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Liste de

42 jeux vidéo

créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a 5 mois
Pokémon Perle Scintillante
5.9

Pokémon Perle Scintillante (2021)

Pocket Monsters Shining Pearl

Sortie : 19 novembre 2021. Stratégie tour par tour, Aventure, RPG

Jeu sur Nintendo Switch

Player-Fou a mis 6/10.

Annotation :

Vu que j'ai pas grand chose à rajouter par rapport à ce que j'avais écrit sur ma liste de 2021, et que je suis une grosse feignasse, voici un superbe copié-collé de ce que j'y avais écrit

Cas curieux que ce Pokémon Perle Scintillante, car trop old school pour les joueurs qui ont apprécié les derniers épisodes, et trop assisté pour les vieux de la vieille. De mon coté, j'ai un peu l'impression de revoir le remake de Link's Awakening, en moins réussi malgré tout. Notamment parce que ce pokémon est vraiment très très très moche et là je parle pas de la DA globale, mais vraiment de la technique pure. Aussi, et ça c'est purement personnel, mais après Let's Go Evoli et Epée, c'est vraiment agaçant de revenir aux rencontres aléatoires, à tel point que j'ai à moitié arrêté ma run parce que j'en avais marre d'être harcelé par des tentacruels. A part ça, bah c'est Pokémon Perle quoi, et bon, c'est bien quand même Pokémon Perle !

It Takes Two
8.2

It Takes Two (2021)

Sortie : 26 mars 2021. Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Player-Fou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon, ça me fait chier de le dire, mais il semblerait bien que ce It takes two ait détrôné Metroid Dread en tant que mon GOTY 2021... Comme plus ou moins tout le monde l'a sûrement déjà dit d'une façon ou d'une autre, It takes Two, c'est l'émerveillement de la découverte et de la surprise à deux, étalée sur une grosse douzaine heures. Et quel plaisir ! Ce jeu m'a donné l'impression de déballer indéfiniment les cadeaux sous le sapin de noël, on en prends un, on le découvre on l'admire, et on passe au suivant avec une excitation identique entre le premier et le dernier paquet. Hazelight semblent avoir étudié avec la plus grande précision les comportements des joueurs, et sait donc pertinemment quels bonbons distribuer, et à quel moment. C'est littéralement la boite de chocolats de Forest Gump, car il me semble absolument impossible d'anticiper la prochaine situation, on sait jamais à quelle sauce on va être mangé, mais à chaque fois on se régale tout autant. Alors forcément y a des niveaux qui m'ont paru moins intéressants que d'autres, mais encore une fois y a tellement d'idées, aussi condensées, qu'il peut bien y en avoir quelques unes en deçà, ça change rien au tour de force. Et au delà de tout ça, j'ai vraiment beaucoup aimé toute la narration du jeu, que ce soit les dialogues, l'histoire en tant que telle, ou simplement ce qu'on fait, je trouve que l'écriture est vraiment au top. Qu'on parle de discussions intimistes, ou bien de séquences totalement délirantes, je trouve que ça marche du tonnerre. It takes Two marche du tonnerre, et il n'a pas volé son titre de jeu de l'année ! Petite mention au passage pour la séquence proprement hallucinante avec Cutie, ça faisait bien longtemps que j'avais pas eu un tel fou-rire incontrôlable !

Resident Evil 3
6.8

Resident Evil 3 (2020)

Biohazard RE:3

Sortie : 3 avril 2020. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme je le disais lors de ma découverte du titre fin 2020, ce RE 3 remake est un vrai bon rollercoaster, sur lequel on a plaisir à revenir régulièrement pour tenter de réussir les différents challenges. Cette run devait bien être ma cinquième, et je vais probablement le relancer encore une fois sous peu, et très peu de jeux peuvent en dire autant. Cependant, le coté nanar m'a bien plus sauté aux yeux ici que lors de ma découverte. Comme quoi, le nouveau film, indépendamment de son manque de qualité intrinsèque, est peut-être, effectivement assez fidèle à l'esprit RE !

The Legend of Zelda: Ocarina of Time
8.7

The Legend of Zelda: Ocarina of Time (1998)

Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina

Sortie : 11 décembre 1998 (France). Action-Aventure

Jeu sur Nintendo 64, GameCube, Wii, Wii U

Player-Fou a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Bon, pour celui là, je vais pas tergiverser, j'en ai déjà dit tout le bien que j'en pense dans ma critique. Mais en le refaisant aujourd'hui, près de treize ans après ma première partie, ce qui saute vraiment aux yeux (outre une réelle rigidité manette en main, pas toujours, mais y a des moments à s'arracher les cheveux pour ça), c'est à quel point ce Ocarina of Time c'est vraiment la quintessence du fantasme de la grande aventure. C'est un de ces jeux qui proposent vraiment une pure épopée au joueur, et il le fait tellement bien ! Au passage, refaire les temples aujourd'hui, sans soluce, c'est tout de suite bien plus sympa, et ça les rend, je pense, plus mémorable. Forcément, on retient bien mieux le donjon si on a compris comment il fonctionnait et ce qu'il attendait de nous.

A Short Hike
7.7

A Short Hike (2019)

Sortie : 30 juillet 2019. Aventure

Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Player-Fou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme dit lors de ma découverte, A short hike c'est le jeu chill par excellence, et c'est aussi un parfait candidat pour un live matinal pépouze !

Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin
7.1

Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin (2021)

Sortie : 9 juillet 2021. Aventure, RPG

Jeu sur Nintendo Switch, PC

Annotation :

Arrêté en cours de route, aux environs de la douzaine d'heures de jeu. C'est probablement un très chouette jeu pour les amateurs du genre, avec un système de combat assez original selon moi, seulement voilà, c'est certainement pas fait pour moi. De par ce Sidekick proprement insupportable qui semble n'exister que pour parler à notre place, de par ses autres personnages à l'écriture totalement dans l'esprit shonen qui m'insupporte, de par ses "donjons" totalement interchangeables et qui semblent tous être des clones les uns des autres, ou de par son histoire qui refuse catégoriquement de démarrer pour quelque obscure raison, j'ai préféré mettre un terme à l'aventure. Mais c'est clairement un jeu sympathique qui plaira assurément aux amateurs de JRPG. Seulement je n'en suis pas un, et ce Monster Hunter Stories 2 me l'a parfaitement rappelé.

Astro's Playroom
7.5

Astro's Playroom (2020)

Sortie : 19 novembre 2020. Plateforme

Jeu sur PlayStation 5

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pour une démo technique, Astro's Playroom se paie le luxe d'être un tout à fait charmant jeu vidéo qui regorge de petites idées, et baigne dans une bonne vibe de chasse au trésor qui me parle à 200%. Je pourrais avoir quelques réserves sur l'aspect "objet promotionnel à la gloire de Sony", comme ça me poserait problème pour Disney, mais la situation hégémonique de Disney est clairement à des années lumières de celle de Sony. De même tout le coté musée du jeu fonctionne vachement bien, et la chasse aux références est vraiment chouette (Pyramid Head putain <3), ce qui me fait clairement regretter l'absence d'un quelconque mode photo pour recenser nos trouvailles. Incompréhensible. Qu'à cela ne tienne ce Astro's Playroom est malgré tout une très chouette petite expérience qui se renouvelle très efficacement, et dans laquelle on a réellement plaisir à se balader

Dark Souls II: Scholar of the First Sin
7.5

Dark Souls II: Scholar of the First Sin (2015)

Sortie : 3 avril 2015 (France). RPG, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One

Player-Fou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est donc ça Dark Souls 2, "le moins bon de la trilogie, voire du studio depuis sa renaissance avec Demon's Souls" si j'en crois ce que j'ai pu glaner un peu partout. Eh bah c'était très bien tout ça ! Je vois parfaitement ce qui a pu décevoir les fans, comme par exemple ce monde moins labyrinthique et interconnecté, ou encore ses boss, globalement moins inspirés et moins ardus que dans le premier Dark Souls. J'adresse également une petite mention aux esprits sombres non joueurs, qui ont la fâcheuse tendance à ramener leurs fesses avec une certaine insistance, alors que leur présence était bien moindre dans le précédent. LE problème c'est que là où avant, on était en panique parce qu'on avait aucune idée d'à quelle sauce on allait être mangé, là c'est juste gonflant, d'autant plus que certains esprits spécifiques ont tendance à vouloir un match retour. Bref c'est chiant. A noter aussi une OST globalement bien moins marquante que dans Dark Souls 1 (par contre le ending theme est magnifique). Mais à coté de ça, y a un véritable charme qui se dégage de l'aventure, avec des zones vraiment très sympas et assez diversifiées en plus de ça. La montée de niveaux se faisant également bien plus vite ici, on peut d'avantage améliorer ses stats, et donc se créer un personnage assez versatile, renouvelant bien le plaisir de jeu. Passer de la rapière à l'espadon bien bourrin, quel plaisir ! Par ailleurs, bien que la trame et le lore soient, encore une fois, bien touffus, j'ai bien pris plaisir à recoller les morceaux. Enfin, mon expérience sur Dark Souls 1 n'y est surement pas pour rien, mais je n'ai que très peu crisé devant ce Dark Souls 2, pourtant je n'ai pas l'impression que le jeu soit particulièrement plus simple, c'est peut être même l'inverse, mais là, mis à part la Forteresse de fer sur laquelle j'ai vraiment passé un moment, j'ai jamais eu de réel frein à mon avancée. Et ça, mine de rien, ça joue aussi dans l'appréciation, découvrir une aventure et des environnements de façon assez fluide, c'est forcément plus stimulant que de rester bloqué des heures sur ce putain de fight contre Ornstein et Smough ! Avant de conclure, je voulais aussi évoquer la présence des Souvenirs des Anciens, qui viennent apporter un tout autre regard sur le lore, l'histoire et même les environnements visités, durant des séquences tout simplement énormissimes. Bref, même si ma préférence va à Dark Souls 1, ce Dark Souls 2 n'a pas à rougir et est assurément un excellent jeu.

Marvel's Spider-Man: Miles Morales
6.9

Marvel's Spider-Man: Miles Morales (2020)

Sortie : 12 novembre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sous ses airs de DLC opportuniste vendu au prix fort, (ce qu'il est probablement en partie), ce Spider Man Miles Morales n'en est pas moins un jeu vraiment fun, qui certes se bâti intégralement sur les fondations du précédent opus, mais affine suffisamment toutes facettes pour valoir le détour. Certes c'est pas bien long, mais au moins ce n'est certainement pas interminable, et l'aventure ne s'essouffle jamais vraiment. Par ailleurs l'aventure en elle même est tout à fait sympathique, certes ça réinvente pas la roue, mais c'est suffisamment bien écrit, et suffisamment rythmé pour que ça marche, et ça marche vraiment bien, notamment tout ce qui touche aux personnages. Encore une fois c'est pas dinguissime, mais c'est écrit avec finesse, et je me suis clairement laissé embarquer sans demander mon reste. Bref, non vraiment, c'était très sympa cette nouvelle aventure arachnéenne.

Kena: Bridge of Spirits
7.2

Kena: Bridge of Spirits (2021)

Sortie : 21 septembre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, PlayStation 4, PC, Xbox One, Xbox Series X/S

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Kena : Bridge of Spirit est un véritable bijou esthétique, tout le monde l'a déjà dit, et tout le monde est probablement d'accord avec cet état de fait. Kena : Bridge of Spirit devient encore plus ahurissant quand on se dit qu'il s'agit du premier jeu d'un studio à l'équipe drastiquement restreinte. Mais derrière sa plastique renversante, est-ce que l'expérience proposée est satisfaisante, manette en main ? Eh bah ça dépend. Sur PS4, outre un aliasing plus prononcé, le titre tourne à un 30fps parfois cruellement instable, et semble s'accompagner également d'une légère latence entre le moment où on appuie sur une touche, et le moment où l'action va s'effectuer à l'écran. En soi, c'est pas insurmontable, mais ça entache vraiment le plaisir de jeu, en plus de rendre les affrontements un peu plus tendus que nécessaire. Sur PS5, c'est du 60 fps constant, et aucune latence à signaler, ce qui en fait clairement la version à privilégier. Le jeu garde une difficulté assez relevée (et qui étonne clairement durant les premières heures), mais elle parait plus juste. Bon, il reste des imprécisions, que ce soit au niveau des affrontements, ou des phases de plate-forme, clairement dommageable, mais parfaitement compréhensibles, étant donné, une fois encore, l'inexpérience du studio en matière de jeu vidéo. Et en fin de compte, on progresse vraiment bien tout du long de l'aventure et les pics de difficulté ponctuent finalement bien le récit, rendant les séquences importantes vraiment intenses. Et pour finir, quelques mots sur la narration, elle aussi assez surprenante, mais vraiment réussie et très efficace. Y a rien de transcendant, mais tout ça est écrit et joué avec beaucoup de justesse, et une certaine maturité, ce qui fait que franchement, bah ça marche, et l'émotion est vraiment de la partie (notamment aussi grâce aux superbes compositions de Theophany).

Shadow of the Tomb Raider
6.7

Shadow of the Tomb Raider (2018)

Sortie : 14 septembre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, Linux, Streaming, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Player-Fou a mis 6/10.

Annotation :

En digne conclusion de sa trilogie, ce Shadow of the Tomb Raider est dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Un voyage esthétiquement magnifique qui va nous faire voir du pays, mais qui peine véritablement à captiver, manette en main. Si la fréquence des gunfights et des séquences d'action a été énormément réduite, offrant ainsi un rythme de jeu bien plus agréable, l'aventure en elle-même se veut intense avec une sensation d'urgence qui ne permet pas de profiter pleinement de tout le contenu annexe proposé. Le feeling manette en main est également pas incroyable, ça manque clairement de polish notamment dans les phases de grimpette qui peuvent paraitre assez brouillonnes par moment, malgré l'ajout de la descente en rappel qui marche vraiment bien. A noter aussi la présence d'un arbre de compétences fouillis qui semble avoir été mis là simplement pour remplir un cahier des charges. Bref, ça vole vraiment pas haut, mais ça se joue finalement sans réel déplaisir, notamment de par son accent mis sur l'aventure plutôt que l'action, et c'est peut être bien le meilleur jeu de sa trilogie selon moi. Aussi, je me répète, mais ce Shadow of the Tomb Raider est vraiment très très impressionnant techniquement parlant (cette jungle, nomdediou), et tout aussi chouette artistiquement parlant.

A Way Out
6.7

A Way Out (2018)

Sortie : 23 mars 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Player-Fou a mis 7/10.

Annotation :

Bon, autant être clair, découvrir A way out après It takes two ne joue clairement pas en sa faveur, tant il parait véritablement inférieur sur absolument tous les points. Cependant, c'est un plutôt chouette jeu co-op qui se renouvelle plutôt bien, et propose une façon efficace de vivre le fantasme du film d'évasion. Malheureusement l'influence cinématographique fait allègrement ressortir les ficelles scénaristiques (déjà bien apparentes), et un découpage clairement discutable (je pense à ces mini discussions dans l'avion qui reviennent régulièrement et qui sont vraiment intégrées n'importe comment). Bref c'est pas sensationnel, mais ça reste une chouette aventure, et les jeux de co-op sont, malgré tout, trop rares pour bouder son plaisir, d'autant plus qu'il a quand même quelques très bonnes idées. Je pense notamment à son dernier acte, sans lequel, le jeu aurait clairement eu un point de moins.

Control: Ultimate Edition
7.5

Control: Ultimate Edition (2020)

Sortie : 27 août 2020. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Streaming

Player-Fou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Si ce Control me faisait pas mal de l'oeil depuis sa sortie, je ne regrette absolument pas d'avoir attendu de pouvoir y jouer dans de bonnes conditions (le fameux 60 fps), nul doute que le framerate apparemment souffreteux de la version PS4 m'aurait pas mal terni l'expérience. Car j'ai vraiment kiffé ce Control, notamment grâce à sa direction artistique écrasante et étouffante, et son gameplay assez unique et franchement grisant. C'est vraiment un plaisir de se balader dans ce bâtiment administratif qui échappe à toute forme de rationnalité. Tout ça est absolument sublimé par cette atmosphère étrange, mystérieuse, vraiment marquante et éminemment référencée. C'était déjà évident dans Alan Wake, mais, là encore, ça fait bien plaisir de voir que l'équipe de Remedy est fan de Twin Peaks (entre autres choses, évidemment). Malheureusement, Control est aussi un jeu avec des mécaniques de loot et de modifications qui semblent vraiment n'être là que pour le simple fait d'être là. D'autant que ces modifications ne m'ont vraiment pas semblé apporter quoi que ce soit, hormis m'obliger à vider mon inventaire régulièrement par manque de place. Je dirais aussi que le jeu m'a paru un peu trop rempli de PNJ, lesquels ne sont en plus pas particulièrement intéressants. Sauf Ahti, lui il est cool.

Horizon: Zero Dawn
7.3

Horizon: Zero Dawn (2017)

Sortie : 1 mars 2017 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5

Player-Fou a mis 6/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Presque un an après l'avoir commencé, et plus de six mois après avoir juré qu'on ne m'y reprendrai plus, j'ai finalement fini ce Horizon Zero Dawn, et comme je le soupçonnait alors, je n'étais bel et bien plus très loin de la conclusion. N'ayant, cela dit, pas tracé comme un dératé pendant les dernières heures, je me dois de revenir sur ce que j'avais dit du jeu au moment de sa désinstallation. Horizon Zero Dawn est un jeu vraiment agréable manette en main, une fois qu'on a accepté qu'il est ce qu'il est, et non ce qu'on voulait qu'il soit. Ca m'aura pris une bonne trentaine d'heures pour m'en rendre compte, mais je m'en suis finalement rendu compte. Le coeur du jeu, à savoir les bagarres avec les dino-robots plus ou moins costauds, c'est vraiment cool ! Y a une vraie tension, de pures sensations manettes en main, et une vraie satisfaction une fois la victoire acquise. Du reste de ce que j'avais dit y a six mois, je maintient tout, l'openworld est inintéressant à explorer, la musique est en pilote automatique, et le scénario, s'il n'est clairement pas inintéressant, souffre de gros ventres mous qui le rendent laborieux à suivre. Reste un univers unique, et un personnage d'Aloy vraiment chouette. Je tiens par contre à revenir sur la technique qui manque clairement de finition, notamment lors des séquences mises en scène où le moteur n'arrive juste pas à suivre les changements de caméra, ou alors ces bugs d'éclairage qui viennent clairement flinguer l'immersion. Et en fait, l'immersion de façon générale est vraiment assez nulle dans ce Horizon, avec cette nature figée, cette impossibilité totale d'interagir avec quoi que ce soit (outre les hautes herbes et les quelques tonneaux explosifs) ou encore cette impossibilité de grimper proprement sur un caillou. Globalement ce Horizon Zero Dawn donne cette impression très étrange d'être un jeu tourné sur fond vert. Maintenant, j'ai quand même une curiosité pour le Forbidden West qui vient de sortir, qui me semble être vraiment dans la continuité absolue de ce Zero Dawn (comprendre par là que si des ajouts ont été faits, aucun correctif ne semble visible). Et le fait que les gens reprochent au nouveau ce qui me faisait déjà m'arracher les cheveux sur le premier, j'avoue ça m'intrigue. Le bouchon a-t-il été poussé trop loin, ou bien les joueurs en ont juste plein le cul de cette formule qui passait il y a cinq ans ?

Detroit: Become Human
7.5

Detroit: Become Human (2018)

Sortie : 25 mai 2018. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 4, PC

Player-Fou a mis 8/10.

Annotation :

De ce que j'ai compris, ce Detroit Become Human semble être la consécration de la formule film interactif à la Quantic Dream, et c'est vrai qu'ayant déjà bien kiffé Heavy Rain quand j'y avais joué il y a cinq ans, je retrouve ici plus ou moins tout ce que j'avais kiffé alors. Déjà, faut dire ce qui est, c'est putain de beau, sans déconner, le jeu pourrait sortir aujourd'hui sur PS5, tel quel, ce serait clairement pas du foutage de gueule, tant c'est techniquement et artistiquement abouti ! Je suis également assez admiratif devant tout le travail qui a été déployé par les équipes de David Cage pour l'écriture et la construction du récit. Alors comme dans Heavy Rain, les personnages réutilisent tous des tropes absolument vus et revus dans d'innombrables films de fiction, mais ça marche vraiment du tonnerre, et l'emphase mise sur les choix du joueurs ne m'a jamais amené à la moindre situation "déplacée". Durant toute mon aventure, tout est toujours allé de soi de façon extrêmement fluide et naturelle, et l'arborescence qui apparait en fin de niveaux donne parfois le vertige. Si ce Detroit Become Human était un simple film (ou une série téloche), il serait probablement sympathique mais pas bien plus que ça. Mais c'est par son intégration du spectateur dans l'équation qu'il tire vraiment tout son intérêt, et devient vraiment remarquable, bien plus pour moi que les productions TellTale par exemple (même si, je préfère globalement le Walking Dead S1 à ce Detroit), car ici deux joueurs peuvent avoir une expérience Detroit radicalement différente, ce qui ne me parait pas être le cas des Telltale. Je ne me souviens pas si c'était déjà aussi poussé dans Heavy Rain, ça mérite donc réexamen. Après je conçois parfaitement que certains n'apprécient pas ces jeux là, mais je pense que c'est comme tout en fait, il faut savoir dans quoi on met les pieds, et accepter la proposition qui est faite pour ce qu'elle est.

Légendes Pokémon : Arceus
6.5

Légendes Pokémon : Arceus (2022)

Pokémon Legends: Arceus

Sortie : 28 janvier 2022. Aventure, RPG

Jeu sur Nintendo Switch

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Oui, ce Légendes Pokémon Arceus est moche comme mon cul, c'est un fait, on atteint même un niveau que je ne pensais même pas possible, tant c'est techniquement à la ramasse. Mais bon ça tout le monde le savait déjà dès l'annonce du projet, c'est donc une surprise pour personne. A coté de ça, grâce à son postulat de jeu d'aventure, d'exploration, et de capture avant tout, ce Légendes Pokémon Arceus parvient sans trop de peine à être mon pokémon préféré depuis la version blanche il y a presque 12 ans. En bazardant à la poubelle tout ce merdier de ligue, mettant ainsi au second plan les affrontements, et en se concentrant vraiment sur la chasse aux pokémon (soit LE truc qui m'intéresse le plus dans un jeu de la marque), forcément que le jeu parvient vraiment à me parler. D'autant plus qu'il semble ici combiner les idées qui m'avaient plu à la fois dans Let's go, et dans Epée. Le système de capture encore épuré sans obligation de lancer un combat, combiné à ces grandes zones ouvertes font que, même si ça pique les yeux, ça reste agréable de progresser là dedans, tant tout ça se fait de façon vraiment fluide (bien plus que dans un Horizon par exemple). Le coup des montures est aussi une bonne idée plutôt bien exécutée, et qui ouvre régulièrement l'exploration encore un peu plus. Alors, oui, quand on y regarde de plus près, les Pokémon apparaissent évidemment très limités, jamais vivants. Aucun affrontement entre eux comme dans un Monster Hunter, aucune action un peu fantaisiste comme dans un Red Dead Redemption, non, ici le bestiaire est similaire aux androïdes de Westworld, répétant une seule et même boucle inlassablement, avec une ou deux réactions possibles à notre intervention. Du coup ça flingue quelque peu l'immersion et l'exploration, c'est dommage. Cependant je préfère toujours ça aux armées de rencontres aléatoires. Bref, j'ai globalement été très réceptif à la proposition qui est faite, manque juste à revoir la technique et le comportement des pokémon (et pourquoi pas se doter d'une véritable histoire ?) et j'aurais vraiment rien à redire.

Life is Strange: True Colors
6.7

Life is Strange: True Colors (2021)

Sortie : 10 septembre 2021. Fiction interactive, Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X/S, Xbox One, Streaming, Nintendo Switch

Player-Fou a mis 7/10.

Annotation :

Avant toute chose je n'ai pas fait Life is strange 2, et j'avais découvert le premier à l'époque via un let's play, estimant que si le jeu voulait à ce point ressembler à un flim ou une série téloche, il devrait pouvoir être capable d'assurer de cette manière. C'était surement très con, et il faudrait vraisemblablement que je joue véritablement à Life is Strange 1, mais je dois dire que l'expérience que j'en ai tiré n'avait vraiment pas grand intérêt, ce qui m'a amené à faire ce même constat sur le jeu à l'époque, que ça n'avait pas grand intérêt. Mais alors voilà que je lance ce dernier épisode en date de la franchise, pour la simple et unique raison que mon frangin me l'avait généreusement prêté, et sans la moindre attente. Et je dois dire que c'était bien chouette tout ça. Déjà esthétiquement, si le titre est vraiment pauvre techniquement, la direction artistique, elle, est réussie, notamment le chara design globalement très sympa, qui facilite forcément l'appréciation des personnages et leur mise en avant. Et comme c'est justement sur ces personnages que le jeu semble mettre l'emphase, il me semble important de dire que ceux-ci sont vraiment réussis. Alors ça casse pas des briques, c'est sûr, mais vraiment, que ce soit leur relation, leur caractère, ou, encore une fois, leur design, ça marche vraiment, et finalement c'est juste cool de passer du temps avec eux. C'est même ça qui m'a le plus intéressé dans l'aventure, ce côté "tranches de vie", qui se sert du fantastique pour aborder des thèmes intimes qui me paraissent assez rares dans le milieu du jv. Tout ça m'a bien plus intéressé que tout ce qui touche à l'enquête que mènent nos protagonistes, laquelle se révèle vraiment classiques, cousue de fil blanc, et très peu palpitante. Je le redis, ce qui m'a vraiment plu là dedans, c'est la simplicité et la sobriété de ces moments de vie, qui marchent vraiment bien et qui sont au cœur du jeu. Ce qui m'amène au problème qui suit, c'est que tout ça est vraiment trop court. Sans parler de la question du prix (puisque j'ai pas eu à me la poser), le découpage en chapitre ne suit pas, à mon sens, l'évolution des personnages mais de l'enquête. Sachant que c'est leurs relations qui sont au centre du titre, j'ai vraiment trouvé que celles-ci se formaient à toute vitesse, et que le jeu prenait pas le temps laisser les personnages évoluer naturellement, petit à petit. Bref, dommage, mais le jeu reste malgré tout une belle réussite dans sa proposition

LEGO Star Wars : La Saga Skywalker
6.8

LEGO Star Wars : La Saga Skywalker (2022)

LEGO Star Wars: The Skywalker Saga

Sortie : 5 avril 2022. Action-Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Player-Fou a mis 6/10.

Annotation :

Belle déception que ce Lego Star Wars La Saga Skywalker. Avec ses 9 films, ses 24 planètes, et plus de 300 "personnages" à débloquer, il s'agit certainement du jeu lego le plus ambitieux. Ça déborde littéralement de contenu par tous les pores, à ne plus savoir qu'en foutre, bref c'est un jeu lego, pas de doute on est en terrain connu. Mon problème sera surtout à chercher du coté de l'adaptation des films en temps que fan de Star Wars. C'est pas compliqué, sur les trois trilogies proposées, une seule m'a convaincu, la trilogie originale. Le problème c'est que contrairement à Lego Star Wars Le Reveil de la Force qui se vivait comme une aventure, ce jeu-ci est un authentique menu maxi best of qui passe de scènes en scènes parfois sans aucune espèce de logique sans que quoi que ce soit ne soit jamais amené. Et c'est là que le principe même du jeu commence à se montrer beaucoup plus piégeur qu'il n'y parait. Parce que, qu'on le veuille ou non, un film Star Wars c'est un peu toujours pareil, et proposer neuf fois peu ou prou la même chose pendant les 25h de l'aventure c'est juste pas intéressant. Et c'est ainsi qu'on se retrouve avec d'authentiques bizarreries, telles que la fin de Star Wars 8 qui nous fait jouer la fuite des héros à travers une ancienne mine, après la bataille de Crait, mais pas la dite bataille. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Alors ça se comprend, coté game design, mais coté adaptation filmique c'est déjà très moyen, et alors manette en main c'est vraiment frustrant. D'autant plus que les niveaux sont généralement très courts. L'avantage c'est que si un niveau est pourri on va jamais y rester très longtemps, le problème c'est que rien n'est vraiment approfondi. Et gros bémol aussi sur la VF qui doit compter entre quatre et cinq voix issues des films, contrairement, une fois encore, au précédent Lego Star Wars qui reprenait le casting intégral du film. Alors les nouveaux doubleurs se débrouillent pas forcément trop mal, mais encore une fois, c'est incompréhensible. Seule les adaptations des films 4 à 6 semblent tirer leur épingle du jeu, avec des doublages vraiment dans le ton pour la plupart, des niveaux plus intéressants, et un rythme qui semble se poser un minimum. Pour finir sur une autre bonne note, l'humour fonctionne ici vraiment bien, c'est jamais à se taper le cul par terre, mais c'est quand même, globalement, vraiment rigolo

Bloodborne
8.4

Bloodborne (2015)

Buraddobōn

Sortie : 25 mars 2015 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4

Player-Fou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Moi qui avait prévu d'espacer mes périples sur les From Software, voilà que je lance ce Bloodborne deux à trois mois après avoir fini Dark Souls 2 suite à un stream du Yoshi... Qu'à cela ne tienne, c'était reparti pour un tour, et comme pour les deux premiers Dark Souls, une fois l'aventure lancée, il a été vraiment difficile de lâcher la manette. D'autant plus que là, le jeu m'a encore moins résisté que Dark Souls 2 (lequel m'avait certes challengé, mais rarement poussé dans mes derniers retranchements). Alors probable que la run qu'on avait fait avec mon pote à l'époque a du largement aider, ça me parait assez évident, quand bien même j'avais finalement assez peu joué, j'en gardais clairement plus de souvenirs que je ne le pensais. A l'époque j'avais relativement apprécié l'expérience, mais concrètement, j'avais largement préféré le moment avec le pote, au jeu en lui-même. C'était beau, avec une pure atmosphère qui marche du tonnerre et une BO vraiment top, mais c'était assez frustrant pour qu'au bout d'un moment je décide de ne même plus récupérer la manette quand mon pote trépassait. Bon, aujourd'hui, alors que j'ai deux souls dans les pattes, la frustration a globalement été aux abonnés absents. Finalement c'est vraiment ça le mode facile du jeu, c'est être rompu à l'exercice du soulsborne. Et c'est flagrant ici, parce que je suis persuadé que si avec ses mécaniques et systèmes un peu allégés, Bloodborne est le jeu de la franchise le plus accessible, il doit composer avec une première zone infernale beaucoup moins accueillante que ce qu'on peut trouver dans les Souls antérieurs (et là dessus je peux bien parler de Demon's Souls vu que j'étais quand même allé jusqu'au deuxième boss à l'époque). Visiblement, plus de 50% des joueurs ont pas vaincu le premier boss, et je trouve que ça démontre bien le problème. Et paradoxalement je pense cela dit que la première partie du jeu est clairement la plus plaisante, car la suite se révèle être bien plus "linéaire" si j'ose dire, beaucoup moins interconnectée. Dommage, parce qu'à coté de ça, je dirais que les boss ont largement été améliorés par rapport à Dark Souls 2. Ils sont bien moins nombreux, et donc plus travaillés, et la grande majorité est vraiment très chouette. Et en soi Bloodborne est vraiment chouette, ces quelques défauts que j'ai cité l'empêchent d'atteindre le niveau du premier Dark Souls (bien que celui-ci souffrait déjà d'une seconde moitié moins intéressante), mais il reste un excellent jeu !

Uncharted: The Lost Legacy
7.3

Uncharted: The Lost Legacy (2017)

Sortie : 23 août 2017. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Du pur Uncharted comme Naughty Dogs savent si bien le faire, en prolongeant ici le quatrième épisode tant narrativement, que thématiquement ou encore en matière de game design. Le problème que j'aurais est que Uncharted 4 offrait déjà un superbe épilogue à la saga, avec son coté moins grandiloquent, plus simple, et mettant vraiment en avant les personnages de son histoire. Là, l'idée d'offrir une sorte d'épilogue à un jeu qui servait déjà d'épilogue, disons que ça me titille un peu. Cependant, ça permet au personnage de Nadine de prendre vraiment plus d'épaisseur (rapport à ses bras loul) tout en ramenant la grande oubliée d'Uncharted 4, à savoir Chloé. Un mal pour un bien donc. Pour le reste, c'est vraiment du Uncharted pur souche, comme un menu maxi best-of compacté. Outre l'intro du jeu, tout se déroule dans une seule et même région en Inde, rappelant au passage le premier épisode qui se déroulait presque intégralement sur l'île. La réduction des gunfights et la zone ouverte sont dans la lignée du quatrième, et on retrouve des éléments communs avec le 2 et le 3 (du moins le souvenir que j'en garde). Et tout ça fonctionne, parce que ça se joue bien, parce que c'est beau à en crever, parce que les personnages, à l'écriture très buddy movie, interagissent avec crédibilité et naturel, et parce qu'il y a vraiment des moments super chouettes, comme cette balade à dos d'éléphant. Bref, c'est un très chouette bonus pour les fans, et un bon épilogue à la saga. Qu'elle puisse se reposer maintenant.

Bayonetta
7.3

Bayonetta (2009)

Sortie : 8 janvier 2010 (France). Action, Beat'em up

Jeu sur Xbox 360, PlayStation 3, Wii U, PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One

Player-Fou a mis 7/10.

Annotation :

N'étant vraiment pas un adepte du scoring, Bayonetta est un jeu qui m'apparait tout aussi jouissif que frustrant. Jouissif parce que son gameplay est totalement fou et permet de vraiment s'éclater, tout en offrant une belle marge de progression, mais frustrant parce que clairement le jeu est vraiment exigeant et et a une bonne propension à distribuer les récompenses de merde en fin de chapitre. Ça tient aussi au nombre d'items de soins qui sont pas si nombreux que ça, ainsi qu'aux mobs hyper agressifs et vifs, qui réclament une attention de tous les instants. En faisant totalement abstraction de la partie scoring, car une fois encore, ça m'intéresse globalement pas (et ici ça fait pas exception) j'ai quand même clairement pris un pur plaisir à reparcourir cette aventure totalement nawak, avant de lâcher prise au milieu du dernier (ou avant dernier) niveau, face à un boss qui m'avait particulièrement gonflé la première fois, et qui était bien parti pour recommencer si je lui en laissait l'opportunité.

We Were Here
6.5

We Were Here (2017)

Sortie : 3 février 2017. Réflexion, Aventure

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Player-Fou a mis 6/10.

Annotation :

Un excellent concept qui tire tout son intérêt de la capacité que l'on a en temps que joueur à communiquer avec son partenaire. Le truc c'est que c'est à double tranchant, si la communication se passe bien, et que chacun parvient à se faire comprendre, ça marche vraiment bien. Par contre si la communication s'avère délicate, tout ça devient extrêmement frustrant. Bon, là pour le coup, c'est la vie qu'est comme ça, et le fait que le jeu parvienne à retranscrire ça est assez fort, donc difficile de le blâmer quand le problème est simplement que les joueurs savent pas se faire comprendre. Par contre, je trouve que le fait d'avoir rajouté la possibilité de mourir, nuit fortement au ressenti. Certes ça rajoute de la pression, et ça vient donc tendre quelque peu les échanges, mais disons que dans mon cas, où l'échange était déjà assez inégal, rajouter un temps imparti à l'équation crée une frustration qui parait assez gratuite et vaine. A part ce point là, c'était cool, et je suis bien curieux de faire les autres pour voir comment la formule se renouvelle. Et aussi j'ai vraiment aimé la fin et le dilemme qu'elle propose.

Mass Effect
7.8

Mass Effect (2007)

Sortie : 23 novembre 2007 (France). Action, RPG

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec son univers foisonnant, son écriture aux petits oignons, et son gameplay, certes aujourd'hui vieillot, mais néanmoins assez plaisant à prendre en main (sauf le mako, entendons nous bien), Mass Effect est probablement le meilleur lot de consolation possible vis à vis de la non-sortie d'un authentique Kotor 3 (en attendant The Old Republic sorti quatre ans plus tard). Tout ce qui faisait l'intérêt des Knights of the Old Republic se retrouve globalement ici, dépouillé de la franchise star wars et en un peu moins abouti à mon sens, mais tout de même, les bases sont bien là. Et en fait mon problème avec ce jeu est là, pour l'instant, j'ai juste l'impression de voir plus ou moins un remake de Kotor 1 en HD, avec un gameplay bien plus vif et nerveux, mais servant une trame, en fin de compte, moins aboutie. L'histoire se suit cependant avec plaisir, grâce à des personnages globalement très réussis et un univers vraiment prenant, qui donnent vraiment envie d'y revenir pour le prochain épisode !

The Medium
6.1

The Medium (2021)

Sortie : 28 janvier 2021. Aventure

Jeu sur PC, Xbox Series X/S, PlayStation 5, Mac, Nintendo Switch

Player-Fou a mis 7/10.

Annotation :

The Medium était pendant un moment LE jeu qui me donnait vraiment envie de passer à la new gen, et m'a même fait considérer sérieusement l'investissement dans une Xbox Series, moi qui avait plus ou moins toujours été "team sony". Il n'avait pas fallu d'avantage qu'une imagerie horrifique léchée, et l'annonce d'une BO co-signée par le maître Akira Yamaoka pour me donner l'eau à la bouche, et le sentiment de voir arriver un sérieux héritier de Silent Hill. Bref, tout ça pour dire, ce jeu, je l'attendais beaucoup, et j'en attendais tout autant. Et résultat, s'il s'inscrit effectivement dans une forme de continuité vis à vis de la saga de Konami (piochant divers concepts et clins d'oeil issus de toute la franchise), The Medium parvient à être sa propre expérience. Une expérience quelque part entre le point'n'click, le jeu d'horreur, et le "walking simulator" comme on dit dans le bouchonnois. Ca ne vole jamais bien haut en terme de mécaniques, c'est toujours assez rudimentaire, mais ça reste fonctionnel, et au service de l'atmosphère et la narration. Et autant l'atmosphère est indéniablement réussie, avec ses décors extrêmement impressionnants, sa direction artistique riche et sa BO de grande qualité (encore une fois, big up à Yamaoka), autant pour ce qui est de la narration, le résultat est bien plus mitigé. Notamment en raison d'une voix off et de scénettes qui viennent interrompre l'avancée pour surexpliquer des trucs qu'on avait déjà parfaitement compris de nous même. Le jeu a par contre le mérite de traiter des thèmes graves, avec sérieux, et si ce n'est certes pas le top de la finesse ou de la subtilité, Silent Hill 2 avait déjà placé la barre si haut... Du coup je ne trouve pas très pertinent de reprocher à un jeu de ne pas faire aussi bien que le plus grand jeu de l'histoire du jv. C'est pas grave quoi.

Mass Effect 2
8.1

Mass Effect 2 (2010)

Sortie : 28 janvier 2010 (France). Action, RPG

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Player-Fou a mis 7/10.

Annotation :

Après une petite dizaine d'heures véritablement fastidieuses, et le retour de Tali, Mass Effect 2 s'envole enfin, pour proposer un peu autre chose que du Gears of War à la sauce "tactique" si j'ose dire, pas des plus palpitants. Alors en soi, je sais pas si c'est que le jeu se calme sur les fusillades, ou si je m'y suis simplement fait, mais vraiment, j'ai trouvé tout le premier tiers vraiment peu intéressant (excepté l'intro, vraiment forte), passant au troisième plan le coté exploration-RPG que j'attendais personnellement de la saga, pour ne proposer presque rien d'autre que du shoot pas bien palpitant et des dialogues à choix faussement multiples. Par la suite, j'ai l'impression que ça change pas particulièrement, mais le jeu semble au moins se diversifier un peu dans ses concepts, notamment par rapport aux missions de loyauté. Alors comme Mass Effect 1, ça va jamais vraiment creuser en profondeur, ça reste moins bien (à mon sens) qu'un Kotor, mais bon, les personnages, les contextes de mission, ça marche finalement vraiment pas mal, et si le shoot est toujours très présent, j'ai eu l'impression qu'il se faisait un poil moins insistant. Bref, passé la dizaine d'heures, ça se joue vraiment sans déplaisir et ça s'enchaine bien, jusqu'à un climax vraiment très très cool, dont je soupçonne qu'il ait pu traumatiser plus d'un joueur. A noter par contre un remaster complètement bugé dans l'edition Légendaire, avec des problèmes de téléportations, de caméra ou encore de synchronisations labiales lors des dialogues. Je sais pas si c'est le remaster qu'est moisi, ou si c'est ma version téléchargée sur le store qu'est foireuse, mais j'avais aucun problème de ce genre avec le remaster du premier.

Mass Effect 3
7.9

Mass Effect 3 (2012)

Sortie : 9 mars 2012 (France). Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Wii U, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Player-Fou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bon, eh bah c'était très bien ce Mass Effect 3. Dans la directe continuité du 2, mais je me suis clairement d'avantage plu sur cet épisode-ci que le précédent. C'est toujours autant du tir au pigeon pas hyper palpitant, mais si coté gameplay c'est pas dingue, Bioware se sont sortis les doigts en terme de mise en scène et d'atmosphère, ce qui fait que, bah ça marche vraiment bien ! C'est la merde, ça se voit, et clairement ça confère une intensité et une urgence vraiment appréciable dans des phases de shoot assez lourdingues en fin de compte. Pour le reste, ce qui fait le coeur de la trilogie à mon sens, à savoir les compagnons, ceux-ci sont moins nombreux que dans le précédent, et certains pointent leur truffe bien tard, mais globalement, je dirais qu'ils ont encore été améliorés ici. Ils interagissent entre eux, discutent, nouent des relations d'eux même, et ça a peut-être l'air de rien, mais ça aussi ça renforce indéniablement l'implication dans l'aventure. A ce titre, je pense que mon moment préféré de la trilogie, est clairement la soirée chez Anderson à la fin du DLC Citadelle, car elle cultive justement ce point d'accroche que constituent les compagnons, et elle le fait absolument à merveille. Par contre, pour les points qui fâchent, je souligne des problèmes d'interface, avec notamment un journal de quête absolument bordélique, qui mélange sans pressions les quêtes annexes et principales, et une messagerie également bordélique. Et pour ce qui est de la Legendary Edition, elle reste bien bugée (le jeu qui me reboot totalement ma Shepard, la faisant changer de sexe au passage, et perdre toutes ses compétences, après 25h de jeu, (m'obligeant ainsi à reprendre ma précédente save, trois heures plus tôt... (et oui je fais une parenthèse dans une parenthèse !) j'avoue que c'est la première fois que je vois un truc comme ça) ce qui me fait vraiment m'interroger sur l'absence de réels bugs dans le premier. Et exclusivement pour ce troisième Mass Effect, ce remaster lance automatiquement le jeu en mode très facile, même après avoir importé son personnage des précédents, quand bien même on y avait joué en moyen. Et il me semble important de le préciser parce qu'il m'a fallu une bonne vingtaine d'heures pour voir que le choix de difficulté effectué sur le menu principal avait pas été pris en compte. Après, pour être parfaitement honnête, ne trouvant pas le gameplay TPS très palpitant, ça me dérangeait absolument pas de rouler sur le jeu comme je le faisait.

Ratchet & Clank: Rift Apart
7.6

Ratchet & Clank: Rift Apart (2021)

Sortie : 11 juin 2021. Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation 5, PC

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

N'étant absolument pas un connaisseur de la saga (je n'ai joué qu'au remake sorti en 2016 et qui accompagnait le film, et n'en gardant pas un souvenir très concret), j'ai pris ce nouveau Ratchet et Clank comme un "petit" jeu d'aventure galactique fun et pas prise de tête. Et finalement c'est exactement ce que j'ai eu, et ça marche vraiment bien, c'est coloré, nerveux, ça bouge bien et y a de belles sensations qui se dégagent des escarmouches. Je sais pas si c'est du à la manette, aux 60 fps, ou à l'arsenal à disposition, mais j'avais clairement pas gardé un souvenir aussi plaisant du Ratchet 2016, donc c'était clairement une bonne surprise. Par ailleurs ce Rift Apart s'il ne me semble pas exploiter pleinement son concept, parvient cependant bien à se renouveler durant la quinzaine d'heures qu'il m'a fallu pour en venir à bout. Que ce soit en terme d'environnements, d'atmosphères, ou d'idées de gameplay ou de design, vraiment ça marche bien et l'intérêt est constamment relancé. Globalement j'ai vraiment pas eu à me forcer pour chercher tous les info-robots et les boulons d'or, ce qu'il ne me semble pas avoir fait sur celui de 2016. Bref, Ratchet et Clank Rift Apart, c'était bien chouette, et ça me donne envie de voir un peu le reste de la licence. Et puis globalement j'ai bien aimé le concept du jeu qui m'a particulièrement rappelé Samouraï Jack, ce qui n'était, forcément, absolument pas pour me déplaire (tu connais Samouraï Jack ? Regarde Samouraï Jack, c'est dingo Samouraï Jack !).

Demon's Souls
8.2

Demon's Souls (2020)

Demon's Souls Remake

Sortie : 19 novembre 2020. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 5

Player-Fou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ayant absolument adoré le premier Dark Souls malgré une certaine irrégularité, avec globalement une deuxième moitié moins engageante, et j'avais vraiment beaucoup aimé Dark Souls 2 et Bloodborne. Demon's Souls étant globalement le père fondateur de cette formule de jeu, je me demandais s'il aurait encore un intérêt en 2020, et si ses rejetons ne l'avaient pas totalement éclipsé. Eh bien forcé de constater que point du tout, Demon's souls est un jeu non seulement précurseur mais également tout à fait à l'ordre du jour. Et là je parle pas de l'update graphique de ce remake (laquelle est certes absolument folle), mais bien du jeu en temps que tel. Et en temps que jeu, ce Demon's Souls est certes une sorte de prototype de Dark Souls, mais il se permet alors de très nombreuses expérimentations véritablement étonnantes, notamment au niveau des boss qui sont globalement tous uniques, avec des idées qui font vraiment la différence. C'est aussi le cas pour les niveaux en tant que tel qui reposent sur des concepts de level et de game-design qui fonctionnent souvent du tonnerre. Parfois aussi, ça marche pas, le Val Fangeux par exemple, quel enfer, mais c'est pas grave, parce qu'à coté de ça le jeu offre une liberté d'approche que j'avais pas autant retrouvé dans les autres FromSoftware. Ici, par son coté fragmenté en différents niveaux absolument pas reliés d'une quelconque façon, et son hub façon chateau de Peach, le jeu ne bloque jamais véritablement le joueur. Un boss trop ardu empêche d'aller plus loin ? Rien ne nous interdit d'aller faire un autre niveau peut être plus simple, ou plus adapté à notre build, et de revenir plus tard quand on sera plus à l'aise. Et ça c'est tout con, mais c'est vachement sympa et accueillant pour le joueur débutant. Bref Demon's Souls est non seulement une pièce très importante dans l'évolution du jeu vidéo de ces quinze dernières années, c'est également un jeu extrêmement riche, généreux et prenant, et si ma préférence va tout de même à Dark Souls 1 parce que c'est avec lui que j'ai découvert la formule, reste que celui ci n'aurait clairement pas eu la même gueule et le même impact si Demon's Souls avait pas rigoureusement défriché le terrain avant.

Luigi's Mansion
7.3

Luigi's Mansion (2001)

Ruīji Manshon

Sortie : 3 mai 2002 (France). Action-Aventure

Jeu sur GameCube

Player-Fou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sans l'avoir trouvé pleinement transcendant, j'avais bien aimé Luigi's Mansion 3 quand j'y ai joué y a un an et demi. J'avais cependant été relativement déçu, moi qui attendais une relecture nintendienne des codes esthétiques et de game design d'un survival horror, alors que le jeu final était en réalité bien loin de ces ambitions que j'avais placé en lui. Et je dois dire qu'à ma surprise, ce premier Luigi's Mansion est bien plus proche de mes attentes que son petit frère. Véritable réinterprétation tout public du jeu d'exploration horrifique Resident Evilien, le jeu coche minutieusement toute les cases du bon clone de Resident Evil. Manoir lugubre, exploration dirigée dans un environnement labyrinthique, nombreuses clés à ramasser, énigmes tout aussi nombreuses et bande sonore immersive (et vraiment réussie, avec Luigi qui fredonne ou siffle le theme principal durant son exploration), tout est là, même les "jumpscares" ! Malheureusement, quelques points viennent gâcher la fête, principalement le nombre trop grand de clés à récupérer qui viennent trop cadrer l'exploration à mon goût. Contrairement à un Resident Evil où on débloquait des clés qui ouvraient plusieurs portes, ici non, une clé = une porte, et qui plus est, la map affiche directement la porte à ouvrir avec la dite clé. Du coup la progression est extrêmement segmentée, presque comme sur un plateformer 2D, les salles représentent presque des mini-stages en fait, ce qui est assez curieux, manette en main. Et en parlant de manette, justement, mon deuxième reproche concerne la maniabilité extrêmement rigide, imposant l'utilisation des deux sticks, dont un pour viser, dans un jeu qui utilise des caméras fixes. Alors dans 90% du jeu, ça pose pas de problème, et c'est même plutôt adapté en fait, étant donné que globalement, la rigidité du gameplay, c'est presque un impératif quand on parle de survival horror. Seulement, reste quelques passages extrêmement crispants, où les contrôles ne semblent pas du tout avoir été pensé pour ce que le jeu demande au joueur. Je pense notamment aux deux derniers boss, avec dans un premier cas, des ennemis beaucoup trop vifs et petits pour la réactivité du gameplay, et dans le second cas, une caméra qui ne sait absolument pas quoi filmer et qui fait n'imp. C'est vraiment con parce que ça vient salement ternir l'appréciation globale du jeu, qui lui est, en somme vraiment très bon.

The Dark Pictures: Little Hope
5.7

The Dark Pictures: Little Hope (2020)

The Dark Pictures Anthology: Little Hope

Sortie : 30 octobre 2020. Fiction interactive, Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Player-Fou a mis 5/10.

Annotation :

Fait en duo avec le frangin, en se passant la manette quand c'était au tour de nos persos. Je le précise car cette façon de jouer est vraiment ce que j'ai préféré dans ce Little Hope, qui à coté de ça, tient difficilement ce que je suppose être son ambition de nous immerger dans un film d'horreur de série B. Déjà c'est tout con, mais pour un jeu qui se présente autant comme un film interactif, je trouve le coté "film" pas particulièrement réussi. Disons le c'est pas très intéressant (mais y a tout de même un bon potentiel nanardeux) et y a des trucs qui m'ont salement sorti de l'expérience, comme ces intermèdes avec le conteur ou je ne sais quoi. Sérieux qu'est-ce que c'est que ce truc, et surtout qu'est-ce que ça fout là ? Ca coupe le récit au pif, sans pression, ça n'apporte rien à quoi que ce soit, et ça flingue le semblant d'immersion qui pouvait éventuellement poindre. Ca viendrait à l'idée de personne, au milieu d'un slasher de couper le film cinq minutes pour te rappeler que y a un tel qui est mort, et que peut-être un autre suivra (ah on sait pas hein), et que quoi qu'il en soit, ça sent le pâté ! Personne n'aurait cette idée parce que c'est complètement con et ici en l'occurrence, ça n'apporte rien ! Dernier truc, je comprends l'intérêt de faire jouer tous les personnages, mais je trouve ça vraiment foireux ici sachant qu'ils interagissent autant les uns avec les autres. Mettons que perso A et perso B aient une discussion, et que le joueur incarne perso A. Le dialogue va se dérouler, on va avoir des décisions à prendre, et des choix à faire, par rapport à ce que nous dit perso B incarné par l'IA, jusque là pas de problème. Le seul truc c'est que quand on va jouer perso B, on va devoir s'adapter au mieux à ce qu'on suppose être la psychologie du personnage pour garder un minimum de cohésion, mais même en faisant au mieux, y aura toujours un minimum de dissonance entre la façon dont on incarne le personnage, et la façon dont il vit sa vie le reste du temps, ce qui me semble étrange dans le meilleur des cas. J'en profite aussi pour relever le découpage et la répartition des temps de jeu d'un perso à un autre, totalement arbitraires. Reste que j'ai passé un moment plutôt sympa dans l'absolu, et que je suis curieux de faire les autres épisodes.

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