Liste de

11 séries

créée il y a environ 3 ans · modifiée il y a environ 2 ans
Love, Death & Robots
7.4

Love, Death & Robots (2019)

11 min. Date de première diffusion : 15 mars 2019 (France). 3 saisons. Science-fiction, Fantastique, Épouvante-horreur

Dessin animé (cartoons) Netflix

Fwankifaël a mis 7/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 3 terminée le 21 décembre : 8/10

En raison des bizarreries de Netflix, j'ai été indument dirigé vers la troisième saison de LD&R alors que j'en étais à la moitié de la première saison.

Bref. Une saison 3 beaucoup plus équilibrée que la première avec un choix resserré d'épisodes mais de meilleure qualité scénaristique. Les femmes n'y jouent plus un rôle de faire valoir et, derrière le format court, la plupart d'entre ces récits dessinent une vision particulière du monde. Certains épisodes sont à couper le souffle comme le troisième et le neuvième, même si ce dernier tend vers la pure frime.

Orelsan : Montre jamais ça à personne
8

Orelsan : Montre jamais ça à personne (2021)

41 min. Date de première diffusion : 15 octobre 2021 (France). Documentaire, Musique

Série Prime Video

Fwankifaël a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Saison 1 terminée le 10 décembre : 8/10
Saison 2 terminée le 17 décembre : 7,5/10

Voir critique

Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir
5.8

Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir (2022)

The Lord of the Rings: The Rings of Power

1 h 12 min. Date de première diffusion : 2 septembre 2022 (France). 1 saison. Fantasy, Aventure, Drame

Série Prime Video

Fwankifaël a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 1 terminée le 4 décembre : 8/10

A posteriori, je trouve inutile et de mauvais goût la polémique entre LSDA : LADP et HOTD. Les deux séries sont aussi éloignées l'une de l'autre que le Beleriand du Mordor. J'ai vraiment passé un super moment devant ces Anneaux de pouvoir. Qu'il s'agisse du casting efficace, de la narration chorale équilibrée, de l'image bien plus léchée que pour House of the Dragon et, bien évidemment, du récit.

Pour avoir dévoré le Silmarillion il y a plusieurs années et être un fan inconditionnel du Seigneur des anneaux, j'ai été proprement emporté par cette aventure, son rythme et son sens de l'enjeu. Le défi initial et de taille, de ne pas trahir l'histoire de Tolkien, est rempli avec brio. La construction des personnages, qui fait tout de même défaut à la saga de Peter Jackson, y est ici intéressante et profite de la latitude offerte par le matériau original de Tolkien. Elle alimente un récit savamment mis en musique, même si cela n'a pas empêché le lecteur averti que j'avais été de déminer très vite les principales intrigues du récit. Il n'y a bien que l'arc entre Arondir et Bronwyn qui m'a exaspéré, tant les acteurices étaient fades, mais pas de quoi gâcher l'expérience. Bref je suis sorti galvanisé par cette première saison et un peu surpris de l'accueil tiède de la critique et de la commu SC en particulier.

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
7.8

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate (2017)

The Handmaid’s Tale

55 min. Date de première diffusion : 27 juin 2017 (France). 4 saisons. Drame, Thriller, Science-fiction

Série Hulu

Fwankifaël a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 5 terminée le 20 novembre : 7/10

Très vite dans cette saison, j'ai été soulagé de constater que le virage très noir pris par le personnage de June à la saison précédente a été adouci, qui plus est sans vraiment trahir le scénario patiemment construit. Ce point éclairci, la série confirme qu'elle a perdu une partie de son sel. Il ne s'agit pas tant de renoncements scénaristiques que de la conséquence d'avoir fait sortir June du cœur de la machinerie de Gilead. Ceci dit, j'ai apprécié dans cette saison le réagencement des postures, la réorganisation des arcs narratifs et les nouvelles alliances créées qui réalimentent le souffle du show autant qu'il dessine une issue plus désirable que celle de sang et de larmes esquissée par la saison 4.

House of the Dragon
7.4

House of the Dragon (2022)

1 h 07 min. Date de première diffusion : 22 août 2022 (France). 2 saisons. Drame, Fantasy, Action

Série HBO, Max

Fwankifaël a mis 7/10.

Annotation :

Première saison, terminée le 24 octobre : 7/10

J'ai eu plaisir à retrouver dans ce spin-off / prequel le patient portrait des intrigues politiques qui faisait le sel des premières saisons de Game of Thrones, avant le revirement dramatique opéré par les showrunners. Alors effectivement, il faut s'armer de patience dans cette saison où quasiment rien ne se passe. Mais ce temps consacré au contexte de l'intrigue n'est pas que linéaire : il se tord à mesure que l'intrigue se déroule pour provoquer une tension toujours plus dramatique du récit, jusqu'à un épilogue sous forme d'implosion qui donne toute sa justification aux choix d'écriture et annonce la suite d'un show beaucoup plus éruptive.

L'écriture donc réussie de l'intrigue générale n'éclipse en revanche que partiellement celle parfois superficielle des personnages, malgré le très bon trio Rhaenyra - Alicent - Vicerys. Les acteurices ne sont pas tous au diapason, mais l'ensemble tient la route, tiré par la performance de Paddy Considine. En revanche, j'ai déploré la qualité visuelle d'une série qui repose de plus en plus en plus sur des décors numériques particulièrement laids pour l'époque et vu le standing de l’œuvre. Ce choix malheureux, qui rompt avec les superbes décors mis au jour par GoT, trouve sans doute son explication dans la pandémie de Covid-19 qui a dû compliquer le tournage, mais bon.

Bref, curieux de voir comment la suite se goupille et j'espère pouvoir compter sur George R. R. Martin pour surveiller tout ça, et ne pas se laisser évincer.

We Own This City
7.5

We Own This City (2022)

58 min. Date de première diffusion : 26 avril 2022 (France). Drame, Policier, Mini-série

Série HBO, OCS

Fwankifaël a mis 8/10.

Annotation :

Saison unique terminée le 21 août : 8/10

Toujours bluffant de maîtrise, David Simon propose une nouvelle plongée dans le cœur de la machinerie policière de Baltimore, 20 ans après sa fiction légendaire "The Wire". Ce retour aux sources marque un constat dramatique : tout n'a fait qu'empirer.

La désillusion est totale pour Simon. Elle se traduit par des choix forts : l'abandon de la fiction pour la reconstitution au plus près d'une affaire de corruption massive qui a touché la police locale entre les années 2005 et 2017 ; le choix d'un format clinique, percutant (6 épisodes), qui abandonne en partie la recette géniale de "The Wire" qui créait par la lente acclimatation du spectateur avec les personnages un sentiment de proximité inédit ; l'évolution radicale de son regard sur la police, dont l'aura n'était que partiellement ternie dans "The Wire" par le manque de moyens criant et de rares individualités détestables.

Dans "We own this city", la faiblesse des hommes n'a d'égale que la gabegie des institutions. La systématisation des offenses policières aux droits humains, le racisme endémique de l'institution, l'impuissance complice des pouvoirs publics corrompus, l'ineptie de la guerre contre la drogue sont jetés sous la lumière froide d'une série coup de poing qui ne transige plus. Comme d'habitude désormais, le casting est parfait, à commencer par Jon Bernthal (Wayne Jenkins) incroyable en ripou bravache ou Wunmi Musaku (Nicole Steele) superbe de tenue et de classe. En définitive, seule la fin de cette mini-série m'a laissé sur ma faim : l'épilogue précipité m'a laissé une amertume à laquelle le constat tragique dressé au fil des épisodes est bien loin d'être étranger.

Westworld
7.6

Westworld (2016)

58 min. Date de première diffusion : 3 octobre 2016 (France). 4 saisons. Science-fiction, Western, Thriller

Série HBO

Fwankifaël a mis 7/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 4 terminée le 15 août : 5/10

Ce qui pendait à nez de "Westworld" et qui me pousserait probablement, a posteriori, à revoir ma notation sur les deux saisons précédentes, se fait enfin sentir sans conteste : la dilution inéluctable des grands enjeux de la trame incroyable qui irrigue cette série dans une écriture mécanique et superficielle du show.

Plusieurs constats s'imposent. Si j'avais apprécié le rebondissement salutaire qu'opérait la saison 3 par rapport au principe initial (cad sortir des parcs pour imposer le sujet du développement de l'intelligence artificielle dans nos sociétés), j'avais déjà constaté qu'à l'image des scénarios en boucle implémentés dans l'esprit des "hôtes", "Westworld" patinait franchement dans la construction narrative de certains arcs (celui de Maeve dans la saison 3, celui de Dolores dans la saison 4), sans pour autant parvenir à faire avancer l'intrigue. Le parti pris de faire cohabiter plusieurs timelines indéfinies dans une partie de la saison, trait typique du show et principal ressort de l'intrigue, se maintient sans surprise mais peine à rehausser l'intérêt d'une histoire qui patine par ailleurs. De la promesse initiale de livrer une puissante réflexion sur des enjeux majeurs liés à l'IA ou au transhumanisme, ne reste qu'un chevrotement heurté et abrutissant, où des dialogues lunaires succèdent à des actions sans prise avec un quelconque réalisme, le tout saupoudré par des gimmics pseudo-asimoviens éculés.

Ne subsiste donc que l'aspect formel de la série, qu'on ne lui enlèvera pas, et parfois un brin de profondeur. On tient au fil des épisodes car on espère toujours un salut qui n'arrivera pas. Les dernières scènes semblent annoncer la fin du show, ce qui ne serait pas un mal.

Stranger Things
7.6

Stranger Things (2016)

53 min. Date de première diffusion : 15 juillet 2016 (France). 4 saisons. Fantastique, Épouvante-horreur, Drame

Série Netflix

Fwankifaël a mis 7/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 4 terminée le 10 juillet : 7,5/10

Il n'est pas désagréable, parfois, d'avoir tort. Moi qui avais bien vite enterré mes espoirs de voir ce fleuron Netflixien nous surprendre à nouveau, j'avoue avoir été emballé par cette nouvelle saison de "Stranger Things".

Si le scénario n'est pas étranger à ce regain d'intérêt, ce n'est pas pour ses rodomontades anti-soviétiques, ses caricatures, ou sa propension à faire advenir avec la précision d'un horloger suisse la concomitance des évènements des différents arcs narratifs ou des séries ininterrompues de facilités d'écriture. C'est donc bien surtout pour avoir enfin su donner de la profondeur à un récit qui en manquait cruellement, et enfin prouvé qu'il y avait derrière tout ce délire une intrigue véritable.

Et bien sûr, on retrouve pour nous servir la soupe des personnages attachants, un rythme effréné, un contexte visualo-musical 80s adorable. Les acteurices grandissant, on décèle à la longue leurs qualités et leurs défauts : les interprètes de Max, Steve, Dustin, Robin ou Eddie sont super chouettes. Les autres, moins. En dépit de la longueur de certains épisodes, j'ai quand même passé un super moment.

En thérapie
7.4

En thérapie (2021)

24 min. Date de première diffusion : 29 janvier 2021 (France). 2 saisons. Drame

Série Arte

Fwankifaël a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 2 terminée en mai
7/10

Cette deuxième saison surfe avec brio sur la recette à succès de la première. La formule n'est pas renouvelée mais elle s'appuie cette fois sur une trame conjointe qui expose le docteur Dayan à ses démons : tous ses patients lui renvoient en miroir son échec passé avec Adel Chibane. Cette manière d'explorer les conséquences d'une première saison que le format anthologique aurait pu laisser de côté m'a séduite.

Évidemment, l'habitude prise par le téléspectateur, après le choc de la première saison, joue légèrement en défaveur de cette deuxième mouture. Mais la galerie de personnages et de situations proposées suscite toujours l'intérêt et j'ai apprécié le renouveau de la relation du psy avec sa contrôleuse, rendant le personnage principal un moins détestable.

Euphoria
7.8

Euphoria (2019)

1 h. Date de première diffusion : 17 juin 2019 (France). 2 saisons. Drame

Série HBO

Fwankifaël a mis 8/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Saison 2 terminée le 1er mars : 8/10

Quelques jours de digestion bien nécessaires après la fin de cette deuxième saison, j'en retiens toujours la virtuosité et la puissance narrative de la réalisation et de la production de ce show, déjà largement en place lors de la première saison. Derrière l'intérêt certain que je porte aux thèmes de la série et l'interprétation excessivement réussie, deux bémols viennent toutefois entacher "Euphoria".

Le premier n'est pas nouveau : il s'agit du male gaze constant avec lequel Sam Levinson recouvre certaines scènes, notamment mettant en scène le personnage de Cassie. Apparemment, Sydney Sweeney est la seule actrice à ne pas avoir signé de close la préservant de ce type de mise en scène, ce qui en dit quand même super long sur l'industrie cinématographique - et l'obscène obsession de Levinson.

Le deuxième est un défaut d'écriture patent, qui émerge à la faveur d'une saison qui semble ne plus vraiment savoir vers où elle veut se diriger. Après avoir exploré la naissance du lien entre Jules et Rue lors de la saison 1, Levinson semble ne plus tout à fait savoir s'il veut contempler la chute de son héroïne, enfin démasquer la masculinité toxique de ses personnages ou renouer le lien entre ses personnages féminins. Différents arcs s'entremêlent sans parfois grande cohérence et si le pot-pourri qui en résulte reste séduisant à bien des égards, il s'en dégage une impression d'inachevé. La troisième saison, annoncée pour 2024, devra être celle de choix forts, et pour ma part, je préfèrerais qu'ils soient ceux de la profondeur et de l'intime.

The Office (US)
8.2

The Office (US) (2005)

22 min. Date de première diffusion : 3 juin 2007 (France). 9 saisons. Comédie

Série NBC

Fwankifaël a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Saison 4 terminée le 7 janvier
Revue, 7/10

La tentative (avortée) d'allonger les épisodes en début de saison à un format de 40min a failli virer à la catastrophe. Heureusement on retrouve un rythme plus conforme aux possibilités offertes par le format et le genre dans une fin de saison toujours chouette, qui voit débarquer pour mon grand bonheur le personnage de Holly

Saison 5 terminée le 22 janvier
Revue, 9/10

Clairement la meilleure saison du show avec une série d'épisodes hilarants et au ton très juste. Les péripéties de la boîte rythment avec bonheur le quotidien des employés en roue libre, avec le sommet qu'est l'épisode où Dwight fout le feu à la boîte.

Saison 6 terminée le 9 février
Revue, 8/10

Toujours de très bon niveau, cette saison n'atteint pas le niveau de la précédent mais livre quelques pépites. Son début est particulièrement réussi, qui écorne avec réussite l'image de son personnage fétiche, Jim. Le rachat par Sabre en fin de saison offre des épisodes un peu plus convenus.

Saison 7 terminée le 9 mai
Revue : 8/10

Fwankifaël

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