2023 en émoi (séries)

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Janvier

Saison 5 : 9/10

Hé bien voilà, "Sur écoute" a été de bout en bout un incroyable plaisir pour moi. Avec cette conclusion douce-amère dans la lignée de son ton général, la série conserve la qualité de son analyse, la finesse de son propos et l'à-propos de son casting. Le problème moral posé pendant cette saison est passionnant, et fonctionne bien comme paroxysme de politiques publiques défaillantes, montrant par ailleurs que la série n'est pas détachée parce que systémique, et sait allier personnages attachants et propos général.

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Janvier

Saison 1 : 8/10

Je dois avouer que j'y suis allé un peu à reculons étant donné que je n'avais pas trop aimé le film, mais force est de constater que What we do in the shadows est une série comique efficace et maline, dont l'écriture et l'acting se conjuguent pour le meilleur.

Saison 2 : 8/10

La série maintient sa qualité en conjuguant des arcs narratifs intéressants et faisant évoluer ses personnages et un humour toujours bien dosé.

Saison 3 : 8/10

En ne lâchant jamais son exigence pour ses multiples rebondissements, la série parvient non seulement à maintenir l'intérêt du spectateur, mais aussi en se renouveler tout en pouvant s'appuyer sur les bases de son humour bien rôdé et de ses personnages attachants.

Saison 4 : 8/10

La qualité de la série ne diminue pas, grâce à un malin renouvellement des enjeux dramatiques et à une écriture toujours de bonne qualité.

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Janvier

Saison 2 : 8/10 (R)

Enième revisionnage de cette série-doudou, toujours solide sur ses appuis, malgré des personnages qui vieillissent mal (Tom, et tout le bullying autour de Jerry).

Saison 3 : 8/10 (R)

La saison marche bien parce qu'elle installe les personnages de Ben et Chris, vraiment attachants, et qu'elle crée un lore qui approfondit l'univers.

Février

Saison 4 : 8/10 (R)

La saison est entièrement portée par l'excellent arc des élections, qui lui donne des moments hilarants ainsi qu'un enjeu dramatique fort. Chapeau !

Saison 5 : 8/10 (R; -1)

Malheureusement, petite chute dans mon estime pour cette saison qui, si elle démarre fort, peine plus dans sa seconde moitié, faute d'enjeux à la fois généraux et pour ses personnages. Je pense en particulier à Ann, dont l'errance m'a attristé tant son potentiel est gâché. Tom est tout simplement insupportable.

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Janvier

Saison 1 : 7/10

La série vaut surtout pour sa gestion de la tension progressive, et son regard narquois sur les riches. Elle est un peu plus maladroite concernant la gestion de son mystère central, même si ça n'est pas le coeur de son propos.

Saison 2 : 7/10

La série se déplace vers des considérations sur le couple et le désir, et si cela évite la redite et permet une sacrée prestation d'Aubrey Plaza et de Jennifer Coolidge, les intrigues sont inégales, et un peu étirées pour certaines.

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Janvier

Ça fait plaisir de voir une oeuvre dans l'univers de Star Wars qui assume sa portée politique tout en arrivant à conserver une subtilité dramatique bienvenue. "Andor" est bien jouée, finement écrite, et dotée d'une esthétique agréable. L'idée d'explorer l'aspect pernicieux du fascisme est excellente, en ce qu'elle permet une bonne gestion de la tension et une montée des enjeux progressive mais solide.

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Janvier :

Livre I : 7/10 (R)

Toujours cette ambivalence entre bonnes idées et personnages souvent pas loin d'être détestables.

Février :

Livre II : 8/10 (R)

L'univers s'installe bien, et les bonnes idées compensent un peu un recours récurrent à la dispute pour ses effets comiques.

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Février

Saison 1 : 8/10

Il faut aimer l'humour très sec et l'ironie mordante, mais si on accroche, le personnage de Philomena Cunk, aussi idiote que sûre d'elle, est très drôle, et la manière dont Diane Morgan parvient à garder son sérieux face à des pontes de chaque discipline m'impressionne. Le rythme est bon (voire un peu rapide), et on apprend des choses.

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Mars

Saison 6 : 8/10

Délicat de parler de cette saison sans spoiler. Disons qu'elle fait des choix avec lesquels je suis souvent en désaccord, et que je la trouve étrangement construire, plaçant des moments de tension à des endroits inattendus. L'écriture du personnage de Tony perd bizarrement en subtilité sur la fin, malheureusement. Mais en même temps, elle contient d'excellents épisodes, dans des registres aussi variés que l'étrangeté du rêve, le drame familial et bien sûr les conflits mafieux. Je suis triste que la série se termine.

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Février

Saisons 1, 2 et 3 : 7/10

Mars

Saison 4 : 7/10

C'est marrant de voir comme la réception d'une oeuvre peut changer avec le temps. Cinq ans après mon premier essai, j'ai retenté de me plonger dans cette série, et cette fois, si je lui reconnais des limites, l'univers de la série m'a conquis. L'humour est effectivement un peu monotone, mais je reconnais à la série d'aller au bout de son concept et de ne pas s'effrayer devant les grandes questions qu'elle soulève. Ne cherchant pas à rallonger la sauce indéfiniment mais bien à explorer les possibilités philosophiques de sa réflexion morale, elle a peut-être tendance à aller un peu vite en besogne, bien que mon binge watching m'empêche d'en juger clairement. Pas une bombe comique comme son aînée "The office", cette série tente des choses, et c'est plaisant.

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Avril

Saison 1 : 7/10

Partie sur les chapeaux de roue, avec notamment son épisode 3 exemple de bonne adaptation, j'ai trouvé que cette saison s’essoufflait méchamment en allant vers sa fin. Rien de honteux, puisque les acteurices sont toustes excellent.e.s, l'écriture du jeu solide et le tout techniquement très bien exécuté, mais j'ai vraiment eu l'impression de me heurter au problème de différence de médium. Là où un jeu vidéo permet un chemin linéaire sans trop gêner puisqu'on y incarne le personnage, la série en souffre. Faute de donner du temps à la relation entre Ellie et Joel pour se développer, on enchaîne les péripéties de façon un peu mécanique, façon monstre de la semaine d'un dessin animé. Même la fin perd en intensité, je trouve.

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Avril

Saison 4 : 9/10

La série continue son solide parcours, et travaille intelligemment ses personnages, au premier chef desquels Don et Peggy. Toujours subtile dans son écriture, elle sait mettre ses personnages en difficulté sans jamais trop en faire, ce qui lui permet de ne pas me lasser.

Mai

Saison 5 : 9/10

Juin

Saison 6 : 9/10

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Avril

Saison 15 : 6/10

Ma note est assez dure malgré ma satisfaction du choix de la gagnante, car cette saison a vu sa première moitié charcutée au montage : des épisodes de 40 minutes au lieu d'une heure, et qui se paient le luxe de se concentrer sur le drama ? Énorme erreur à mon sens, qui fait perdre beaucoup d'intérêt au show. Heureusement le tir a été corrigé, mais le mal était fait, et je me suis senti moins investi cette année.

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Mai

Saison 1 : 7/10

J'ai toujours du mal à entrer dans les séries françaises, parce qu'il faut que je passe un cap dans la façon de jouer. Si on ajoute le facteur Kad Merad dramatique, c'est encore plus frappant. Mais ici le récit est efficace, et s'il manque parfois de nuances, il a l'intelligence de combiner politique de terrain et grandes machinations pour le pouvoir.

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Mai

Saison 1 : 7/10 (R ; +1)

C'est une expérience intéressante que de revivre cette saison initiale dans l'optique d'un visionnage plus intensif. Sa lenteur en devient moins frustrante, car on sait ce qu'elle prépare et avec quel soin.

Juin

Saison 2 : 9/10 (R)

Saison 3 : 9/10 (R)

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Juin

Saison 3 : 7/10

Ça me fait mal de l'admettre, mais "Ted Lasso" rate un peu sa dernière marche, faute d'arriver à bien saisir le retour en grâce de l'un de ses personnages. Mais le casting demeure attachant, et la série drôle.

Annotation :

Juin

Saison 4 : 8/10

L'ultime saison d'Atlanta reprend des chemins plus balisés et un fil rouge plus consistant, pour mon plus grand plaisir parce que j'ai l'impression que cela laisse plus de place aux personnages pour se développer. En plus, la série ne renonce en rien à ses expérimentations absurdes pour mettre en scène les malaises dans la société, avec beaucoup de justesse. Un chouette équilibre qui en fait une série à part.

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Juillet

Saison 1 : 8/10

Avec un départ aussi intense, j'avais du mal à voir comment la série allait réussir à ne pas se répéter dans son exploration de la frustration et de la colère. Hé bien j'ai eu tort, puisque grâce à deux personnages fouillés, aussi attachants que dysfonctionnels, cette saison parvient à dépasser son postulat pour établir une analyse de la pression sociale passionnante, qui n'a pas peur de pousser ses situations. Ali Wong et Steven Yeun sont géniaux.

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Juillet

Saison 8 : 6/10

Cette saison est portée par un paradoxe : elle comporte l'une de mes queens préférées, qui chaque semaine fait étalage de ses multiples compétences et de son bon goût, mais elle est entourée par des compétitrices franchement peu intéressantes, dans une dynamique qui privilégie très rapidement, et c'est logique, le drama. Dès lors le déroulement des épisodes est assez pénible à regarder, en plus d'être prévisible.

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Septembre

Saison 3 : 8/10

La bonne auberge est un jeu de rôle porté par une équipe de joueurs forts attachants, et un maître du jeu assez doué. Bien équilibrée entre humour et enjeux dramatiques prenants, la troisième saison est un plaisir à écouter, comme les précédentes, avec en plus ici la nette impression d'aller quelque part.

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Septembre

Cas malheureusement assez classique d'une super idée mal exploitée. Il y a dans les premiers épisodes et grâce au bon jeu d'Elizabeth Olsen une inquiétante étrangeté très agréable dans la série, qui finit diluée dans un laborieux rattachement au reste du MCU, décidément pire ennemi des enjeux dramatiques. Reste que l'exécution de l'hommage aux différentes époques de la télévision est bien fait et avec un plaisir manifeste, et que le casting se débrouille bien, rendant l'ensemble agréable à défaut d'être abouti.

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Octobre

Saison 2 : 7/10

La deuxième saison parvient intelligemment à renouveler ses enjeux grâce à l'arrivée d'un nouveau personnage intéressant et drôle, tout en pouvant se reposer sur ses bases solides de casting et d'écriture.

Saison 3 : 7/10

Content de voir que "Parlement" ne s'essouffle pas, et continue d'adresser d'intéressants problèmes de fonctionnement des institutions européennes en élargissant son spectre à la Commission.

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Octobre

À l'issue d'un visionnage rapproché des différentes saisons, la série, dont je gardais un bon souvenir de ses passages télé de l'époque, a bien tenu le choc. Certes elle est inégale, avec des arcs narratifs plus ou moins crédibles, mais le cœur de son dispositif comique est constant : quatre acteurs (et les enfants) drôles et attachants, que j'ai pris beaucoup de plaisir à voir évoluer. Mention particulière pour Valérie Bonneton qui campe une Fabienne Lepic géniale.