TOP 10 des plus belles bousaces de 2017

Annotation :

Il me serait difficile d'énumérer toutes les erreurs et absurdités présentent dans ce film tant elles s’enchaînent à une vitesse folle.
Désacralisation du dernier plan de l'épisode 7 avec un humour débilement Marvelien, quêtes secondaires insipides ne servant qu'à justifier la présence de personnages sans réels reliefs, aucun rapport d'identification avec les héros tant l'action soutenue empêche tout attachement (pourtant fondamental dans ce genre de récit). En résulte fatalement une mise à distance entre l'action et le spectateur, les héros et le spectateur (désamorçant par conséquent toute intensité dramatique).
Les choix narratifs, les rebondissements sans queues ni têtes, l'humour appuyé et jamais drôle, la désacralisation de tout ce qui fonde un mythe...

Le visionnage de l'interminable Derniers jedi devient un véritable parcours du combattant pour les derniers spectateurs à ne pas s'être encore endormis.
Rien ne tient debout, rien n'a de résonance, rien n'a d'intérêt.
Pas même les scènes de combat certes très bien fichues mais jamais accompagnées d'enjeux nouveaux. Tout cela n'étant qu'une redite des œuvres originelles sans propos solides pour porter le récit et légitimer la création d'une nouvelle trilogie.
Le fait que le discours du film soit intelligible n'a pas réellement d'intérêt si son développement est catastrophique.

À dire vrai, je n'attendais rien de ce nouvel opus car je m'attendais au "prétexte de la guerre cyclique" mais à mes yeux, pondre un blockbuster aussi médiocre est une insulte à l’intelligence du spectateur et du fan de la saga.
En suivant l'actualité, j'ai pu lire que Kathleen Kennedy – la présidente de Lucasfilm – surveillait de près chaque projet de films Star wars, ce qui l'a d'ailleurs poussée à virer certains responsables pour le bien de la franchise et de la cohérence de l'univers.
En voyant la négligence des studios Marvel pour leurs adaptations de comics
je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il restait peut-être un dernier bastion relativement intègre dans le paysage hollywoodien bien qu'il soit noyé par le merchandising.
À ma question j'ai maintenant trouvé une réponse.
Hollywood n'est plus qu'une vaste blague et il ne tient finalement qu'à nous de choisir d'en rire ou d'en pleurer.
Personnellement j'ai lâché ma dernière larme devant cet étron innommable...

Critique entière : https://www.senscritique.com/film/Star_Wars_Les_Derniers_Jedi/critique/115625752

Annotation :

Ridley creuse sa tombe avec cette suite qui se force à retrouver le frisson de l'original ce qui est aberrant venant d'une histoire qui banalise les monstres qui devraient nous effrayer.
D'un côté on nous montre l'affection du créateur pour ses monstres ce qui offre (si je puis dire) au spectateur un regard nouveau sur le xéno mais de l'autre il faut bien vendre le film et les gens ils s'en fiche de l'histoire, ils veulent voir de l'horreur et ne pas être trop dépaysés ce qui fait que Covenant à le cul entre deux chaises.
D'ailleurs, même sans parler de l'horreur "plagiat forcé du 1" le film peine pas à se trouver un véritable propos. Il reste bloqué à l'état d'ébauche avec au loin un début d'idée sur le créationnisme et le rapport singulier du créateur avec sa créature et vice-versa. Tout se plante : les effets spéciaux, l'écriture des personnages, leur intérêt dans le film et même l'horreur est mal filmé avec parfois des séquences éculées au possible. Et ce twist final...
Passe à autre chose Ridley et on fera comme si on avait rien vu, d'accord ?

Annotation :

Un film malhonnête, pseudo-féministe (voyez plutôt Brimstone sorti cette année) aux séquences niaises et même parfois sexistes (la taille de la bite du gars quand il se lave... bonjour le progrès).
Dans tout les cas vide d'intérêt et sans propos, à part si on considère que l'amour plus fort que la guerre en est un, dixit la fille qui connaît l'amour depuis 24h avec son coup d'un soir.
On trouvait déjà cette morale dans le cinquième élément de Luc Besson il y a 20 ans et curieusement le film était bon. Peut-être parce que lui, cherchait à faire un film et pas un produit faussement engagé.
Comptant sur son seul titre pour vendre des tickets à des spectateurs crédules pensant pour certains que leur achat constitue un acte politique.
En sortant de la salle, seuls les aveugles y verront autre chose qu'une énième duperie de marketing. C'est vide, c'est creux, ça ne raconte rien et certaines séquences d'action montrent même l'inaptitude de la réalisatrice (habituée aux drames, pas aux blockbusters) à tourner des scènes d'action, preuve que tout ça n'est qu'une vaste blague.
Ce qui est dommage car les personnages savaient parfois se montrer touchant. Le film a au moins ça pour lui.
Personnellement je n'ai jamais eu besoin du cinéma pour savoir qu'une femme peut être badass mais je rappellerais quand même qu'avant de voir tout le monde s'astiquer sur l'amazone, on avait déjà Ripley dans les Alien et Linda Hamilton dans Terminator 2.
Pourquoi je me déplace encore pour voir des blockbusters, moi ?

Annotation :

Mon Dieu la purge... J'adore les comédies délirantes et le précédent film de "papa Clercks" : Tusk, avait au moins le mérite de proposer une atmosphère intéressante pour une comédie d'horreur mais là il a carrément lâché le tuyau d'arrosage et c'est le grand n'importe quoi à tout les niveaux.
C'est pas écrit, c'est pas drôle, c'est pas rythmé, les deux actrices principales sont juste des pétasses sans talent faisant honte au premier film de Smith et ce dernier en a même oublié comment tenir sa caméra.
Bref, c'est mauvais.
Passez votre chemin ou vous serez aussi soupe au lait que moi.

Annotation :

Critique complète : https://www.senscritique.com/film/Death_Note/critique/136883287

La bande-annonce assez hideuse de cette adaptation américaine n'a pas laissée les fans indifférents il y a de ça quelques mois. Les uns criant au scandale car ça se passe aux Etats-Unis et plus au Japon; car L est devenu noir et que Light a une coiffure de merde. Les autres répondaient "Wait and see" car après tout, le but d'une adaptation c'est d'adapter (difficile de contrer ça).
Le résultat n'a évidement rien de surprenant et est aussi raté que la coupe de cheveux du blondinet (sans déconner, cette coiffure...).
Rien n'a d'épaisseur, rien n'a d'ampleur. Il ne suffit pas de prendre un récit et de garder le nom des héros pour que ça marche.
Light passe de génie du mal à tête de Turc humiliée dans les chiottes de son lycée.
Un crétin peureux et faible à la capillarité déviante ('faut que j'arrête avec ça, moi...).
Cette adaptation est tombée dans tout les pièges évités par le manga : axer sur les clichés des personnes populaires et impopulaires du lycée, rendre les morts sensationnelles alors que ce n'est clairement pas le propos et surtout ne porter aucun discours pertinent sur la nature humaine, ce qui rend l'œuvre complètement insipide.
Le manga posait une question fascinante: "Et toi ? Que ferais-tu à sa place ? Un cahier de la mort entre les mains." Light Yagami avait des projets avec cette arme d'un autre monde. Il ne cherchait pas qu'à tuer pour passer le temps et impressionner la petite cheerleader de sa classe dans le seul but de lui faire faire le grand huit.
Son but était de dominer le monde, promettant la paix par la terreur, ses convictions (ou son hypocrisie) aveuglant sa mégalomanie maladive.
Qu'on en fasse un autre personnage, une autre histoire ça ne me dérange pas dans l'absolu mais rien ne le justifie ici. Je m'attendais avant sa sortie à un parti pris en vogue ces temps-ci basé sur la tolérance. La victime blanche et l'outsider noir, opposés par leurs convictions mais semblables par leur vie d'exclu de la société mais ce n'est même pas ça, ça ne raconte absolument rien.
Qu'y a t-il à sauver dans ce produit mercantile complètement stupide, apolitique et à la réalisation lourdingue ?
Le rire sadique de Willem Dafoe peut-être.

Annotation :

Ca se prend au sérieux, ça tire en longueur et ça met en scènes les plus grandes têtes à claques de l'univers mais ça a au moins le mérite de faire passer des messages de tolérance aux jeunes pré-ados accros aux films de super-héros. C'est toujours ça de pris. Perso je préfère me revoir le film des années 90 qui était au moins aussi pourri mais qui avait le mérite d'être fun. Ici, les Power rangers sont carrément dépressifs. Epoque de débiles.

Annotation :

Et si Brendan Fraser et sa bande de guignols l'avaient joué serious business en 1999, qu'est-ce que ça aurait donné ? La momie version 2017.
Un film qui en fait toujours trop dans l'humour, trop dans le mélo et trop dans le dark. Ah autant pour moi, j'oubliais que nous étions dans le Dark universe ! Emotion, tout ça... Blockbuster difforme donnant au public tout ce qu'il attend si l'on en croit les chiffres du box-office et les études de marché (du sombre, du LOL, du montage charcuté) au risque de détruire la cohérence globale de l'œuvre la faisant glisser dans le kitsch et le ridicule plus d'une fois. Autant se revoir la version de 1999 justement. Certes lourdingue par moments mais bien produite et bien plus jouissive que ce truc dépressif pour rien.
P.S.: La momie est canon, c'est ce qui m'a permis de tenir jusqu'à la fin, je crois.

Annotation :

Inutile, chiant, mal écrit, lourdingue et creux.
Le 4 était l'épisode de trop, celui-ci est l'épisode de la gêne.
Même Johnny Depp est ailleurs. Rien à sauver à part Kaya Scodelario qui livre une performance qui jure avec la qualité médiocre du film (tout de même très beau esthétiquement).

Annotation :

Démystification totale de Skull island étant devenu ici une banale île avec des bestioles par ci par là. Un film de 2h pour pondre un sous-Moby Dick, la baleine blanche étant ici Kong et le capitaine Achab, Samuel L Jackson, ayant mal digéré la défaite des Etats-Unis lors de sa guerre l'opposant au Vietnam. On comprend donc mieux les partis pris visuels à la Apocalypse now qui traitait déjà à l'époque de la mégalomanie américaine sur le reste du monde, montrant l'armée américaine comme des dieux se décrochant du soleil dans le fameux plan que tout le monde connais aujourd'hui. Cette idée est très intéressante mais il aurait fallu écrire une scénario autour. C'est long, il ne se passe rien, les personnages n'ont aucune épaisseur, si bien qu'on les a déjà oublié une fois sorti de la salle.

On apprend à la fin que ce film est censé faire partie d'une licence lui aussi, se greffant au récent Godzilla de Edwards.
On comprend alors mieux l'inutilité de ce Kong médiocre en tant que film, sa seul légitimité étant d'introduire un univers de monstres. C'est vrai que ça aurait été compliqué de resserrer le film sur 1h30, de l'axé complètement sur Jackson et d'en faire un vrai film d'action rythmé et intelligent, c'est vrai qu'il n'y avait clairement pas matière à faire ça avec ce film, hein...

Annotation :

Un montage souvent foireux, une réal peu inspirée et des acteurs en carton pour la plupart mais les plus atteints d'entre nous sentiront une volonté de fabrication, bien que bancale et fauchée et avouons le (surtout) sans réelle talent.
C'est d'ailleurs là que ça se complique...

Kickboxer : Vengence ne se regarde pas comme un film mais comme un Van Damme.
Peu importe la qualité, on sait pertinemment qu'on est pas chez Terrence Malick mais dans un (mauvais) remake de l'excellente série B : Kickboxer sortie 27 ans plus tôt.
Véritable objet de culte pour les aficionados de la tatane dans la gueule.

Kickboxer : Vengence est certes une bouse insipide devant l'éternel mais un devoir de visionnage pour n'importe quel fan de l'homme Bloodsport.
Un retour non attendu mais sympathique.
Un bidon de lessive en sous-marque qu'on achète deux euros par pur plaisir d'être le seul acheteur du magasin.
Des connards pour acheter le remake de Kickboxer, il y en aura forcément très peu mais ceux qui le feront, le feront par amour.

Car oui, consommer du Van Damme - même ses films les plus oubliables - c'est consommer de l'amour.
Et ça, c'est beau putain...