Livres lus en 2018

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Aucune qualité littéraire si ce n'est une légère pointe d'ironie de temps à autre. L'auteur a élevé son fils de manière étrange (le gamin est limite autiste, une caricature d'adolescent incompréhensible pour son père) et ne parle jamais de la mère. Ils voyagent ensemble au Japon et vont rencontrer des dessinateurs et mangakas. Le prétexte du voyage est d'écrire un livre. Peter Carey est présenté comme un des meilleurs écrivains du monde (rien que ça... Alors qu'il est inconnu...) et a la chance de voir les portes s'ouvrir devant lui. Il s'est documenté sur le Japon mais semble incapable de relier ce qu'il voit à ce qu'il a appris. La conclusion de son livre pourrait être : si on n'est pas japonais, on ne peut de toute façon rien y comprendre... Bref, un livre sans grand intérêt...

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Seul défaut, trop lyrique par moments et construction un peu faible pour l'arc asiatique qui n'arrive pas à contrebalancer la belle histoire qui se déroule en Provence. Il y a un certain je-m'en-foutisme qui se décèle derrière l'abandon de certains personnages... Et un peu de facilités sur la fin évidemment émouvante mais légèrement tape-à-l’œil dans sa volonté de casser tout ce qui avait été écrit avant... De très belles pages et un vraie littérature créatrice d'images audacieuses néanmoins, très bien servies par une belle langue parfois un peu répétitive (l'image du monstre à plusieurs têtes se tordant et convulsant pour le couple en plein amour...)

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Des anecdotes sympas, mais un peu datées, et assez répétitives sur le mariage. J'aime beaucoup les passages où elle décrit son intégration à la société japonaise à travers ses cours d'aïkido.

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Excellent récit de voyage qui décrit un voyage assez époustouflant que son auteur a l'humilité de décrire comme allant de soi. Partir de Yakoutie pour finir à Vladivostock... Suivre l'automne rouge et blanc jusque dans l'île de Sakhaline ; remonter les rivières en hydroglisseur soviétique, faire du stop avec les pêcheurs ou les travailleurs du pétrole... Et truffer ça d'anecdotes historiques et de considérations géo-stratégiques pertinentes. Ce que j'ai le plus aimé : la poésie et une vraie candeur qui pose l'éthique de l'écrivain.

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Très belles nouvelles qui déterminent une géographie méditerranéenne intime et douloureuse. Seule une nouvelle indienne et deux sino-japonaises vient troubler l'azur des Balkans. Mais elle s'intègre parfaitement dans les légendes d'emmurement, de brigands qui ont pris la montagne et la femme du pope, de pâtres piégés par les Néréides, de peintres échappant à la fureur d'un prince en s'enfuyant dans leur toile...

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Un livre intéressant et plein de promesses au départ qui ne réussit pas son pari ambitieux : intéresser le lecteur sur 150 pages avec des personnages caractérisés par "il", "elle" ou "l'assistant". Il faut reconnaître que certaines pages sont des pépites, qu'il y a des images fortes sur la ville qui se dissout dans sa propre avancée et mutation perpétuelle... Que les chats sont bien décrits et que les histoires de fantômes sont intéressantes...
Mais au bout du troisième chapitre dans lequel on nous décrit un combat de Street Fighter... On comprend qu'au mieux, le livre cherche à se situer dans une avant garde, au pire, il fait des effets de manche avec du rien. C'est vraiment ce qui reste le plus en tête à la fin de la lecture : un rendez-vous raté.
La plupart des personnages ne sont qu'ébauchés (le patron qui inventé des robots aurait pu être passionnant) et l'ensemble quand on referme le livre semble vain tant les enjeux étaient faibles au regard de la nappe de mots déployés.
Il s'agit en fait d'une histoire d'amour partie en lambeaux... Et de deux personnes qui perdent leur identité. On soupçonne une grossesse avortée quelque part... On ne fait que se perdre en conjecture : les personnages sont pris dans les phares de la vie et voient des hallucinations...
Je pense que cela peut plaire à d'autres lecteurs, mais ça n'a pas été mon cas.

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Que dire? C'est un vrai ensorcellement... Je ne peux lâcher ce petit livre lu déjà une demi-douzaine de fois. J'y retrouve l'essence de ce qui me plait en littérature : le style, beau et bien tenu, parfois audacieux et méprisant la grammaire classique ; une atmosphère parfaitement rendue par un canevas de détails révélateurs ; des scènes fortes et une tension sans faille. Il y a aussi le Japon, l'amour, l'art... Une histoire forte.

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Je n'avais pas vraiment accroché aux premiers écrits rappelant plusieurs voyages en Chine et pourtant l'idée de départ me séduisait énormément : un homme qui cherche en Mongolie une ascendance dont le seul indice qu'il possède serait la courbure de ses yeux... Cela chatouille forcément mon imagination. Mais les passages en Chine sont parfois vraiment mal écrits, à la limite de l'incompréhension.
Mais dès le milieu du livre, avec le voyage en Mongolie et la nuit d'amour sans explication, très poétique, avec une des nomades du clan qui l'accueille, le récit revêt une nouvelle tenue. La langue est plus claire et l'auteur s'autorise même à réfléchir à ce qu'il cherche en littérature. Un style clair qui laisse une place au mystère.
Ses carnets japonais sont assez décevants à cause du voyage qu'il y fait, assez peu aventureux et/ou surprenant. Mais c'est l'écriture de plus en plus belle et de plus en plus réfléchie qui en fait l'aboutissement logique de ses longues années de voyage.

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Témoignage intéressant et passionné d'un amoureux du Japon avant même d'y être arrivé.

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Évidemment, ce genre de livre est très inégal... Compilation d'articles sur la découverte du Japon par des Européens de 1850 à 1910. Je suis un peu déçu par le choix des villes et des endroits décrits. Cela manque de petites villes, de récits de montagne... Mais dans l'ensemble, il y a des anecdotes savoureuses et des informations précieuses sur le Japon du début de l'ère Meiji et même avant!

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Livre passionnant, travail d'enquête complet, bouleversant sur un sujet hallucinant.

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Livre autobiographique, extrait d'une civilisation perdue.

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Livre intéressant qui fait le tour de la question qui taraude tous les voyageurs : pourquoi? Cédric Gras livre à travers trois voyages, trois saisons de sa vie une vision désabusée des voyages à l'heure du tourisme et de la cartographie par satellite. Il progresse par aphorismes et réflexions géographico-poétiques, dans une langue où la poésie affleure. Un livre pour les passionnés cherchant à trouver une réponse à leur soif de découverte. Un livre pour les amateurs de réflexions sur l'état du monde. Un livre pour les lecteurs de bons récits de voyage.