2024

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Rien de mieux que commencer la nouvelle année sur la découverte d'un classique... c'est bien.

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Revisionnage annuel et l'occasion de le faire découvrir à quelqu'un d'autre. C'est toujours aussi parfait.

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Revisionnage annuel et l'occasion de le faire découvrir à quelqu'un d'autre. C'est toujours une des meilleures suites jamais faites.

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Premier film vu en salles en 2024, Sofia Coppola revient à ses thèmes de prédilections que sont la solitude, l'enfermement et l'adolescence dans un faux conte de fées où un Elvis parfaitement toxique sous les traits de Jacob Elordi isole une Priscilla angélique incarnée par la sidérante Cailee Spaeny dans une prison dorée dont il était déjà question dans le biopic avec Austin Butler. La réalisatrice de Virgin Suicides en fait l'anti-thèse et revient vers le sommet de ses débuts.

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Second visionnage sur Canal+, c'est toujours vraiment pas mal, James Mangold a fait un meilleur Indiana Jones que Spielberg avec le 4, même si la trilogie reste bien au dessus.

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La condition migratoire vu par le réalisateur de Gomorra et Dogman, ça donne un périple d'aventures âpre et radical mais avec un regard avant tout humain, où Matteo Garrone y mêle la fable de Pinocchio et Tale of Tales pour en faire la synthèse de son cinéma. C'est puissant.

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Jason Blum et James Wan ne savent plus quoi inventer au niveau du bestiaire horrifique de leurs productions et décident de mettre leur démon dans une piscine. C'est très con mais pas assez drôle pour être un nanar. Navet.

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Après Antoinette dans les Cévennes, Caroline Vignal retrouve Laure Calamy pour une comédie burlesque sur le désir féminin de nouveau porté par son actrice. Moins drôle et touchant qu'Antoinette, pas aussi débridée qu'elle se voudrait, un peu limite dans son propos sur l'adultère et le couple, mais Laure Calamy est géniale, encore.

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Plus fort que The Impossible (la scène du crash d'avion est un tour de force), J.A. Bayona confirme son statut de grand cinéaste du mélodrame dans un survival viscéral, à la fois beau et cruel dans son portrait d'une humanité au bord du précipice. C'est bouleversant.

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Rattrapage parmi les derniers films sortis en 2023, Mon ami Robot est un bijou d'animation mélancolique, véritable modèle pour aborder les thèmes de l'amitié et du deuil d'une relation auprès des enfants. Touchant.

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Un autre film d'animation en rattrapage dans les sorties de fin 2023... Illumination continue de se surpasser après Super Mario Bros. Le Film. C'est bien écrit, c'est vraiment drôle, touchant quand il parle de transmission, techniquement abouti. Joli.

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Pas le meilleur des western, un peu réac sur les bords mais juste pour le duo Kirk Douglas/Robert Mitchum ça vaut le détour.

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Un survival plutôt tendu, ingénieux et maitrisé dans sa tension, même si ça ne dépasse pas l'exercice de style dans son concept silencieux. Mais ça tient en haleine.

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Après Le Procès Goldman, Cédric Kahn revient déjà avec un film plus léger mais qui n'est pas qu'une comédie sur le fait que faire du cinéma c'est faire la guerre mais un vrai film sincère sur ce que c'est que faire du cinéma. Podalydès est super touchant, Cohen est génial, encore.

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Remake qui n'apporte pas grand chose à l'original, si ce n'est rappeler que les thématiques du film de 2004 sont toujours aussi actuelles en 2024... en chantant dans une comédie musicale plutôt fun et sympa.

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Rattrapage du dernier grand film de 2023. C'est un mélodrame pudique, écrit avec une grande justesse et très bien joué. Il aurait été dans mon top si je l'avais vu en décembre.

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La Bête du gévaudan n'a jamais été mieux servie au cinéma qu'en France avec Le Pacte des loups de Christophe Gans. Tout le potentiel horrifique est ici noyé par des effets de style grossiers. Même Boyd Holbrook a l'air de se faire chier.

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Un document brut plus qu'un documentaire, véritable témoignage de son époque et les conditions de travail de la jeunesse migratoire en Chine. C'est intéressant, culturellement important et nécessaire, mais on a quand même le sentiment de Wang Bing n'a pas dérusher son film.

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Une leçon de mise en scène et d'écriture dans sa première partie où Lafosse filme une famille dans le silence glaçant du déni, avant que le soufflet de tension retombe une fois le secret révélé dans la deuxième partie. Daniel Auteuil est monstrueux, Emmanuelle Devos sidérante.

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Comme Là où chantent les écrevisses, La Fille du roi des marais est une énième adaptation impersonnelle d'un best-seller littéraire. Le sujet aurait pu donner un survival de haute volée avec une Daisy Ridley qui se donne et un Ben Mendelssohn qui s'impose toujours avec une force tranquille. Mais Neil Burger ne choisit jamais entre le thriller psychologique et le survival sauvage et finit par accoucher d'un polar trop lambda.

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Martin Provost échoue à faire coexister l'art pictural de Pierre Bonnard et son regard féministe sur Marthe. Reste la parfaite alchimie du couple Cécile de France/Vincent Macaigne et une photo sublime.

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Rattrapage d'un grand Scorsese pour la préparation d'un podcast sur la boxe au cinéma, peut-être un des meilleurs biopics sportifs, un des meilleurs films sur la boxe, un des meilleurs rôles de De Niro et Joe Pesci, un des meilleurs ScorSese (oui je mets l'accent sur le S). Chef-d'oeuvre.

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Autre rattrapage dans le cadre du podcast sur la boxe au cinéma, sûrement ce que David O. Russel a fait de mieux (c'est pas très difficile non plus), Bale cabotine mais il mérite son Oscar, Russel fait son Raging Bull du pauvre mais ça se vaut.

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Relecture féministe brillante du mythe de Frankenstein, conte initiatique baroque visuellement sidérant où Yórgos Lánthimos trouve l'aboutissement de sa filmographie après le revers de son oeuvre amorcé avec La Favorite. Emma Stone est démente.

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The Zone of Interest est une expérience de cinéma sensorielle et expérimentale, indispensable et à vivre en salles pour mesurer pleinement la puissance d’une œuvre qui restera dans les annales pour son importance historique et esthétique. Immense.

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Petite bulle de douceur et d'étrangeté sur la solitude, simple et léger, drôle et touchant, dans laquelle Daisy Ridley dévoile une nouvelle facette de son jeu d'actrice. Joli.

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Todd Haynes reprend le Persona de Bergman, réorchestre le thème culte de Michel Legrand pour Le Messager de Losey (et le générique de Faites entrer l'accusée) pour diriger brillamment Nathalie Portman et Julianne Moore dans un thriller vénéneux qui envoie un vrai missile sur le bal des actrices. Dément.

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Daniel Kaluuya rate à moitié son passage derrière la caméra en nous montrant qu'il a un peu trop poncé Les Fils de l'Homme de Cuaron. Malgré un regard de cinéaste pas trop degueu dans son propos social dans la tradition du cinéma social britannique. Un beau rdv manqué.

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Sean Durkin filme son biopic sportif sur la plus célèbre famille de catcheurs comme une grande tragédie Shakespearienne où un père toxique enferme ses fils dans une malédiction qu'il a lui même créé autour de sa famille dite "maudite". Le film parvient même à se détourner de son aspect programmatique lié au sort inéluctable de ses personnages en transcendant le cahier des charges du biopic par une ampleur tragique qui renvoie à Foxcatcher de Bennett Miller et The Wrestler de Darren Aronofsky dont il est pas loin d'être aussi grand.

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Yvan Attal pense avoir fait une farce cynique sur la pourriture humaine, il en résulte un nanar stratosphérique, un mauvais thriller hitchcockien dans lequel Attal, Maïwenn et Guillaume Canet font leurs meilleures imitations des mauvais acteurs des mauvais téléfilms du dimanche. Ridicule.