une ex qui est à l'hôpital et qu'on opère pour un cancer. La construction en chapitres ou chaque femme revient ici ou là est assez fastidieuse. Globalement, le film est très (trop) intellectuel, un Desplechin mineur (et ça se ressent sur les entrées).

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Jeudi 6 janvier
Vu en fichier
France / Arte (puis sortie ciné J2F) / 11 534 entrées

Film présenté à la Berlinale 2021. A l'abordage est sympathique, mais j'ai du mal à comprendre tout le battage médiatique qu'il a eu et tous les avis dytirambiques des médias qui le placent dans leur top 10 de 2021. Ça a la candeur d'un premier film (ce n'en est pas un), la légèreté des amourettes d'été (ce que ça raconte), et c'est plutôt bien joué. Mais de là à en faire tout un fromage... Un jeune black des cités emmène son pote dans le Sud de la France et ses camping huppés pour retrouver une fille dont il est tombé amoureux à Paris. Ça a l'énergie du court métrage, et c'est plutôt sympa. Un bon moment avec de l'humour et de la légèreté, ça fait pas de mal, surtout en ce moment. Dommage que le film ait d'abord été montré sur Arte, la sortie salle a été du coup très réduite... Les grands circuits n'ont pas sorti ce film qui ne respecte pas la chronologie des médias.

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Jeudi 6 janvier
Vu sur la plateforme de l'Agence du Court

Court métrage en lice dans la sélection du césar d'animation.
Un beau court sans dialogue et contemplatif, à la technique atypique : un noir et blanc comme des gravures qui s'animent. Pas grand chose côté scénario, des moments de vie : les roseaux qui plient sous le vent, des mouettes qui passent, des pêcheurs de crevettes... Le court est construit en 3 moments : le calme avec les rires des enfants et la détente au bord de mer, l'orage puis la pluie, et enfin l'accalmie et le retour progressif du beau temps.

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Vendredi 7 janvier
Vu en fichier
USA / Netflix

Je ne connaissais pas Bo Burnham mais j'étais intrigué par ce spectacle filmé en plein confinement, classé très haut dans le top de l'année 2021, un geste artistique pour survivre et ne pas sombrer dans la dépression. J'aime beaucoup le ton absurdo-comique du bonhomme, coincé tout seul avec sa caméra et une tonne de matos d'éclairage et de son dans une petite pièce. Pas vraiment de progression dans le spectacle, mais des chansons très sympas et certaines mises en scène qui m'ont beaucoup plu (notamment le stream du faux jeu vidéo, ou le commentaire du clip qui devient le commentaire du commentaire du clip, etc.

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Vendredi 7 janvier
Vu au cinéma : Le Fontenelle, avec Claire
France / StudioCanal / 557 018 entrées

Voilà un petit plaisir que de retrouver Virginie Efira et Romain Duris dans un duo de choc. On sent que les acteurs s'amusent comme des fous et ça fait du bien, pour le nouveau film de Régis Roinsard à qui l'on doit Populaire (déjà avec Duris) et, malheureusement, Les traducteurs. Ici il est question de la rencontre et l'amour de deux jeunes gens perchés, lui s'invitant dans les réceptions en se faisant passer pour négociants venues de lointaines contrées, elle avec une démence qui s'aggrave au fil du film et de leur vie. Quelques grosses ficelles pour marquer leur délire, comme la pile de 3 ans le lettres qui s' empile dans leur entrée, ou les fêtes à n'en plus finir. Le revirement de situation, de la comédie vers le drame, est un peu brutal, mais le film a tout de même réussi à me toucher et à m'attrister dans sa seconde partie. Grégory Gadebois vient compléter le duo, et c'est toujours un plaisir de le voir à l'écran. En résumé, c'est pas toujours très fin, mais c'est une bonne séance et un bon moment tout de même !

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Samedi 8 janvier
Vu au cinéma : UGC Cyrano, avec Claire
Allemagne / EuroZoom / 14 877 entrées

Premier film de l'acteur allemand Daniel Brühl [acteur de Good Bye Lenine] (donc, évidemment, il tient le rôle principal), plutôt décevant. Un film à concept : un huis clos dans un café. Dispositif minimaliste et déjà on se demande pourquoi la forme du long métrage plutôt que de la pièce de théâtre a été choisi, tellement l'adaptation en pièce aurait été plus judicieuse. Un acteur de renom (tient tient, ça va les chevilles ?) est sur le point de prendre l'avion pour un gros casting de marvelerie, et fait un chochet par le café du coin, où il est abordé par un gars louche, un voisin, qui s'avère être un stalker. Le type travail au déblocage des cartes bleues, et a donc épluché le compte de notre acteur. Mwouis, c'est vraiment grosses ficelles. Il s'est introduit dans l'appartement en douce, à piraté la tablette en craquant le code. Bref, que des rebondissements assez lourdeaux. Dommage : quand on fait un film à concept, il faut vraiment que le concept soit béton. Et d'ailleurs, côté box office, c'est un peu la cata... Réalisation plate et sensation de nombrilisme à l'issue de la séance.

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Dimanche 9 janvier
Vu au cinéma : UGC La Défense, avec Claire
USA / SND / 229 708 entrées

Projet porté depuis plusieurs années par Jessica Chastain : elle avait sans doute très envie de jouer les espionnes ! Malheureusement, au delà du concept déjà vu et revu de regrouper plusieurs agentes de différentes nationalités et différentes agences de renseignement pour les amener à collaborer sur une grosse affaire, pas grand chose à se mettre sous la dent : les combat et les cascades sont un peu cheap, ou bien piqués à gauche à droite dans d'autres films d'agents secrets qui font cela mieux (le grand saut et la nana qui se cogne le tibia est pris à Mission Impossible par exemple). Côté casting, on sent vraiment les critères de sélection des actrices pour faire bonne figure sur l'inclusivité : une blonde, une rousse, une black, une asiat'... D'habitude je suis bien sûr plutôt pour, mais là c'est très caricatural. Les scènes de combats sont d'une mocheté à toute épreuve : sur-cutées à mort, limite illisibles. J'ai éclaté de rire en voyant cela. Bref, un film d'action banal par le réalisateur d'X-Men. Dans le genre, Ocean's 8 était mieux ficelé.

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Dimanche 9 janvier
Vu au cinéma : UGC La Défense, avec Claire
USA / Universal / 364 796 entrées

Je ne suis pas un très grand connaisseur de PT Anderson : j'ai beaucoup aimé There will be blood, beaucoup moins Phantom Thread. J'ai beaucoup aimé Licorice Pizza. Il y a une certaine énergie des premiers films qui captive et colle très bien au récit d'amour de ces deux jeunes. Lui à 15 ans, elle 25 quand ils se rencontrent. Et pourtant, rien de malaisant : on est emporté par leurs sentiments, leurs doutes, leurs projets (pour un gars de 15 ans, on peut dire qu'il a la fibre commerciale : créant des boîtes à chaque opportunité, comme par exemple un club de flipper en apprenant que l'interdiction va être levé dans l'Etat). Une très belle surprise, un film particulièrement touchant. Le titre n'est jamais évoqué dans le film : c'est le nom d'une chaîne de magasins qui vendaient des disques vinyles (les fameuses « pizzas à la réglisse ») dans la Californie des années 1970. Un top 2022 en vue !

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Lundi 10 janvier
Vu sur la plateforme de l'Agence du Court

Selection pour le César d'animation 2022.
Un court sur le déracinement, la fuite d'une jeune fille vietnamienne qui migre clandestinement vers le Canada, et sa correspondance avec sa sœur restée plus place. Dispositif voix off très classique qui lit les lettres des deux femmes. Le trait du dessin est assez beau et l'imagerie est poétique. On sent un peu le film qui coche toutes les cases pour les César.

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Lundi 10 janvier
Ouverture du Festival Paris Courts Devant, aux 7 Batignolles, en présence de la réalisatrice et de la comédienne principale.
France / KMBO / 15 819 entrées

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Mardi 11 janvier
Prévisionnement UGC, via screener du distributeur, avec Claire, en VF
Chine / KMBO / 66 749 entrées

Sorti en 2019 en Chine, voilà un film qui aura mis plus de 3 ans à nous parvenir. L'animation est supra-laide (c'est seulement le 2e film d'un tout jeune studio d'anim) : on dirait une cinématique de jeu vidéo, ça pique les yeux et j'ai vraiment mis du temps à m'y habituer et à rentrer dans le film. La VF (vraiment pas très bonne avec des grosses voix off dégueu) n'aidait pas à l'immersion. Côte intrigue, c'est l'adaptation d'un conte chinois. Heureusement l'histoire reste compréhensible pour nos yeux d'européens, il est question de magie, d'une histoire d'amour entre un humain et une démon-serpent, et d'un grand méchant qui accroît sa puissante en aspirant la force vitale des serpents et êtres autour de lui. Très classique et un peu basique comme histoire, mais une fois habitué au dessin, ça passe.

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Mardi 11 janvier
Prévisionnement UGC, via screener du distributeur, avec Claire
France / Memento / 33 389 entrées

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Jeudi 13 janvier
Vu en fichier
USA / Tandem / 44 424 entrées

Rattrapage des films manqués en 2021, et Sound of metal était très haut dans 'e top SensCritique de l'année. Et c' est effectivement un très beau film, sur la surdité. Un jeune batteur d'un groupe de hard rock devient sourd du jour au lendemain, obligeant la tournée de concerts avec sa copine à s'interrompre. Après rdv chez des spécialistes, on lui explique qu'une opération très onéreuse est posible, mais qu'il va devoir vivre avec. Le segment principal du film est son adaptation dans une maison pour sourds, ses moments de doute et de colère, et son intégration aux activités de la petite communauté. Jusqu'à son coup de tête : vendre son matos son et sa caravane, et se payer l'intervention. Des sons que l'on découvrent avec lui est tiré le titre du film. On prend conscience en tant que spectateur du chemin qu'il reste à parcourir à la science pour proposer des appareils mieux adaptés. C'est touchant, Étrangement plein de vie et d'énergie (on est loin de l'image classique du drame ou le monde entier semble se dresser contre le protagoniste). Et puis, il y a sur la fin l'apparition de Mathieu Amalric. Et un film avec Mathieu Amalric ne peut foncièrement pas être mauvais ! Une petite sortie par le tout jeune distributeur Tandem.

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Vendredi 14 janvier - Jour de sortie
Vu en fichier, vu avec Claire
USA / Apple TV

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Samedi 15 janvier
Vu en fichier, avec Claire
USA / Paramount / 646 817 entrées

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Samedi 15 janvier
Vu en fichier, avec Claire
USA / Netflix

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Dimanche 16 janvier
Vu au cinéma : Le Fontenelle
France / Mémento / 408 623 entrées

Salle presque comble au Fontenelle de Marly, que des têtes grises : je suis sans doute le plus jeune de la salle (et en même temps, tant mieux, les vieux retournent au cinéma même en période de covid).
Deuxième film de l'écrivain Emmanuel Carrère après La Moustache, j'avais lu le scénario dans le cadre de mes études à la Fémis, et était donc intrigué de voir ce que ça donnait à l'écran. Adapté du roman de Florence Aubenas qui retrace son histoire de journaliste (ici incarnée par Juliette Binoche) réalisant une expérience et se coupant du monde pour partir de zéro, trouver un emploi, son parcours jusqu'à obtenir un cdi. Elle finit femme de ménage, notamment sur le ferry qui fait Ouistreham l'Angleterre (jusqu'à être finalement démasquée par une connaissance). Une histoire qui met à l'honneur les "invisibles" et ceux qui se battent pour garder la tête hors de l'eau. Très classique mais ça fait le boulot.

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Dimanche 16 janvier
Vu en fichier, avec Claire
USA / Amazon prime

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Lundi 17 janvier
Vu en fichier, avec Claire
Grande Bretagne / Canal+

Dommage car ce film avec Benedict Cumberbatch jouant Louis Wain, un hyperactif créatif et toujours en mouvement, avait sur le papier de quoi intriguer. Sorti au ciné en Belgique, mais directement sur Canal chez nous, le film est au final plutôt raté. Je ne suis pas rentré dedans, passé l'aspect "mignon" du peintre qui se découvre une passion (et surtout déclenche celle du public) par les dessins de chats. Malgré quelques moments fulgurants dans le jeu de Cumberbatch, la mise en scène un plate et le tout souffre d'un grand classicisme.

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Mardi 18 janvier
Vu en fichier
France / films du Losange / 65 894 entrées

En compétition Cannes 2021.
J'ai toujours eu un peu de mal avec les film de Mia Hansen-Løve, je suis arrivé en stage chez Ad Vitam juste après la sortie de Eden, je je crois que le film reste un de mes préférés. Ici, forcément, on se sent touché puisqu'il s'agit de l'histoire d'un couple de réalisateurs qui partent en résidence sur les pas de Bergman (pour vivre quelques semaines sur l'île où le bonhomme a vécu), et écrire chacun le scénario de leur nouveau film. Le film m'a fait sentir mon peu de connaissance sur le cinéma de Bergman (je crois que je n'ai vu que Le 7e sceau). La première moitié (leur arrivée sur l'île, la découverte touristique du parcours Bergmannien, etc) est très convenu. J'ai préféré la seconde, avec la longue mise en abyme du scénario de la nana. La fin, lorsqu'un personnage de fiction de son scénario fait irruption dans la vraie vie m'a un peu laissé perplexe. De petites trouvailles, mais je vais sans doute oublier le film assez vite.

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Mardi 18 janvier
Prévisionnement UGC, en lien Viméo
Uruguay / EuroZoom / 8 357 entrées

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Mardi 18 janvier
Vu en fichier, avec Claire
Japon / EuroZoom / 24 196 entrées

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Mercredi 19 janvier
Vu en fichier, en VF
Grande Bretagne / KMBO / 60 018 entrées

Film pour enfant pour petits, à l'affiche de la réouverture des cinémas en mai 2021. J'ai eu du mal à rentrer dedans car les voix VF sont vraiment horrible, on dirait une caricature. L'aventure comporte bon nombre de rebondissements, c'est plutôt chouette, c'est rythmé. En revanche, il y a vraiment beaucoup de deus ex machina qui sortent du chapeau pour sauver les héros... L'animation n'est pas très belle (les paysages notamment, l'herbe, etc). Et puis cette histoire de lithium qui donne des super-pouvoirs et fait voyager le chien Stardog dans un futur de 50 ans, où tous les humains détestent les animaux... bof.

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Jeudi 20 janvier
Prévisionnement UGC, en lien Vimeo
Japon / EuroZoom

Anime japonais d'un studio indépendant (studio 4°C, car c'est la température où l'eau est la plus dense, comme leurs histoires) sur la relation entre une mère, une dodue qui n'a pas eu une jeunesse heureuse en amour, l'idiote du village qui ne fait que manger, et sa fille, collégienne fine sans pointrine, qui a le begain pour le beau ténébreux de son collège, et essaye de rabibocher les filles de sa classe. L'histoire sent le vécu, je ne sais pas si l'histoire du réalisateur a inspiré le scénario, mais ça ne m'étonnerait pas. J'ai trouvé l'animation plutôt jolie, notamment les arrières plans. En revanche, on n'a pas les codes en occident pour certains éléments de mise en scène, qui m'ont échappé. A la fin, on apprend que la petite n'est pas la fille de la dodue, mais d'une amie, grossesse non désirée et abandon de l'enfant, c'est la dodue qui s'est occupée de la gamine (c'est pour ça qu'elles portent le même nom). Finalement, le film n'est pas aussi "abordable" qu'un Ghibli. Bon moment tout de même, assez tendre et personnel.

Annotation :

Jeudi 20 janvier
Vu en fichier
Grande Bretagne / Metropolitan

Premier film en tant que réalisateur de Viggo Mortensen, et passage derrière la caméra réussi. Falling a reçu le Label Cannes 2020, et a fait la réouverture des salles le 19 mai 2021. Histoire touchante entre un père gâteux, raciste et antipathique, un son fils (joué par Viggo), homosexuel, qui s'occupe tant bien que mal de lui, sans relever les humiliations incessantes. Le film comporte de très nombreuses séquences de flash-back, qui pour une fois apportent vraiment à l'histoire et sont bien insérées dans le récit. Un choc des époques, touchant et dramatique. Le papy est vraiment terrible.

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Mardi 1er juin 2021
Prévisionnement UGC, siège UGC

Mardi 6 juillet 2021
Retransmission Ouverture de Cannes
Vu au cinéma : Cinéma des Cinéastes, avec Claire

Jeudi 20 janvier 2022
Vu au cinéma : Le Fontenelle
France / UGC / 283 075 entrées

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/annette/critique/194798314