2024 : Chronologie séries

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[Mars 2024]

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[Avril 2024]

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[Avril 2024]

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Saison 4 : 3/10

[Mai 2024]

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Revisionnage intégral.

Je garde ma note de 9/10, en bon fanboy et précisant que la série vaut surtout le détour de la première à la sixième saison, ce n’est qu’ensuite une prolongation plus ou moins pénible de Chris Carter qui n’aura jamais su comment conclure les aventures de Mulder et Scully.

Top 10 de mes épisodes préférés :

1. Le Seigneur du Magma (3x20)
2. Voyance par procuration (3x04)
3. Quand vient la nuit (1x20)
4. Faux frères siamois (2x20)
5. Prométhée post-moderne (5x05)
6. Compressions (1x03)
7. Le Shérif a les dents longues (5x12)
8. L’homme à la cigarette (4x07)
9. Spores (6x21)
10. Les amants maudits (6x06)

[Avril - Juin 2024]

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[Juin 2024]

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À l’inverse de Twilight Zone cette série a pris un sacré coup de vieux, notamment en terme d’écriture et d’ambiance, les intrigues sont régulièrement plates et tournent un peu trop en rond sur les extraterrestres, avec en plus une morale souvent naïve. Et même lorsqu’un épisode a un bon concept, comme celui où un chercheur trouve un moyen de ralentir le temps pour éviter un drame, ça se traine en longueur et répète inlassablement son gadget de montage visuel et sonore. Difficile de faire l’effort de contextualisation même quand on sait que la série a été diffusée au milieu des années 60, Leslie Stevens reste à beaucoup d’égards bien moins talentueux que Rod Serling, demeurent quelques curiosités comme deux épisodes en saison 2 laissant penser à une inspiration quasi certaine au Terminator de James Cameron. Puis le générique est très chouette, et les amorces donnent envie de s’investir à fond, mais je le répète c’est trop souvent déceptif au final, peut-être que le format méritait d’être rétréci de 15-20 minutes pour aller à l’essentiel, toutefois j’ai pris un certain plaisir à m’accorder ce petit rendez-vous rétro-fantastique nocturne pendant un mois.

[Juin-Juillet 2024]

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Série anthologique britannique qui a pour particularité de sortir un épisode par an au moment de Noël, premièrement dans la décennie 70 puis un revival dans les années 2000 jusqu’à nos jours, basé sur le folk horror typiquement british. C’est fatalement inégal en terme de qualité mais disons que la première mouture se démarque par son ambiance et sa noirceur, ce que la seconde tentera de reproduire plus ou moins en vain, ça part souvent d’intrigues très simples pour implanter un degré de fascination assez inédit à la télévision, où la magie opère magnifiquement dans quelques épisodes, notamment A Warning to the Curious, Stigma, The Treasure of Abbot Thomas et surtout The Signalman, Whistle and I’ll Comme to You (avec John Hurt dans le rôle principal) restera le seul segment efficace du revival.
Une curiosité à découvrir pour les amateurs, difficile à dénicher cependant, et il vaut mieux être bilingue.

[Aout 2024]

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S1: Difficile d’arriver 20 ans après la série culte des 60s, et il faut avouer que cette première saison s’en tire avec les honneurs, plutôt fidèle à la morale ironique et/ou fataliste de Rod Serling et ses questionnements universels comme la solitude ou l’injustice. Reste que le tout est forcément moins surprenant et sombre, allant jusqu’à remaker des épisodes mémorables comme celui de Noël ou du rêve d’un condamné à mort, avec un résultat très efficace. J’aime bien le fait que la durée des épisodes varient, un peut durer 25 minutes, le suivant 15, puis 6, étant diffusés par trois à l’époque les plus courts sont sans doute des transitions, quoi qu’il en soit c’est appréciable de voir des intrigues aller à l’essentiel plutôt que se rallonger inutilement. Puis c’est très ancré mid 80’s, comme quoi il vaut mieux regarder ça plutôt que de se taper une série récente qui veut faire 80s, il est clair que c’est un peu daté mais avec le recul le côté bulle temporelle est sympa.

S2: Baisse flagrante de qualité par rapport à la première saison, à cause notamment du ton résolument plus conventionnel et inoffensif, beaucoup (trop) d’épisodes se terminent bien, comme l’impression que la vague Cocoon était passée par là à l’époque, ou en comparaison comme basculer du segment de Landis à celui de Spielberg dans le film. Même le remake d’un des épisodes les plus marquants de la série d’origine, Neuvième Étage, est cheap de fou, je retiendrais surtout trois titres, Le Don de l’enfer (largement le meilleur), Le Piano complice et Le Futur antérieur. Et autre petit point négatif, le format est redevenu stable d’un vingtaine de minutes, exit donc les petits bonbons inventifs disséminés ici et là, dommage.

S3: Même soucis que pour la S2, à savoir un ton trop inoffensif, et qui cette fois force vraiment le happy-end jusqu’à parfois l’absurde, par exemple il y a un épisode où un alcoolique se fait implanter un vers dans l’estomac qui grossit en fonction de l’alcool qu’il absorbe, et vers la fin on croit qu’il meurt cruellement, puis dernière scène où il revient dans le bar régler son ardoise tout fringuant et sobre, sans explication, c’est nul. Et il y a une bonne poignée d’épisodes comme ça, avec l’acte de trop pour rester dans un optimisme un peu bébête, reste qu’il y a de temps en temps de bons petits concepts.

[Aout - Septembre 2024]

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Je comprends assez que cette série de Lynch et Frost soir restée dans les limbes de la télévision, car en vérité c’est à peine diffusable (hormis sur Arte au milieu de la nuit ou dans un format style L’oeil du cyclone à l’époque sur Canal+), sans doute un exutoire suite à la frustration de l’arrêt de Twin Peaks en 1991. Car c’est un bordel sans nom, cartoonesque et absurde à l’excès, et même si au bout d’un moment la lourdeur s’installe ce qui m’a réellement fait rire et tenir était d’imaginer Mark Frost s’arracher les cheveux à tenter de donner un sens à ce que faisait David Lynch, où toute tentative de narration satirique sur la télévision se retrouve embourbée au travers de scènettes toutes plus excentriques les unes que les autres. On a d’ailleurs Miguel Ferrer dans la peau d’un producteur tatillon assez proche de son rôle d’Albert Rosenfield, à peu près le seul personnage terre à terre de la série, sinon c’est un défilé de zozos impressionnant, avec des persos qui se pointent quelques secondes/minutes pour ne plus jamais revenir, un foutoir pas possible, c’est difficilement explicable. Et je crois que l’épisode final lâche tout ce qu’il peut, plutôt relatif à la course à l’échalote de cette émission fictive prête à tout pour redoubler de nullité histoire de faire de l’audience, avec quelques obsessions artistiques typiquement lynchéennes, comme le free jazz, les chaussures, les rideaux rouges, etc..
Ce qui est dommage c’est que les épisodes ne sont trouvables que dans un état pitoyable, mais avec sous-titres français.

[Septembre 2024]

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Je n’ai appris l’existence de cette série que depuis peu, pensant que la Hammer en était resté à l’ultime baroud d’honneur de La Maison de tous les cauchemars au début des années 80 avant de renaitre de ses cendres il y a une décennie, entre les deux il y a donc ces Histoires singulières, format anthologique qui reprend le mode précédent de feuilletonnage fantastico-thriller. Un lot de treize épisodes assez varié en terme de ton et de concept, où le paranormal s’immisce dans la rationalité comme l’inverse, avec un effet de surprise parfois étonnant, je pense notamment aux segments Vidéo Testament et Possession, parmi les meilleurs du show. La série mise également beaucoup sur le suspense, de manière astucieuse scénaristiquement, à l’image d’un Alfred Hitchcock Présente, tout en ayant un héritage de la Twilight Zone, où l’épisode de la maison qui piège la famille qui y habite (Jeu d’enfant) fait directement référence aux idées géniales de Rod Serling. L’ambiance Hammer est tout de même moins prégnante, davantage américanisée, et la production tamponnée 20th Century n’y est pas étrangère, d’ailleurs le casting est composé de quelques vedettes US du petit écran de l’époque, comme Dirk Benedict, David Carradine ou Peter Graves.
Pris beaucoup de plaisir devant cette petite série méconnue qui mérite plus d’un regard, et reste sans doute une des pièces les plus surprenantes et qualitatives du studio britannique.

[Septembre 2024]

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[Septembre 2024]

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[Septembre 2024]

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[Septembre 2024]

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[Octobre 2024]

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[10 Novembre 2024]

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Bien pris le temps de savourer les derniers épisodes, l’émission va me manquer..

[Septembre - Décembre 2024]

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Série Wikipedia par excellence, tout est plat et calibré, à la limite du cheap parfois en terme d’écriture, puis niveau mise en scène c’est téléfilmesque, même les courses arrivent à être agaçantes à force de tout commenter, c’est d’ailleurs plutôt moche pour 2024, sans parler de la bande son jukebox générique à souhait. Les acteurs arrivent tout de même à faire vivre un minimum ce destin tracé, assez apprécié la partie sur la rivalité exacerbée entre Senna et Prost, de manière générale la série se regarde à titre informatif, mais si l’on recherche une vision originale et des prises de risque en terme de traitement narratif il vaut mieux passer son chemin et s’en tenir au documentaire de Kapadia consacré au pilote.

4,5/10

[Décembre 2024]